Projet d’avis relatif au dossier d’options de sûreté de l’installation de stockage de déchets radioactifs Cigéo

Le nucléaire est en fin de vie, et sera prochainement abandonné pour ce qui est de la fourniture d’électricité. La mouvance antinucléaire n’y sera pour rien, c’est le réalisme économique qui nous y conduira.
En attendant, des tonnes de déchets radioactifs seront léguées aux générations à venir, illustrant la décadence de notre civilisation, incapable de prendre sérieusement en compte sa pérennité.
Croire que nous sommes capable de prévoir ce qui se passera dans des milliers d’années, est pour le moins d’une prétention infinie, et sans doute intellectuellement malhonnête.
Le minimum que puisse faire notre génération, est de laisser la possibilité aux suivantes, d’intervenir en cas de problème, même si cela implique d’assumer une culpabilité qui sera historique.
Aucune solution n’est aujourd’hui satisfaisante pour gérer ces déchets (incapacité avérée de neutraliser leur radioactivité) et la solution la moins mauvaise est certainement le stockage en subsurface. L’urgence est surtout d’arrêter d’en produire … mais certainement pas de cacher la poussière sous le tapis en espérant que nos descendants oublient notre incurie.

La loi n° 91-1381 du 30 décembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs, dite loi Bataille La loi Bataille concerne les combustibles usés et les déchets ultimes issus du traitement des combustibles usés, ainsi que d'autres déchets de moyenne activité et à vie longue (déchets de procédé, sources scellées, déchets historiques).
Cette loi trace les contours d'un programme de recherche à réaliser pendant quinze ans et énonce que le Parlement devra se voir remettre en 2006 un rapport global d'évaluation de ces recherches. Trois axes de recherche ont été définis:
« - la recherche de solutions permettant la séparation et la transmutation des éléments radioactifs à vie longue présents dans ces déchets ;
- l'étude des possibilités de stockage réversible ou irréversible dans les formations géologiques profondes, notamment grâce à la réalisation de laboratoires souterrains ;
- l'étude de procédés de conditionnement et d'entreposage de longue durée en surface de ces déchets. »

Le cadre législatif introduit par la loi Bataille a été profondément rénové en juin 2006, à l'issue de la période de 15 ans maximum prévue par la loi Bataille pour rendre compte de l'évaluation des recherches sur la gestion des déchets radioactifs. Ainsi, ont été adoptées :
• la loi n°2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, qui établit notamment le régime des installations nucléaires de base.
• la loi n°2006-739 du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs.

Cette dernière loi a retenu le principe du stockage profond, intégrant le principe de réversibilité. Ce principe permettra, en fonction des connaissances acquises, de pouvoir assurer un autre traitement à ces déchets qu’un stockage.
Cette solution constitue actuellement la seule voie sûre pour garantir une parfaite sécurité des populations vis-à-vis des déchets radioactifs et permettre toutes les options possibles pour le futur.

Il est plus que temps de prendre une décision favorable concernant ce projet CIGEO.

Ne rien faire comme le proposent les opposants à ce projet est certainement la pire solution.

Aux côtés des associations locales, qui ont déjà interpellé Nicolas Hulot dans une lettre ouverte, le Réseau “Sortir du nucléaire“ appelle le gouvernement à se prononcer en urgence sur l’abandon du projet CIGÉO à Bure.
citation claire et simple du Réseau "Sortir du Nucléaire" pour ce dossier inconcevable. "Les risques liés à ce site d’enfouissement, désormais mis en exergue par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire lui-même, sont désormais connus de tous. Risque d’incendie et d’explosions souterrains, architecture qui ne permet pas de limiter les rejets radioactifs, interrogations sur les moyens de surveiller le site, impossibilité de récupérer les "colis" de déchets endommagés en cas d’accident."
http://www.sortirdunucleaire.org/article51991

Il est impensable de mener à terme ce projet d'enfouissement de déchets radioactifs sous terre. Il ne s'agit pas de simples déjections canines, mais bien du triste résultat du fonctionnement encore quotidien de centaines de centrales nucléaires. Quand fermeront elles pour stopper cette hémorragie d'ordures impossible à détruire? Où stocker ce qu'il reste, pas dans les océans non plus.... on vous a vu à l'oeuvre avec les armes chimiques. N'a t on pas parlé d'aller polluer une autre planète du système solaire?? La Terre est encore habité et n'est pas capable de recycler ce qu'on lui offre en pitance.

Observer puis tenter de Comprendre avant de se décider à Agir …,
Trois étapes chronologiques incontournables de la « pensée efficace ».
Si l’une d’elles est occultée, le risque est de tendre vers une approche plus :
« Contemplative » (si on n’agit pas)
« Activiste » (si on « saute » la démarche d’essayer de comprendre)
« Technocrate » (si on se refuse le temps d’observation, en croyant en gagner)

Constat consensuel (c’est assez rare !) : La communication sur le nucléaire est globalement impossible en France !

En effet, ceux qui savent comment cela fonctionne, s’ils s’expriment, sont rapidement taxés de « lobbyistes » par les autres.
Ceux qui ne savent pas cultivent une peur excessive irraisonnée voire irrationnelle et trouvent souvent sur leur chemin des intervenants qui ont fait fond de commerce que d’entretenir et de promouvoir ces peurs.
Et ceux qui ont vocation à informer ne développent, avec une tendance à «l’activisme », que les incidents spontanément déclarés par les exploitants eux-mêmes.

Combien de temps se donne t’on pour sortir de cette spirale…?

On voit qu’il n’est plus la peine de chercher à se convaincre…, mais essayons toutefois de s’ouvrir les yeux et l’esprit :
Ce type de tranches fonctionne déjà depuis 50 ans en France, et ailleurs aussi.
Si elles sont si dangereuses alors il faut vite les arrêter, toutes, et tout de suite, sans attendre les 15, 20 ou 50 ans selon les réflexions en cours…!

Mais personne ne prend une telle position extrême y compris en Allemagne ou au Japon…, c’est peut-être signe que ce risque qui fait si peur, pourrait alors ne plus sembler si grave !

Alors on continue à se « chipoter » à la marge comme pour Fessenheim ou Flamanville 3 (EPR) comme pour continuer à exister en tant que force opposante sans beaucoup d’arguments mais avec charge de préjugés.

D’autant que dans l’inconscient de chacun d’entre nous, les risques consécutifs à arrêter toutes les tranches sont perçus très largement supérieurs aux risques liés à un accident sur l’une d’entre elles.
Souhaitons-nous faire l’essai d’arrêter simultanément toutes nos tranches pour en tester les effets ?
Personne ne proposera cette option ni n’en prendra la responsabilité…!

En synthèse donc : « On ne peut pas se parler et on est tenu de continuer à faire tourner nos tranches … !»
Il n’y a rien qui choque ?

Faits, Opinions et Sentiments : trois vecteurs d’échanges informels qui ne s’informent pas !

Une opinion n’a de valeur que pour celui qui l’exprime ! Et surtout pas pour les autres qui disposent déjà de leurs propres opinions auxquelles ils sont très attachés !
Pourtant la plupart des échanges (80% ?) se font au travers de l’expression d’opinions...! Ceux qui les expriment espèrent peut-être « embarquer » leur auditoire avec eux ! Démarche qui, convenons-en, est sensiblement différente de celle qui consisterait à essayer d’argumenter voire de convaincre !
On ne devrait pas échanger autant d’opinions, au final on voit que c’est plutôt stérile et surtout inutile.

Préférons l’expression de sentiments : « J’ai peur du nucléaire ! »
Ou bien l’expression de faits avérés : « Des tranches à eau pressurisée fonctionnent en France depuis 50 ans »

La difficulté est que ceux qui s’expriment au travers de faits ne sont pas audibles par ceux qui s’expriment au travers de sentiments et vice versa ! Comment convaincre si on n’est pas, ou pire, si on refuse de se mettre dans le même cadre…? On ne communique pas alors qu’on croit le faire ! Il y a coresponsabilité !

C’est typiquement les raisons de l’échec des débats sur le nucléaire en France !
Cela fait 50 ans que cela dure ! Combien de temps se donne t’on pour décider de cesser cette joute stérile ?

Deux voies à explorer (si on le souhaite !) :
* Soit on commence enfin à faire l’effort de s’approprier le fonctionnement des tranches et du réseau, en débutant par les « unités de mesures » trop méconnues dans les échanges puis on demande à nos médias de faire de même pour nous y aider.
* Soit on commence enfin a faire confiance aux structures en place : Constructeurs, Exploitants et Organismes de contrôle qui ont, depuis 50 ans en tout cas, fait leurs preuves en France.

Car l’autre option serait de continuer à se « chipoter » autour de problèmes mineurs comme par exemple autour de toutes les déclarations d’événement de niveau 1.
C’est identique à l’échelle de gravité pour les séismes dans le monde : y a t’il une propension à sur-médiatiser tous les séismes de niveau 1 ou 2 sur l’échelle de Richter…? Non car, outre qu’il y en aurait beaucoup, les conséquences visibles ne se limiteraient qu’au traceur de l’appareil de mesure.
Ce qui n’est pas fait pour les séismes, pourquoi le fait on pour le nucléaire ? Réponse :
« Parce que nous ne savons toujours pas comment cela fonctionne et on a humainement peur de ce qu’on ne connaît pas » !

On oblige l’exploitant à déclarer tous les évènements de niveau 1. Il ne faut pas revenir en arrière sur ce point, notamment par soucis de transparence et de capitalisation de données, mais il faut les considérer comme des évènements mineurs, comme les séismes de niveau 1. Sinon cela peut vite devenir anxiogène !
Demandons à nos médias de garder leurs forces et leur acuité pour ne traiter que des évènements de niveau 4 ou plus (sur une échelle, qui se voulait médiatique ? de 7)

Par ailleurs, je propose aux structures et aux organisations partie prenante du nucléaire de mettre un peu plus de « sentiments » dans leurs « communiqués de presse » et aux opposants de s’intéresser un peu plus aux « faits »…, encore faut-il en avoir envie, mais cela représenterait un premier pas vers du constructif.

Bien qu’accessible, le fonctionnement de nos tanches est relativement complexe, tel celui d’un avion de ligne ou d’un sous marin…, mais ce que l’on sait moins est que le pilotage de notre réseau à très haute tension (THT) l’est aussi.
On entend rarement des interrogations autour des réglages de tension par la puissance réactive, ou bien du réglage de fréquence par la puissance active, ou encore du maintient de la fourniture en toute circonstances par des moyens qui ne sont pas intermittents !

De la même manière les frontaliers opposés à l’enfouissement des déchets nucléaires se posent-ils les bonnes question vis a vis de leurs compatriotes que sont les frontaliers des usines de retraitement de ces mêmes déchets, actuellement stockés en surface ?

Je suis bien sûr favorable à la poursuite du nucléaire en France avec une réserve toutefois : « tant que les budgets et la matière grise qui y seront affectés, notamment dans les ingénieries et les exploitations, continueront à être au moins aussi « suffisants » que depuis 50 ans » !

Car l’autre option, si on abandonne complètement l’idée du nucléaire en France, pourrait conduire à des réductions financières et matérielles nuisibles à la sureté des installations existantes.
Cela pourrait ressembler à la gestion douteuse qu’ont faite les pays de l’est de leurs sous-marins nucléaires abandonnés un peu partout dans le monde à la fin de la guerre froide : plus de budget et rapatriement des compétences… ! Dans cette hypothèse qui n’est heureusement pas à l’ordre du jour, c’est moi qui exprimerais un fort sentiment de peur !

Mais dans le contexte actuel et avec les réserves précitées, j’ai pleinement confiance dans les décisions qui seront prises concernant la tenue du couvercle de la tranche EPR de Flamanville 3 et de sa mise en service industrielle à suivre, ainsi que dans l’aboutissement du projet Cigeo.
Au même titre que j’ai confiance dans la sureté appliquée aux activités dangereuses des laboratoires pathogènes de « classe 4 » qui sont sur notre territoire et pour lesquels je ne dispose d’aucune information, sur leur fonctionnement ni sur leur organisation et…, dont on n’entend jamais parler !
Ils ne doivent pas avoir obligation à tout médiatiser, c’est moins anxiogène… !

- Les choix finnois et suédois, d'enterrer les déchets, sont ils bons ?... on le saura dans un million d'années !
- Laisser les déchets en surface ? il y a des risques d'accident bien sûr, mais on aura une chance de contrôler l'état de l'installation pour les éviter. Tant qu'on en a les moyens, c'est à dire jusqu'à la prochaine guerre, révolution ou crise majeure.
- Laisser les déchets dans les centrales ? Ca va multiplier les risques d'accident en cascade, cf le problème des piscines de Fukushima.
M. Gichri "fai[t] totalement confiance aux ingénieurs et techniciens de l’ANDRA et de l’industrie nucléaire française (très souvent en pointe dans le monde, ne l’oublions pas) pour résoudre les quelques points qui resteront à traiter." : c'est exactement l'anti argument, puisque cette confiance maintes fois exprimée depuis 50 ans n'a abouti à aucun résultat concret sur le problème de la gestion des déchets.
Il ne nous reste comme solution que de fermer les yeux et d'espérer bien fort. Et ce sera plus facile de le faire avec un stockage souterrain fermé hermétiquement. C'est son principal intérêt.

Je souscrit totalement à ce qui est écrit par cette personne compétente.
"En FINLANDE, les premiers assemblages combustibles usés vont être mis en stockage définitif en 2020 par POSIVA sur le site d’OLKILUOTO, après plusieurs années d’études et de construction de ce site ultra-moderne et sécurisé que j’ai eu l’opportunité de visiter en tant qu’ancien Conseiller Sûreté Nucléaire d’EDF. En SUEDE, la décision finale de retenir le site de FORSMARK pour permettre à SKB d’y construire un stockage définitif sur un modèle similaire à celui d’OLKILUOTO et une usine d’encapsulage des déchets THA à OSKARSHAMM avant stockage à FORSMARK sera prise avant la fin de l’année. Ces deux pays ont opté pour un stockage profond dans de la roche granitique des déchets après conditionnement approprié tout en permettant leur surveillance dans le temps. Aucun de ces deux pays, après d’importantes études, n’a choisi un stockage définitif en surface.
En FRANCE, CIGEO a été développé dans le même esprit du stockage profond : on a également abandonné le stockage en surface, on est passé sur un stockage en milieu argileux après avoir étudié les possibilités de stockage en roche. Et on prévoit une surveillance active pendant au moins cent ans, conformément à la loi. Il reste des aspects techniques à régler comme l’indique l’ASN, mais l’orientation du projet CIGEO est claire et celui-ci doit maintenant être mené au bout par ses ingénieurs et techniciens sous la supervision de l’Autorité Nucléaire française , sans tergiversations et critiques inutiles et infondées, surtout destinées simplement à discréditer le nucléaire civil dans son ensemble.
Ce que les deux pays scandinaves ont réussi à faire nous montre que le stockage profond est l’option la plus appropriée pour garantir que des déchets radioactifs ne puissent polluer l’environnement et générer un risque radioactif ou chimique pour la population. Nos déchets français de très haute activité existent, sont bien là, et ne proviennent pas uniquement de nos centrales nucléaires : il faut par conséquent s’en occuper proprement, qu’on le veuille ou non : c’est ce que fera CIGEO.
Nous n’allons tout de même pas faire comme nos voisins d’Outre-Rhin, où après des années d’études et de recherche et des millions et des millions d’Euros dépensés pour développer le site de GORLEBEN en centre de stockage définitif (sans parler de SCHACHT KONRAD, ni d’AHAUS), on jette l’éponge et on demande de trouver un autre site dans le pays : on souhaite bon courage aux politiques allemands lorsqu’il s’agira de désigner un nouveau site dans l’un quelconque de leurs Länder. En attendant, l’ALLEMAGNE a crée dix neufs sites de stockage supplémentaires (appelés « Zwischenlager », i.e. stockages intermédiaires dans l’espoir de déterminer « LE » site de stockage définitif) sur leur anciens sites de centrales nucléaires, qui risquent bien de devenir des stockages intermédiaires… permanents, s’il n’y a pas de volonté politique forte pour prendre une décision. Vraiment un exemple à suivre ?
Je fais totalement confiance aux ingénieurs et techniciens de l’ANDRA et de l’industrie nucléaire française (très souvent en pointe dans le monde, ne l’oublions pas) pour résoudre les quelques points qui resteront à traiter."

Un minimum de bon sens et de conscience indique que cacher "la poussière sous le tapis", même si le tapis et la poussière sont étudiés, conditionnés et réalisés selon des technologies de pointe, est une solution hasardeuse, dangereuse, voire criminelle !
Au-delà de cette conjoncture plus que préoccupante, peut-on déontologiquement ne pas s'interroger sur la fiabilité économique, technique et environnementale de l'ensemble de la filière nucléaire ?

En FINLANDE, les premiers assemblages combustibles usés vont être mis en stockage définitif en 2020 par POSIVA sur le site d’OLKILUOTO, après plusieurs années d’études et de construction de ce site ultra-moderne et sécurisé que j’ai eu l’opportunité de visiter en tant qu’ancien Conseiller Sûreté Nucléaire d’EDF. En SUEDE, la décision finale de retenir le site de FORSMARK pour permettre à SKB d’y construire un stockage définitif sur un modèle similaire à celui d’OLKILUOTO et une usine d’encapsulage des déchets THA à OSKARSHAMM avant stockage à FORSMARK sera prise avant la fin de l’année. Ces deux pays ont opté pour un stockage profond dans de la roche granitique des déchets après conditionnement approprié tout en permettant leur surveillance dans le temps. Aucun de ces deux pays, après d’importantes études, n’a choisi un stockage définitif en surface.
En FRANCE, CIGEO a été développé dans le même esprit du stockage profond : on a également abandonné le stockage en surface, on est passé sur un stockage en milieu argileux après avoir étudié les possibilités de stockage en roche. Et on prévoit une surveillance active pendant au moins cent ans, conformément à la loi. Il reste des aspects techniques à régler comme l’indique l’ASN, mais l’orientation du projet CIGEO est claire et celui-ci doit maintenant être mené au bout par ses ingénieurs et techniciens sous la supervision de l’Autorité Nucléaire française , sans tergiversations et critiques inutiles et infondées, surtout destinées simplement à discréditer le nucléaire civil dans son ensemble.
Ce que les deux pays scandinaves ont réussi à faire nous montre que le stockage profond est l’option la plus appropriée pour garantir que des déchets radioactifs ne puissent polluer l’environnement et générer un risque radioactif ou chimique pour la population. Nos déchets français de très haute activité existent, sont bien là, et ne proviennent pas uniquement de nos centrales nucléaires : il faut par conséquent s’en occuper proprement, qu’on le veuille ou non : c’est ce que fera CIGEO.
Nous n’allons tout de même pas faire comme nos voisins d’Outre-Rhin, où après des années d’études et de recherche et des millions et des millions d’Euros dépensés pour développer le site de GORLEBEN en centre de stockage définitif (sans parler de SCHACHT KONRAD, ni d’AHAUS), on jette l’éponge et on demande de trouver un autre site dans le pays : on souhaite bon courage aux politiques allemands lorsqu’il s’agira de désigner un nouveau site dans l’un quelconque de leurs Länder. En attendant, l’ALLEMAGNE a crée dix neufs sites de stockage supplémentaires (appelés « Zwischenlager », i.e. stockages intermédiaires dans l’espoir de déterminer « LE » site de stockage définitif) sur leur anciens sites de centrales nucléaires, qui risquent bien de devenir des stockages intermédiaires… permanents, s’il n’y a pas de volonté politique forte pour prendre une décision. Vraiment un exemple à suivre ?
Je fais totalement confiance aux ingénieurs et techniciens de l’ANDRA et de l’industrie nucléaire française (très souvent en pointe dans le monde, ne l’oublions pas) pour résoudre les quelques points qui resteront à traiter.

"Loin des yeux, loin du coeur."

Déposer des dechets en profondeur est digne de la science-fiction! Il faut arrêter de penser à soit!
Les futurs générations vont payer pour nous, au péril de leurs vies pour un 1/2 siècle d'énergie nucléaire!
C'est tout simplement de l'inconscience de vouloir stocker des dechets que l'on ne pourra plus jamais recuperer! Qui pourra aller recuperer des fux hautement radioactif enterré!
Ces déchets dérangent alors on les caches.
Tout simplement honteux!
J'ai honte de ces décisions vis à vis de nos descendants....
C'est vraiment triste d'en arriver là.
La bêtise humaine, ou quand l'homme s'autodétruit!