Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Il est reconnu par l'ASN que ce couvercle de cuve n'a pas la solidité suffisante mais il est accepté son utilisation pendant le temps de la production de celui de remplacement, 7 ans ... pour peu que la production de ce nouveau couvercle ne prenne pas de retard ... qu'il soit plus conforme au cahier des charges que celui actuel ... pourquoi d'ailleurs le serait-il alors que cela n'a pas été la cas du premier ? ... La malfaçon était volontaire ? On imagine que non ... Jeu dangereux avec les limites pour des raisons politiques / de gros sous. Franchement ce n'est pas sérieux avec toutes ces vies en jeu... La fission nucléaire n'est pas une technologie raisonnable. Il n'est pas sérieux de prendre des responsabilités si grandes sur tant de milliers d'années alors que nous ne sommes pas même capable d'un comportement responsable aujourd'hui comme hier, dans cette course permanente à la puissance et au pouvoir. Arrêtez.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La qualité de la cuve n'est pas conforme à ce qui était prévu au départ.
On ne modifie pas les critères de qualité au fur et à mesure des avancées du chantier et des intérêts en jeu . Cela est contraire à toute évaluation scientifique et rigoureuse. Cela va à l'encontre de la sécurité de l'ensemble de nos concitoyens et plus particulièrement des habitants de la région.
Il vaut mieux stopper un projet à temps même si cela coûte que de mettre en danger des vies humaines et notre environnement.
Une fois la cuve lancée il sera trop tard pour faire marche arrière! Pensez-y!

« Les composants [de la cuve] n’ont pas les caractéristiques requises initialement lors de la conception par le fabricant ». Cette affirmation justifie à elle seule que l’ASN ne valide pas la mise en service de celle-ci par l’exploitant. Toute remise en cause des marges de sécurité initiales serait une prise de risque inacceptable et affecterait durablement la crédibilité de l’ASN.

« Le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles du carbone [..] a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées par Areva NP, alors qu’il existait des techniques disponibles permettant de s’affranchir de ce risque ». Il convient par la même occasion de mettre un terme à un désastre industriel qui, comme le rappelle régulièrement la Cour des comptes, coûte très cher au contribuable. Mais ceci est une autre histoire ...

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Madame, Monsieur,

J'ai noté que le conseil de l'ASN émet des réserves sur la qualité de la cuve et du couvercle. Ces réserves seraient levées si les pièces défectueuses sont remplacées dans dix ans faute de pouvoir le faire tout de suite.
Puisque défaut il y a, je pense que la réserve du conseil de l'ASN doit être maintenue tant que la centrale ne répond pas au minimum aux critères et normes en vigueur et à venir.
Les critères financiers ne devraient pas avoir de poids au regard des critères de santé et sécurité humaine.
Ainsi je pense que la centrale ne doit démarrer qu'en étant fiable à un niveau maximale de sécurité ( critères de qualité, critères de risques) et non à un niveau optimal (critères financiers et critères politiques pondèrent dans ce cas le critère sécurité.
J'ajoute que le recyclage des produits de fission radioactifs par sur régénération (Super Phoenix) n'a pas fonctionné. Ces produits de fission radioactifs sont des déchets ultimes et dangereux même confinés. . La solution serait elle de ne plus en produire ?
Dans les circonstances je soutiens l'ASN dans un maintien de sa réserve jusqu'au remplacement des pièces non conformes.

Jean-Claude Zeziola

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Le nucléaire n'a plus du tout le vent en poupe dans le monde ; alors avant un désastre au mieux financier, arrêtons les frais
Tchernobyl, Fukushima, fin de la liste
STOP EPR ! STOP Nucléaire !