Projet de décision de l’ASN relative au déclassement de l’INB n° 61 (LAMA) à Grenoble (Isère)

D'après le rapport,  il y a eu beaucoup de difficultés à dépolluer le site du LAMA ; bien que plus de déchets radioactifs solides aient été évacués qu'il était prévu, je me demande si le sol sous les bâtiments ou bien le sol des aires extérieures a été correctement dépollué étant donné que le sol,-de par ses caractéristiques retient (ou enfouit ?) fortement le césium 137 (polluant à période longue). Parce que que la destination future de cet endroit n'est pas encore connue et que la mairie de Grenoble (première concernée) ne semble rien savoir de ce site alors qu'il est indispensable qu'elle en garde la mémoire, je donne un avis défavorable pour que le déclassement soit prononcé maintenant. MJ

Il est pour le moins étrange que,  dans ce projet de décision de l'ASN, que les communes environnantes celle du site du LAMA aient étés intérrogées:

"Vu les avis des communes de Corenc du 1er septembre 2016, d’Echirolles du 29 novembre 2016, de Fontaine du 19 octobre 2016, de Sassenage du 24 octobre 2016, de Seyssinet-Pariset du 29 août 2016 et de Saint-Egrève du 23 septembre 2016 ;
Vu le courrier du préfet de l’Isère en date du 12 décembre 2016 transmettant les avis des communes de Corenc, Echirolles, Fontaine, Sassenage, Seyssinet-Pariset et Saint-Egrève"....

mais que la communne de Grenoble, qui est celle du LAMA, ne soit pas mentionnée !

C'est quand m^me sur cette commune qu'il pourrait subsister le plus de risques radioactifs, suite à une réaffectation des terrains à un usage d'habitation, de bureaux, ...agricole (?!).

Cette consultation parait bien formelle... La transparence est elle de pure forme ?

C'est en tant que porte parole de l'association Sortir du Nucléaire Isère que je poste ce commentaire :

On nous consulte, mais pour avoir accès au dossier il faut se rendre à Montrouge ! Et on n'a que quinze jours pour le faire... Le citoyen riverain, habitant de la métropole grenobloise, a priori le plus concerné, ne peut pas réellement participer à cette consultation.
   Ni les communes ni la Commission Locale d'Information concernées et interpelées n'ont émis d'avis : ont-elles eu une copie du dossier ? Si oui, pourquoi les citoyens ne peuvent-ils consulter la copie de ce dossier auprès de leur mairie ou de la CLI ? Si non, comment les communes peuvent-elles se prononcer ?  
   Comment se fait-il que la CLI ne se positionne pas sur un tel dossier ? A quoi sert-elle donc ? D'ailleurs cette CLI existe-t-elle seulement ? De quand date sa dernière réunion ? Quand organisera-t-elle une réunion publique comme la loi l'y oblige ? Il semble que le CEA agisse ici sans rendre de comptes à personne. C'est une situation inquiétante, car on a vu d'autres démantèlements menés par des instituts du CEA laisser derrière eux des zones dangereusement contaminées (à Moronvilliers ou à Vaujours notamment).
   Quand on demande aux citoyens de se prononcer, il faut leur donner les moyens de le faire dans des conditions réalistes. Nous demandons que le dossier soit consultable en ligne ou dans un lieu public local et que la consultation soit prolongée.

   Ce commentaire fera l'objet d'un communiqué de presse et sera transmis à l'ANCCLI ainsi qu'aux communes concernées.