Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

C'est sûr, refaire une cuve digne de ce nom coûterait la peau des fesses à EDF et remettrait sans doute en cause le projet d'Hinkley Point : une Bérézina ! Mais à combien évalue-t-on le prix de la vie de centaines, de milliers d'habitants qui pourraient être frappés par les conséquences d'un accident nucléaire ? Je suppose qu'une cuve et son couvercle doivent être des éléments essentiels, capitaux pour le bon fonctionnement d'un réacteur nucléaire et la limitation maximale des risques. Alors comment imaginer se satisfaire de matériels dont on sait qu'ils ne présentent pas toutes les garanties attendues ? Et cela fait longtemps que les soupçons pèsent sur l'usine Creusot Forge d'Areva, incapable de fournir des éléments conformes aux normes de sécurité. Quel qu'en soit le coût, arrêtez dès maintenant cette folie, seule la sécurité des habitants doit prévaloir.

Bonjour à tous,

Merci à l'Etat de permettre d'exprimer nos avis de simple citoyen non expert, et j'espère que ça aidera à aller vers de l'avant avec une vision la plus large possible.

Il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis, et peut-être en fais-je parti, mais comment admettre qu'il est possible de prendre la décision de continuer l'EPR avec l'argument que le cahier des charges du projet EPR qu'on peut supposer très longuement pensé à l'expérience des générations précédentes de centrales nucléaires peut être revu à la baisse en grattant sur les marges sans trop de justification. Les experts autour de la table sont sans doute très professionnels mais c'est un peu l'inverse qui transparaît en lisant. On a l'impression que la décision tient un peu trop du pari et qui nous engage un peu quand même nous et nos enfants.

Dans les années 80 déjà, la fiabilité prévisionnelle d'une centrale nucléaire était estimée avec une probabilité d'incident conduisant à mort d'homme de 10exp-10/h, soit 100 fois moindre que celle d'un avion de ligne selon le CNES.
Depuis Tchernobyl et Fukushima, on a appris par des mathématiciens rigoureux qu'une telle probabilité était invérifiable statistiquement (au sens d'une proposition vraie ou fausse en logique peut-être dit-on aussi indécidable), car le parc et la durée sont est trop petit pour l'estimer statistiquement avec assez d'incidents observés. De plus on admet qu'il faut aussi prendre en compte un autre facteur de ce risque qui est l'énorme impact de l'accident nucléaire majeur comparé à celui d'un crash dans les transports. Il s'en suit "le grand carénage" de nos centrales pour une centaine de milliards d'Euros, car les risques sont bien plus grands que prévus au début. Donc là c'est l'inverse on révise les marges à la hausse par rapport au cahier des charges initial.

De plus cela donne au moins 10 ans devant nous pour la transition énergétique, basée sur d'autres alternatives qu'EPR à moindre risque et plus verte, voire responsable socialement et industriellement et voici les principales :
- la réduction de la consommation d'électricité durable, se confirme chaque année depuis plus de 5 ans (cf bilan RTE et d'autre pays avec les améliorations technologiques: LED et de gestion de conso dite "smart"
- le prix du kWh des systèmes renouvelables avec stockage à différentes échelles et complémentarité de source passe en dessous du kWh nucléaire et fossile en LCOE (chiffrage de référence reconnu mondialement du kWh d'un système électrique sur la durée de vie) et qui baisse chaque années pour les nouveaux systèmes installés à toute échelle individuel à ferme régionale
- le stockage fiable et à faible coût se vérifie à toute échelle : la chaleur se stockait déjà dans les chauffe-eau, maintenant arrive les solutions de murs isolés avec inertie à changement de phase et l'électricité se stocke très bien aussi dans des batteries qu'on sait fabriquer en masse : cf Bloomberg sur la Chine, Tesla USA, etc... : on atteindrait 120 GWh annuel de production de batterie Lithium en 2021 pour les véhicules électrique (http://www.journaldequebec.com/2017/06/28/bien-plus-que-la-mega-usine-de-tesla-la-chine-va-inonder-le-marche-de-batteries-lithium
et en plus les batteries au plomb ne cessent de s'améliorer elles-aussi pour l'usage résidentiel en bâtiment ou quartier - elles représenteront 10 fois plus de stockage que le Lithium et sont déjà 100% recyclables - au point qu'elles sont citées comme exemple d'économie circulaire. Et c'est sans parler d'autres alternatives notamment basées sur d'autres métaux économiques et verts étudiées par la France, les USA et la Chine (NiZn, Zn-air, Sodium-ion, ZnMn, etc...). Il semble que la Chine encore mette le paquet vu que c'est ce qui complète le solaire ou l'éolien où elle est déjà N°1, y compris au niveau des onduleurs ou passage au courant continu.

Finalement, s'il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis, comme cela a été martelé récemment au plus haut niveau du pays cela doit pouvoir s'appliquer aussi aux avis des experts majoritaires.
En effet, ne vaut-il mieux admettre qu'on a un problème énorme et qu'on devrait tourner vers la route du "soleil" et son innovation avec la consommation intelligente d'énergie comme les pays de la COP21, car c'est meilleur pour la société et l'industrie et c'est devenu plus que possible ?
Au lieu de risquer inutilement maintenant une catastrophe nucléaire irréversible pendant plus d'un siècle puisqu'on sait que l'expérience a montré que ça peut arriver.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve étant la pièce essentielle du réacteur, sa qualité doit être impeccable ! Or, celle-ci n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Je n'accepte pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté !

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Je n'accepte pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté !

Refus catégorique d'une mise en danger des populations pour satisfaire les industriels du secteur et les financiers.
Il ne peut être question de prendre des risques avec une cuve et un couvercle déficients dont Areva et EDF savaient que le Creusot n'étaient pas capables de fabriquer un matériel correct. Ce fiasco industriel ne doit pas être imputé aux citoyens français et il est de la responsabilité du président et du ministre en charge de l'industrie nucléaire de refuser cette prise de risque. Nous léguons déjà aux générations futures trop de problèmes inhérents à l'industrie nucléaire, notamment en ce qui concerne les déchets nucléaires.
L'ASN subit les pressions des industriels et des financiers et ne conserve de ce fait qu'un minimum de crédibilité qu'en instaurant cette consultation.

Refus catégorique d'une mise en danger des populations pour satisfaire les industriels du secteur et les financiers.
Il ne peut être question de prendre des risques avec une cuve et un couvercle déficients dont Areva et EDF savaient que le Creusot n'étaient pas capables de fabriquer un matériel correct. Ce fiasco industriel ne doit pas être imputé aux citoyens français et il est de la responsabilité du président et du ministre en charge de l'industrie nucléaire de refuser cette prise de risque. Nous léguons déjà aux générations futures trop de problèmes inhérents à l'industrie nucléaire, notamment en ce qui concerne les déchets nucléaires.
L'ASN subit les pressions des industriels et des financiers et ne conserve de ce fait qu'un minimum de crédibilité qu'en instaurant cette consultation.