Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

La question est donc de savoir si on doit poser une pièce défectueuse (ou pour le moins non conforme) sur la cuve d'une centrale qu'on n'arrive pas à mettre au point, et d'une dimension telle qu'elle présente des caractéristiques de dangerosité extrême, et ce, au moment où tous les indicateurs économiques indiquent qu'il s'agit d'une technologie obsolète. Poser la question démontre à l'évidence que la décision est prise, et il n'y a aucun signal, même faible, qui indiquerait qu'on va arrêter ce train devenu fou.
Ce n'est vraiment pas sorcier de deviner ce qui va se passer en regardant un peu dans le rétroviseur. On ne peut qu'être frappé par les similitudes incroyables qui existent entre la doctrine militaire qui a conduit au désastre de 1940 et la doctrine énergétique qui restera, soyons en sûr, celle de la France jusqu'au désastre économique inévitable sur le sujet.
Rappelons nous:
La sécurité à 100%, certifiée par ce que nos grandes écoles produisent de mieux, que la ligne Maginot devait nous procurer, que le nucléaire nous donnera pour l'approvisionnement en électricité, sans accident évidemment.
L'infrastructure sophistiquée, inexpugnable, centralisée, "en dur", "comme on avait toujours fait", l'excellence française contre la mobilité, la flexibilité, la rapidité, la nouveauté. De fait, l'infrastructure a résisté... en étant devenue obsolète en quelques mois.
La critique interdite (les mauvais français) dans les deux cas, pour ceux qui s'y intéressaient... Et une bonne dose de conformisme et de passivité pour les autres, il faut bien le dire.
L'impréparation criminelle de l'outil industriel quand on veut finalement se réarmer dès 1938 (10 fois moins de machines outils...) / l’Allemagne qui aujourd'hui développe à toute vitesse les technologies de démontage des centrales, les ENR's
La même arrogance des élites (militaires en 40, X-mines aujourd'hui) et des contrepouvoirs qui musèlent le pouvoir politique.
En 40, lancés en catastrophe quand on a réalisé à quel point notre doctrine était dépassée, les chars français de "nouvelle technologie" avaient tellement étaient surchargés de dispositifs que leur poids avait explosé, donc leur consommation, sans qu'on change la taille des réservoirs. Ils sont tous tombés en panne sèche au bout de 4H. Ce ne sont évidemment pas les brillants ingénieurs de l'armement qui se sont faits allumés comme des lapins.
En 2020, l'EPR démarrera cahin-caha aux forceps. On n'a jamais vu un projet de haute technologie avec autant de problèmes dans sa phase de création démarrer sans incidents à répétition. Pour SuperPhenix, une vraie nouvelle génération pour le coup, les premiers incidents étaient arrivés 3 ans après, puis de façon récurrente. Il n'y a aucun scénario du type long fleuve tranquille sur des technologies nouvelles et complexes.
Les interrogations vont commencer à pleuvoir sérieusement au bout de 5 ou 6 ans, 10 ans?
Jamais personne ne prendra la décision de revenir sur cette cuve "douteuse". Elle sera posée, et elle restera en place pour toujours.
Entre temps, le monde de l'énergie aura fini de basculer mondialement en faveur des énergies renouvelables. Le solaire sera descendu à 30 ou 40€ le GW, l'éolien offshore sera devenu hyper compétitif, les batteries Tesla en seront à leur 3ème génération, et la production de l'EPR dépassera largement les 120€. On décidera donc d'un arrêt progressif. En laissant une ardoise pharaonique. Et un pays ayant perdu une fois de plus la bataille de l'innovation et de la modernité. Et là, il n'y aura pas de tribunal à Riom pour juger les coupables du désastre.
Je n'ai qu'une interrogation, à vrai dire. Comment cette décision sera "habillée". Je parie sur un saut vers une nouvelle génération de centrale qui là, va régler tous les problèmes.
J'aurai bien une autre interrogation: que se passe-t-il si une nouvelle catastrophe nucléaire majeur arrive (pas en France, évidemment, ça ne peut arriver qu'ailleurs) et finit par faire basculer les opinions y compris françaises sur le sujet dans ces 5 à 7 prochaines années, où on sera encore engluée économiquement sur cet EPR, et ses petits frères, sans pouvoir stabiliser la technologie, et sans être prêt techniquement et économiquement à passer massivement aux ENR?
Bon, ce ne sont que des experts nucléaires qui pensent que cette éventualité est très élevée. Et comme je ne crois pas les experts...

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La sureté du public doit être la première préoccupation de l ASN qui est le dernier garde fou contre les abus d EDF pour protéger la population. l'exemple de Fukushima monter bien qu'un accident majeur est ruineux et que son cout sera assumé par l'état , c'est à dire nos impôts. Les critères économiques ne doivent pas prévaloir sur le respect de la vie humaine sinon comme au Japon c'est nos enfants qui seront opérés de la thyroïde et sacrifiés à un idéal économique, le nucléaire n'est pas un moyen de sauver notre économie , mais plutôt de la ruiner.
Au delà de purs arguments techniques, la vraie question est faut il continuer d'avancer sur l' impasse du nucléaire, qui en engouffrant des sommes colossales retarde chaque le développement d'énergie propre respectueuses des générations futures
D'un point de vue strictement technique, comment se baser sur des essais réalisés par EDF pour valider une cuve d'une réacteur d'un nouveau type et qu Areva n'a pas encore réussi a faire fonctionner en Finlande?
Puisqu' EDF et Areva ont déjà fait preuve de manque de transparence , voir de dissimulation et falsification de documents concernant la sureté des pièces de réacteurs nucléaires, il parait indispensable qu'un organisme vraiment indépendant soit doté de moyens de contrôle efficaces et incontestables.
En conclusion l'économie de doit pas se développer au détriment du respect de l'homme, et ce critère doit prévaloir dans la décision de l'ASN.
Messieurs et Mesdames de l'ASN nos enfants comptent sur vous.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Ce n'est pas le lendemain d'une catastrophe nucléaire qu'il faut prendre les bonnes décisions mais maintenant.
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel.Elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Ne mettez pas en danger la vie de millions de gens juste pour un délai à respecter ou pour une histoire d'argent.
Mesurez bien l'importance,l'ampleur de votre décision finale.Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations.
Le chantier doit être arrêté.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Comment leur faire confiance ? La protection des citoyens, tant courtisés en période électorale, doit être la priorité de l'Etat ! Les intérêts financiers de l'industrie nucléaire ne doivent pas entrainer des risques non contrôlés qui peuvent affecter la population, dont la vie perdrait de son sens, ni engendrer un problème de santé publique plus onéreux que les gains à court terme (maladie, handicap, , perte de productivité à l'échelle nationale, décés...).

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer, ni financièrement, ni par une atteinte à notre santé (déjà mise à mal par d'autres lobbies), le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Dans l'industrie nucléaire comme dans toute industrie, les normes téchniques de sécurité , si strictes soient elles, restent par nature "approximatives",Le risque zéro n'existant pas .
Avec l'industrie nucléaire, le risque étant MAJEUR de par la gravité des conséquences des accidents sur l'environnement biologique,et dans des
échelles de temps si grandes, il serait totalement IRRESPONSABLE et potentiellement CRIMINEL de déroger,de transiger,pour quelques raisons que ce soit ( financieres, politiques,marketing ou autre.....) aux normes techniques de sécurité déjà par nature relatives et insuffisantes .
Il est totalement inadmissible d'envisager d'adapter les normes aux problémes ou erreurs rencontrées dans la construction de réacteurs par essence DANGEREUX et dont la justification reste par ailleurs sérieusement discutable et discutée ( téchniquement,économiquement et démocratiquement )
En aucun cas ,la cuve ( coeur du système) présantant le moindre doute ne doit etre validée et installée, le chantier doit etre arrété et des bilans
doivent etre fait en toute objectivité.
La fuite en avant de l'industrie nucléaire maintenant confondue de tricherie et d'occultation sur les normes de sécurité, et de magouilles financieres doit cesser et l'ASN doit avoir le courage d'etre à la hauteur de son rôle face aux diverses pressions d'interrets particuliers immédiats sans rapport avec l'interret général et le respect des générations futures.
Comment pourrons nous regarder nos petits enfants en face ?
Inactif aujourd'hui, radioactifs demain !

J'approuve les remarques faites par Greenpeace:"

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA. 

Bonjour,
Si la qualité de la cuve d'une centrale nucléaire ne répond pas au cahier des charges qui permet d'assurer la sécurité, les pièces en cause doivent être refaites à la charge soit du fabricant, soit du donneur d'ordre.
D'autre part, est-il vraiment nécessaire de construire un EPR quand on se rappelle tout l'argent dépensé par exemple pour Creys Malville et les dangers que cela représentait.
À une époque où les énergies renouvelables sont en progression de partout, il me semble qu'il est temps d'arrêter des projets pharaoniques tels que l'EPR. D'autant plus si en plus on n'est même pas certains de la sûreté d'une telle installation.
Cette "erreur" à propos de la qualité ne doit pas être prise en charge par les citoyens, et donc par l'Etat, mais par les responsables AREVA et EDF.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Cette cuve ne doit pas être mise en service! AREVA savait que l'usine du Creusot n'était pas en mesure de livrer des pièces impeccables, elle a passé outre. Aujourd'hui AREVA et EDF exercent un chantage scandaleux pour imposer quand même la pose et le fonctionnement de cette cuve. Ils ne seront pas en mesure d'en réparer les conséquences. Je n'ai plus aucune confiance dans ces entreprises. Nous n'avons pas à subir leurs erreurs. Nous ne voulons pas prendre le risque d'un nouvel accident nucléaire.