Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)
13/09/2017 00:09
Consultation Avis ASN Flammanville errata
Dernière phrase lire: "avant la possible catastrophe" au lieu de "avec la possible cata..."
13/09/2017 00:09
La vie humaine avant les intérêts économiques
Que l'ASN prenne vraiment ses responsabilités. A-t-elle été mise en place pour la protection de la population ou pour rendre un avis conforme aux intérêts stratégiques et économiques que représente l'industrie nucléaire en France? Auquel cas son statut d'autorité "indépendante" ne serait qu'un faux semblant. Ou bien s'est -elle fait "tordre le bras" pour rendre un avis finalement positif après le constat de non conformité de la cuve et du couvercle de l'EPR? Ni Flamanville ni Hinkley. Ne prenez pas le risque de mettre en service une centrale dont la pièce maitresse est défectueuse selon les critères que vous avez vous même établis. Je n'admets pas que les normes de sécurité fixées pour la construction et l'exploitation des centrales nucléaires ne soient pas respectées uniquement pour raisons financières. Si cette consultation en est vraiment une, prenez en compte la majorité d'avis négatifs qu'elle comporte et saisissez l'occasion pour lancer un vrai débat public sur la poursuite ou non de la mise en service de l'EPR.
13/09/2017 00:09
Cuve EPR
Si un accident se produit avec l'EPR, ce serait la fin de l'industrie nucléaire...
13/09/2017 00:09
Prudence...
Bonjour,
Je suis très préoccupée par la décision qui pourrait être prise par l’ASN concernant la mise en service de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, qui présente une anomalie de fabrication.
En effet, les précédents dans l’histoire de cette pièce mettent en doute la capacité d’EDF à gérer de manière sérieuse la sécurité et la qualité de ses équipements. Comme vous ne l’ignorez pas, l’ASN avait déjà signalé à EDF, dès 2005, des écarts et incidents concernant la forge Le Creusot, et lui avait demandé de prendre ses reponsabilités pour assurer la qualité des pièces pour une utilisation sécuritaire. Responsabilités qu’EDF n’a pas prises, et dont le défaut de la cuve de l’EPR est une conséquence.
Dans le rapport ci-joint, vous indiquez « Pour autant, l’anomalie de la composition chimique de l’acier conduit à une diminution des marges vis-à-vis du risque de rupture brutale. L’ASN considère par conséquent nécessaire qu’EDF mette en œuvre des contrôles périodiques supplémentaires afin de s’assurer de l’absence d’apparition ultérieure de défauts. L’ASN constate que de tels contrôles sont réalisables sur le fond de la cuve et considère qu’ils doivent donc être mis en œuvre. »
Etant donnés les éléments présents, on peut légitimement s’inquiéter de la mise en œuvre réelle de ces contrôles. EDF/Areva n’ayant pas prêté attention aux précédentes mises en garde de l’ASN, qu’en sera-t-il de celles-ci ? Une fois la cuve et l’EPR mis en marche, quelle sera la marge de manœuvre encore possible ? Quelle marche arrière ?
Autoriser la mise en service de la cuve serait donner un blanc-seing à EDF et considérer ses négligences passées comme acceptables. Cela n’augure rien de bon pour la suite.
L’ASN y perdrait d’ailleurs toute crédibilité.
Egalement l’incident du 11 juillet dernier à Flamanville avec protocole non suivi. Comment garantir dans ce cas notre sécurité avec tant d’incidents et de négligences ?
13/09/2017 00:09
Autorisation de mise en fonctionnement de la Cuve EPR
Je m'y oppose formellement étant donnés les risques encourus pour la population et le peuple français!!!
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
CUVE EPR
ll est inadmissible d'utiliser une cuve avec des défauts .
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
Bien respectueusement,
Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
Professeur de Physique et de Chimie
12/09/2017 23:09
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville : décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015
Monsieur le directeur de l'ASN,
La cuve et le couvercle doivent être mis au rebut immédiatement car l'acier est non conforme et la cuve peut rompre.
Dans sa lettre du 14 décembre 2015 au président d’Areva, le président de l’ASN écrit :
« Je considère que le dossier de qualification technique que vous avez présenté pour les calottes du fond et du couvercle de la cuve de Flamanville 3 montre que le risque d’hétérogénéité dû aux ségrégations majeures positives résiduelles, phénomène métallurgique connu, a été mal apprécié et ses conséquences mal quantifiées. Je considère donc que l’exigence de qualification technique n’est pas respectée et que vous n’avez pas fait le choix de la meilleure technique disponible pour la réalisation des calottes de la cuve de l’EPR ».
Dans ces conditions, la mise en service de la cuve de l’EPR ne peut pas être autorisée car cela déroge au principe de défense en profondeur.
En aucun cas il ne peut y avoir rupture d'une cuve de réacteur. En aucun cas il ne doit y avoir un Fukushima à Flamanville, juste à côté de la Hague.
Un tel scénario n'est même pas prévu, même pas anticipé car le principe de défense en profondeur est inviolable (et c'est bien pour cela qu'il existe).
Mais, dans la même lettre, le président de l’ASN propose à AREVA une voie détournée :
« Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ».
Et c'est là qu'il y a un gros gros gros problème.
Très opportunément, un décret du 1er juillet 2015 et son arrêté d’application du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires, dont font partie les cuves des réacteurs, fait bénéficier d’un régime dérogatoire l’application des règles de conformité des équipements sous pression nucléaires. Voici ce que permet cet arrêté :
« En application de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement, en cas de difficulté particulière et sur demande dûment justifiée, assurant notamment que les risques sont suffisamment prévenus ou limités, l’Autorité de sûreté nucléaire peut, par décision prise après avis de la Commission centrale des appareils à pression, autoriser l’installation, la mise en service, l’utilisation et le transfert d’un équipement sous pression nucléaire ou d’un ensemble nucléaire n’ayant pas satisfait à l’ensemble des exigences des articles L.557-4 et L.557-5 du code de l’environnement, du chapitre VII du titre V de la partie réglementaire du code de l’environnement et du présent arrêté ».
Il est difficile de ne pas voir dans la publication de ce décret, signé par le premier ministre et les ministres concernés, et de son arrêté d’application, l’invention d’une procédure ad hoc pour éviter des difficultés à EDF et Areva.
C'est bien la preuve que tout cela ressemble à un crime en bande organisée digne de la mafia avec des pressions titanesques de la part du lobby pro-nucléaire prêt à tout pour parvenir à ses fins.
C'est bien la preuve que le gouvernement oligarque (un décret n'est pas démocratique) avec la complicité de la technocratie X-mine et de la ploutocratie a trafiqué le code de l'environnement, pourtant sensé protéger l'environnement et les populations et non pas de les détruire (ce qui le détourne à 180° de son rôle, de son utilité et même de sa raison d'être) afin de poursuivre le projet de l'EPR coûte que coûte.
Ce qui fait le plus mal au cœur, c'est la complicité de l'ASN (de l'époque) puisqu'elle a indiqué à AREVA la bonne recette à suivre pour pouvoir faire tordre le cou au principe de défense en profondeur : « Vous devrez en conséquence déposer une demande au titre de l’article R. 557-1-3 du code de l’environnement ». En agissant de la sorte elle va à l'encontre de sa mission de service public qui est de garantir la sûreté des installations et la sécurité des populations en toute indépendance et en toute circonstance.
Monsieur le Président de l'ASN, je vous demande solennellement de revenir sur votre décision. Le principe de défense en profondeur ne doit pas être violé. C'est votre rôle que de le faire respecter. Il y va de la sureté de l'installation et des populations. Il y va de l'avenir de la France. Il y va de l'avenir des Européens. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il en va de votre mission. Soyez courageux. Prenez la bonne décision. Il est encore temps de le faire.
Ne tenez plus compte de cet article R. 557-1-3 du code de l’environnement. C'est un article honteux qui va à l'encontre de ce que devrait être le droit de l'environnement et qui le défigure. Le droit de l'environnement est encore petit, fragile et vulnérable. Cet article R. 557-1-3 est comme une lame de rasoir qu'on lui porte au visage et qui lui laissera une cicatrice toute la vie. Evitez-nous l'horreur irréversible de l'accident nucléaire qui coûtera infiniment plus cher que les quelques 10 (Flamanville) + 10 (Chine) + 20 (Angleterre) + 10 (Inde) = 50 milliards de perdus. 50 milliards, ce n'est rien par rapport à 1000 milliards pour une catastrophe qui de toutes manières ne sera jamais réparée puisqu'irréparable par nature. Laissez grandir les énergies renouvelables, laissez grandir les économies d'énergie, laissez grandir le droit de l'environnement, laissez grandir nos rêves pour qu'un jour ils puissent devenir grands, beaux et forts.
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme »
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Avec tous mes remerciements pour nous, pour nos enfants, pour les générations futures ainsi que pour cette consultation publique,
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Emmanuel HOURDEQUIN
Docteur en Physique
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Sommaire de la consultation
- Introduction
- Modalités de la consultation
- Documents à consulter
- Les contributions des internautes
- Que permet le module de participation du public ?
- Quelles sont ses fonctionnalités ?
- Pourquoi créer un compte sur le site de l'ASN ?
- Confidentialité
Date de la dernière mise à jour : 09/11/2021