Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

La cuve reste un élément essentiel de toute centrale nucléaire, n'est-ce pas ?
Comment peut-il encore être possible, à fortiori après les accidents majeurs récents, de laisser se mettre en fonctionnement une centrale nucléaire, dont on sait déjà qu'elle a des défauts majeurs ? Quelle valeur a la vie humaine par rapport aux enjeux financiers colossaux que représente cette centrale ? Un tel projet n'est ni plus ni moins qu'un crime prémédité !
D'ailleurs, n'y a -t-il pas plus qu'en France qu'on fait encore confiance à Areva et ses centrales ?
L'EPR de Flamanville DOIT ETRE ARRETE ET ENTERRE !!!

En plein contexte d 'écologie et de préservation de l'environnement, la France et son gouvernement doit franchir un cap. Les objectifs fixés par Nicolas Hulot sont intéressant mais aujourd'hui nous manquons de faits marquant. Fermer un réacteur nucléaire est la bonne décision. Sureté et sécurité pour les habitants, préservation de l'environnement pour tous, cette fermeture marquerait une nouvelle ère de l'écologie moderne, le premier pas fort vers une transition énergétique propre.

Quand je parle de frais je parle évidemment des frais financiers mais aussi des risques ! Il y a déjà eu des incidents et on sait que les matériaux ne sont pas totalement sûrs avant même de mettre tout va en route. C'est du suicide, mais on s'en moque ce sera pour les générations futures, nous il faut sauver notre argent... Ou alors est-ce l'orgueil de ne pas reconnaître que l'on s'est trompé ?
C'est un jeux dangereux et pas que pour ceux qui y travaillerons, mais pour des millions de personnes dans parler de l'environnement.

Il est totalement impensable de mettre en route un réacteur nucléaire dont la cuve présente le moindre défaut, idem pour son couvercle !
La France est censé représenter la sureté nucléaire au yeux du monde, ça serait totalement hypocrite d'accepter un tel projet et de continuer à prétendre à cette distinction par la suite.
Il me semble évident que l'organisme chargé de la décision ne me semble pas totalement neutre dans cette affaire vu sa proximité avec les principales entreprises concernés (en l’occurrence EDF et Areva dans ce cas) l'étude de dossier aurait dut être réaliser par un organisme étrangers n'ayant aucune relation avec Areva et/ou EDF pour éviter toute pression et influence quelconque qui induirait un biais certain dans une étude dont l'importance et les enjeux sont bien supérieur à un simple intérêt commercial.
Ne continuons pas à jouer avec une technologie qui peut avoir des conséquences désastreuses et faisons le maximum pour éviter ce genre de dérive maintenant et demain, afin que des incidents comme Fukushima soit un lointain souvenir.

Il semble que toutes les normes de sécurités ne sont pas respectées à propos de la cuve notamment.
D'une façon beaucoup plus générale, l'électricité produite à partir de combustible nucléaire devrait être classée à haut risque, au même titre que celle produite à partir d'énergies fossiles: dans un cas on produit du gaz à effet de serre, dans l'autre on produit des résidus radioactifs à longue durée de vie, qu'on ne sait pas recycler correctement. Leur stockage est très coûteux et le processus de production très dangereux.
Aujourd'hui on est incapable de fermer une centrale! C'est techniquement très compliqué, et les coûts induits sont exorbitants.
Il est vraiment temps de produire de l'énergie propre à partir du vent, du soleil, des courants de marées.
Merci de m'avoir lu.

Un point hautement critique concerne la capacité à mettre en place les surveillances des modes de dégradation et de propagation des éventuels défauts et fissures.
Les contrôles externes ne seront déjà pas simples à mettre en oeuvre, mais alors les contrôles internes ! Comment vont-ils être effectués ? Sont-ils seulement faisables et fiables ?
Tant que ces contrôles n'ont pas été décrits, testés et validés, ils ne peuvent se substituer à une parfaite conformité des éléments qui composent la cuve.
En l'état, le projet de mise en service de la cuve actuelle n'est pas acceptable, même sous surveillance et pour une durée limitée.

S. Perret
Directeur Technique

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA. Dès le moment où la résistance du couvercle est inférieure à la norme, le risque existe et est démesuré, le principe de précaution doit prévaloir, il faut refuser l'autorisation d'exploiter dans ces conditions!

Bonjour,
Le nucléaire est terriblement polluant et dangereux, et éminemment politique.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Comment peut-on se poser un seul instant la question de quoi faire dans ce cas ? L'Être Humain a-t-il perdu complètement et définitivement sa Conscience ???

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Je suis loin d'être un spécialiste du sujet. Je constate simplement le doute existant sur la résistance des matériaux utilisés dans la construction de ce réacteur. Les conséquences d'une négligence du danger seraient, elles, sans aucun doute catastrophiques. Le malheur humain est d'un tout autre ordre et sans commune mesure avec une perte économique. Les sommes considérables investies dans ce type de projet doivent être réorientées vers l'indispensable transition écologique.