Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Consultation 2017.07.057

La seule justification de la filière nucléaire est d’atteindre avec certitude le risque zéro. Vous savez parfaitement, compte tenu des défauts avérés de la cuve que le risque a été au contraire aggravé et que les responsables sont en voie de le prendre pour nous et nos enfants. Je m’y oppose de la manière la plus claire. Cette cuve ne doit jamais être mise en service. Même provisoirement car, en plus des risques, ce choix aurait des conséquences ruineuses. Personne de censé ne peut s’engager dans une telle direction.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Après Tchernobyl, Fukuchima et toutes les désastres inconnus nous n'avons pas le droit de faire prendre des risques supplémentaires aux générations futures.

Bonjour,
Une anomalie sur une pièce aussi importante devrait être évitée, surtout lorsque celle ci touche de très près la sécurité du fonctionnement d'un EPR. En effet cette cuve doit posséder des caractéristiques très spécifique dans sa composition ("Les anomalies constatées relèvent d’un phénomène bien connu de ségrégation des atomes du carbone que l’on ajoute au fer lors de la fabrication de l’acier. David Rodney, physicien spécialiste des métaux, décrit le risque de rupture : « Le fait qu’il y ait une concentration en carbone un peu trop importante dans certaines pièces des centrales nucléaires les rend à la fois plus dures et plus fragiles, d’autant que la résilience de l’acier diminue du fait du bombardement par les neutrons. En fonctionnement normal, cela ne pose pas de problème ; mais, en cas d’arrêt d’urgence du réacteur, la baisse de la température entraîne une contrainte forte sur les matériaux. » Alors que la teneur en carbone n’aurait pas dû dépasser 0,22 %, celle mesurée par Areva était par endroits de 0,30 %." Cf monde Diplo du mois de Mai) qui vont immédiatement affecter son comportement dans les conditions pour lesquelles elle a été conçue ("« La rupture doit être exclue », dit avec force le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), M. Pierre-Franck Chevet, devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Ce 25 juin 2015, les élus sont sidérés par la découverte des défauts de fabrication de la cuve déjà installée dans l’EPR (1), réacteur dit de « troisième génération », en construction à Flamanville (Manche). Alors que dès 2007 l’ASN a demandé à l’entreprise de procéder à des essais pour pouvoir prononcer la conformité de ces pièces à l’exigence de qualification technique (2), ceux-ci n’ont eu lieu qu’en octobre 2014, sur une calotte similaire initialement destinée au marché américain. Et les résultats communiqués au printemps 2015 s’avèrent désastreux : la résilience de la cuve se limite par endroits à 36 joules et en moyenne à 52 joules, quand la réglementation en impose un minimum de 60 (3). C’est une avarie de premier ordre pour un chantier pharaonique." Cf là encore le Monde Diplomatique du mois de Mai).

La sécurité de vos compatriotes, camarades, concitoyens et contribuables est en jeu, ainsi que l'avenir politique de cette technologie dépassée.

Cordialement.

A travers Greenpeace, je dénonce :

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Bon je pourrais copier-coller les éléments de langages de Greenpeace (car c'est depuis leur site que je suis parvenu à cette consultation), cependant je préfère donner mon ressenti de citoyen. Vous vous rappelez surement que Nokia a été longtemps le leader du téléphone portable. En s'obstinant à utilisant une technologie dépassée, cette société a manqué un tournant essentiel de l'évolution de nos modes de consommation. Aujourd'hui Nokia ne fait plus de téléphones portables (ils ont recentré leur activité sur le réseau). Avec ses EPR, la France est le Nokia de l'électricité.