Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Bonjour

Merci à l'ASN et à M Chevet pour son rôle, ... et pour son courage.

Je suis globalement très inquiet par la filière nucléaire française, pas nos 19 réacteurs qui vont casser leur 40ème anniversaire sous ce quinquennat, par les accidents multiples, par la première historique qu'a constitué la fermeture de 21 réacteurs fin 2016, par les faux certificats décelés chez Creusot Loire mi 2016 et le silence médiatique sur cette affaire gravissime. Y aura-t-il des sanctions individuelles contre les fraudeurs si leur fraude est confirmée, contre la société qui les a poussés à la fraude ? Vu l'enjeu du nucléaire il faut que la sanction soit exemplaire.

Les informations que j'ai lues sur la pièce incriminée en font un élément absolument essentiel de la sécurité d'un EPR qui pour le moment est globalement un désastre.

Le principe de précaution est non négociable sur le nucléaire.

J'en profite, l'ASN a-t-elle un rôle de tutelle sur EDF ? Les comptes de ce groupe sont ils fiables, je pense ici à la note 28 du rapport annuel, aux provisions pour risques, et notamment pour démantèlement, qui semblent étrangement légères lorsque comparées à des concurrents tels EON. Qui réalise les audits pour déterminer ses provisions ? Y a-t-il plusieurs audits ? Contradictoires ? Sont-ce des audits de complaisance ?

Si les comptes n'étaient pas fiables sur cette évaluation ce serait un scandale potentiellement énorme... Surtout au moment où le réveil de l'opinion publique, je l'espère, va nous diriger vers le démantèlement, il ne faudrait pas découvrir que le coût réel sera un multiple, que le prix de l'électricité nucléaire a été mal "pricé" depuis de longues années et que notre électricité nucléaire aurait été vendue à pertes .... Socialisation des pertes, privatisation des résultats ???

Merci encore à l'ASN, continuez votre rôle de contre pouvoir régulateur

On ne devrait même pas en être arrivé là et il est ahurissant qu'il faille demander un avis, avec une telle anomalie, il est tout bonnement impensable de continuer. C'est hallucinant, le nucléaire aurait peut être été une énergie valable si on n'avait pas joué aux apprentis sorciers, cette civilisation est trop jeune et immature pour jouer avec ce type d'énergie, nous sommes peu capables de la contrôler et nous ne savons même pas comment gérer les déchets. Que vont devenir les générations futures ?!!! Utilisons ce qui existe et de moins instable tel que le solaire, tel que le vent, ou l'eau sans dénaturer ou polluer le paysage, la faune et la flore bien évidemment ! Donc stop à l'EPR et au nucléaire !
Stéphanie

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !

Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Depuis que la France a décidé de se concentrer dans le nucléaire, elle n'a cessé d'imposer cette idée fixe aux parlementaires, au élus et au peuple quitte à leur faire croire que nos techniciens étaient capables de maîtriser l'ensemble de la filière sans même se poser la question des déchets et de l'après nucléaire dont nos enfants, petits-enfants et toutes les futures générations vont hériter! Il est temps de stopper cette course folle et mortifère. Merci de mettre un frein à toute cette entreprise sans avenir. Qui sera responsable en cas de catastrophe dans 10, 20, 30 ou 1000 ans? Utilisons et investissons nos énergies dans des énergies propres et renouvelables. Merci.

je ne répéterai pas les motifs techniques : en connaissance des risques c'est une question morale qui se pose : faudra-t-il attendre "la" catastrophe pour que les "responsables" prennent enfin la seule décision qui soit RESPONSABLE en matière de nucléaire : arrêter de jouer avec ce feu là. Il y a eu d'autres exemples avant (dont le Concorde... une de nos "fiertés nationales") qui ont montré que l'obstination a ses limites.
Depuis plus de 40 ans aucun moyen valable pour débarrasser les générations futures des déchets n'a été trouvé, on sait l'ampleur des conséquences d'un accident pour les populations, sans parler du coût pour l’État (et donc nous !!!) alors qu' on a une excellente centrale gratuite qui marche très bien : le soleil.... alors pourquoi s'obstiner ??????.... le slogan communiste a raison : leurs profits valent-ils plus que nos vies ????

Lorsque on essaye d'oublier les catastrophes passée, on est condamné à les revivre. Mettre en danger des millions de vies pour économiser quelques centaines de milliers d'euros...
Le principe de précaution doit prévaloire coûte que coûte ! Une pièce défectueuse, qui plus est une des plus importante de la structure de la centrale, ne peut rester en place plus longtemps. Elle a déjà montré des signes de fatigue avérés et ne répond plus d'hors et déjà aux normes de sécurité.
Ne cédez pas aux Lobbies, ne cédez pas à l'argent.
L'histoire se souviendra de vous.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

· La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
· Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
· La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
· Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.