Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

J'aimerais répondre d'une manière concise et détaillée.

Concise: l'ASN doit respecter le principe de précaution, et interdire la poursuite du chantier de l'EPR.

Détaillée:

Lancer une consultation sur un sujet aussi important aurait mérité une période de consultation plus pertinente: 80% des 65 jours dédiés à la consultation sont durant les grandes vacances !! Bravo !
Lancer une telle consultation, avec une réelle volonté de sensibiliser un très large public à cette consultation, aurait mérité une publicité à minima sur les chaînes publiques, un mois à l'avance, et durant la période de consultation.

Mais, bien évidemment, comme l'immense majorité des consultations publiques, la volonté n'est pas de recueillir l'avis du plus grand nombre après avoir fourni des informations objectives et contradictoires, via des débats qui vont au fond des choses et accessibles à tout le monde, mais simplement de "donner l'impression qu'on est attentif à ce que pensent les citoyens concernés par tel ou tel projet".

Donc, lancer une telle consultation en plein été, c'est encore une fois un manque de respect des citoyens.
(Et même s'il est force de constater que les citoyens français sont plutôt endormis et conditionnées dans leur pensée, le cumul de mensonges et de décisions incohérentes prises sans leur consentement va mener à leur révolte ... il y en a plus pour longtemps.)

Enfin, ceux et celles qui comme moi s'intéressent de très près aux questions énergétiques, aux brevets dans le domaine de la production d'énergie, et aux innovations technologiques, savent parfaitement que l'énergie nucléaire, c'est du passé car dépassé par les énergies renouvelables connues et surtout les énergies renouvelables émergentes inconnues du grand public et même de la plupart des décideurs.

Cette filière nucléaire est condamnée, alors autant que l'état et les décideurs politiques d'Areva (présents et surtout anciens) assument le gouffre financier abyssal existant et à venir (surcoût des chantiers EPR, affaire URANIM*, coût du démantèlement des vieilles centrales, coût du stockage des déchets), et les décisions inopportunes qui ont fragilisé la sécurité de nos installations nucléaires françaises et mis AREVA dans un gouffre financier .

Qu'on en finisse avec cette production d'énergie ultra dangereuse en cas d'accidents majeurs (on ne pas dire qu'on manque d'exemples), polluante dans le présent (rejets dans l'eau de particules radioactives) et dans le temps.

Au Japon, actuellement, TEPCO s'apprête à relarguer dans l'océan pacifique les 770 000 tonnes d'eau filtrée par un système de filtration qui ne laisse soit-disant que quelques traces de tritium, inoffensif pour l'eau, la faune et la flore marine, à en croire cet "expert" du SFEN (société française de l'énergie nucléaire) (https://www.youtube.com/watch?v=JzZDSej5Agc), qui met en avant l'incroyable capacité des japonais à mener des chantiers très complexes depuis l'accident de Fukushima. > sans nucléaire, pas d'accidents, pas de chantiers complexes de sauvetage, pas de conférence à faire sur le sujet ;) ! !!
Un organisme technico-scientifique international neutre et donc objectif aurait du s'occuper du suivi de opérations suite à l'accident de fukushima et donc valider entre autres les résultats de ce process de filtration de l'eau ! !
En effet, comment croire à l'indépendance de l'organisme de contrôle qui valide l'efficience du filtrage censé éliminer la plupart des isotopes radioactifs de l'eau contaminée stockée sur le site de fukushima ?

* Affaire URANIM
C’est dans le cadre de cette seconde enquête que Gérald Arbola (ex nr 2 du directoire d'areva) est poursuivi, tout comme Anne Lauvergeon, l’ex-présidente d’Areva, mise en examen pour « présentation et publication de comptes inexacts » ainsi que « diffusion de fausses informations », et l’ex-directeur financier du groupe, Alain-Pierre Raynaud, pour « complicité ». L’ancien coprésident du comité d’audit d’Areva, René Ricol, a été quant à lui placé mercredi sous le statut intermédiaire de témoin assisté.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/02/24/rachat-d-uramin-mise-en-examen-de-gerald-arbola-ex-numero-deux-du-directoire-d-areva_5085261_3212.html#lL0SArzKlDPbvpxV.99

Olivier Fric, homme d’affaires et époux d’Anne Lauvergeon, l’ex-présidente du directoire d’Areva, a été mis en examen pour délit d’initié et blanchiment, a annoncé une source judiciaire, mercredi 30 mars, confirmant une information du Parisien. Il aurait bénéficié d’informations privilégiées sur le rachat par le groupe nucléaire français, en 2007, de la société minière canadienne UraMin pour 1,8 milliard d’euros. Un actif intégralement déprécié quatre ans plus tard.
Contacté par Le Monde, l’avocat de M. Fric, Mario Stasi, confirme cette mise examen. Les magistrats ont en effet estimé qu’il avait bénéficié d’informations privilégiées sur l’offre publique d’achat d’Areva sur UraMin et qu’il en avait profité pour acheter puis revendre des titres en réalisant une plus-value d’environ 300 000 euros.
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/30/areva-uramin-l-epoux-d-anne-lauvergeon-mis-en-examen-pour-delit-d-initie-et-blanchiment_4892274_1653578.html

ps: https://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/complement_enquete_2011/nucleaire_francais_enquete.htm
& http://www.observatoire-du-nucleaire.org/

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ?

Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

L'histoire a montré que dans le nucléaire comme dans toute industrie technologique, l'improbable peut parfois se produire. Même si la probabilité est infinitésimale, les conséquences d'un accident sont elles bien trop importantes (surtout lorsque l'on parle de la cuve du réacteur, première barrière de défense contre les produits radioactifs).
Des spécifications précises avaient été formulées pour permettre un fonctionnement sûr. Le fait qu'Areva ait, par négligence, non respecté celles-ci ne devrait pas permettre d'abaisser le standard attendu.
En outre le fait qu'Areva et EDF bien qu'étant conscients des problèmes aient poursuivis l'installation (dans une espèce de fuite en avant permettant de faire pression sur l'ASN et le public par des raisons économiques) ne participe pas à donner une impression de probité dans cette affaire.
Le nucléaire doit faire encore partie de notre mix énergétique pour les dizaines d'années à venir. Il est donc impératif qu'il s'appuie sur les meilleurs standards de sécurité.
L'ASN doit résister aux pressions économiques et envoyer un message fort. Les spécifications ne sont pas une vague indication que l'on respecte si on en a envie. On ne saurait jamais transiger avec la sécurité du territoire national !

Pourquoi s'obstiner dans cette direction? Le nucléaire a fait les beaux jours de la France dans le monde technologique et scientifique. Mais la société a changé. Nos connaissances démontrent qu'il faut engager une transition ferme vers d'autres énergies. L'ASN est comme toute institution de contrôle, un acteur indispensable dont l'avis n est jamais retenu dans les décisions de l'Etat français. Alors oui la question ne se pose pas, stoppons les travaux de l'EPR pour financer les énergies renouvelables et propres. C'est une véritable litanie, il faut sans cesse s'exprimer sur le même sujet. Mais la répétition a du bon parfois pour être entendu : ARRETONS LES FRAIS DU NUCLEAIRE.

Cessez un peu de jouer avec nos vies et la vies de toutes les générations futures ! Ou alors l'argent vous semble plus important que la vie des autres ?

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies.
Le chantier doit être arrêté !
Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA. 

La Fée électricité Zoufris Maracas
Pour un peu d’électricité on hypothèque l’humanité
pour quelques heures de kilowatts
on se retrouve à quatre pattes
prêt à se faire sodomiser par la fée électricité
qui nous ferai tranquillement vendre notre femme et nos enfants.
les petit gars de l’EDF
disent que le vent ça suffit pas
que le soleil c’est pas bézef que l’hydrolien çà marche pas
pour assurer le samedi la consommation d’énergie
y a rien qui peut mieux faire l’affaire
qu’une bonne vielle centrale nucléaire.
Une terre par tête mais tous la gueule parterre (quarto)
Car ce qu’ils oublient de vous dire pour le meilleur comme pour le pire
c’est qu’le cadeau qu’ils vous ont fait il va falloir s’en occuper
pour vos enfants ça peut aller
vous aurez l’temps d’leur expliquer
qu’z’êtes fait niquer sur une affaire du nom de centrale nucléaire
mais les enfants de vos enfants les p’tits enfants de vos p’tits enfants
allez leur dire, la belle affaire
qu’ils en ont pour cent millénaire …
Des générations d’enfilés par la fée électricité
pour que notre foutue société puisse regarder sa télé

Une terre par tête mais tous la gueule parterre (quarto)
Pour quelques tonnes de CO2
On hypothèque l’humanité On s’échange ça comme on peut
Au rendez vous de l’OMC Pour quelque baril de pétrole
On butterait la terre entière
Mais mon confort et ma bagnole
Mérite bien une petite guerre Pour une centaine d’abrutis
Qu’on a trop longtemps laissé faire Des businessmen et des nantis
Qui évoluent en hautes sphères
Des politiques ramollis
Des industriels grabataires on se retrouvent tous punis,
Tous la gueule parterre

Une terre par tête mais tous la gueule parterre (quarto)

Paroliers : Vincent ALLARD / Vincent SANCHEZ / François CAUSSE
Paroles de La Fée électricité © Raoul Breton Editions, Un Week End A Walden