La 4ème compagne de distribution de comprimés d’iode stable a débuté le 15 juin dernier et se poursuit jusqu’à fin décembre 2009 autour des 19 centrales nucléaires françaises. Au 30 septembre, 41 % des personnes intéressées sont venues retirer leurs comprimés en pharmacie et plus de 275 000 boîtes ont été distribuées. Ce résultat est encourageant mais il reste à améliorer car la prise d’iode stable est un acte de protection essentiel en cas d’accident nucléaire.
L'ASN et l'InVS se mobilisent pour améliorer la surveillance des expositions de la population aux rayonnements ionisants et des risques sanitaires associés.
L’ASN a indiqué à EDF par un courrier de son président, André-Claude Lacoste, en date du 1er juillet disponible sur le site Internet de l’ASN, www.asn.fr qu’elle n’a pas identifié de problème générique mettant en cause la capacité d’EDF à maîtriser la sûreté de ses réacteurs de 900 MWe jusqu’à 40 ans.
À partir du 15 juin, toutes les personnes résidant autour des centrales nucléaires françaises seront invité à retirer gratuitement leur boîte de comprimés d’iode stable dans une pharmacie. Cette campagne de prévention des risques sanitaires est organisée par l’ASN, les ministères chargés de l’Intérieur et de la Santé, avec le soutien d’EDF, de l’Ancli, de l’Ordre national des pharmaciens, des syndicats des pharmaciens d'officine et de l’association de pharmacie rurale.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la Direction générale de la santé (DGS) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publient un premier bilan national sur la qualité radiologique des eaux distribuées par les réseaux publics réalisé à partir des résultats d'analyses du contrôle sanitaire piloté par les directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS). Ce bilan est satisfaisant.
Le collège de l’ASN et son président André-Claude Lacoste ont présenté aujourd’hui aux membres de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), ainsi qu’aux autres parlementaires, le rapport de l’ASN sur « l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2008 ».
L'ASN a décidé de classer au niveau 2 de l'échelle INES l'incident survenu le 3 mars 2009 sur l'installation nucléaire MELOX d’AREVA NC à Marcoule (Gard).
Dans sa démarche de développement de la transparence dans le domaine de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, et qui s’inscrit dans le cadre de la Loi TSN, l’ASN rend désormais publics sur son site internet les avis des groupes permanents d’experts (GPE).
EDF a déclenché son plan d'urgence interne (PUI) à la centrale nucléaire du Blayais le 24 janvier 2009 à 9 h 50 en raison de la vitesse de vents supérieurs aux critères de déclenchement de ce plan. L'ASN a été immédiatement informée par EDF et a mis en place son centre d'urgence à Paris. L'appui technique de l'ASN, l'IRSN, a également mobilisé son centre d'urgence.
A l'occasion de la nouvelle année, l'ASN, par la voix de M. André-Claude Lacoste, président, de M. Marc Sanson, commissaire, et de M. Jean-Christophe Niel, directeur général, a présenté, le 20 janvier, ses voeux à la presse.
L'ASN a décidé de reclasser au niveau 2 sur l'échelle INES pour les événements de radioprotection, l'évènement survenu à la société Mafelec concernant des rayonnements émis par des boutons d'ascenseur fabriqués par la société.
En application de la loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (loi TSN), l'ASN, par une décision du 26 septembre 2008, a défini des prescriptions relatives au réacteur « Flamanville 3 », de type EPR, actuellement en cours de construction sur le site de Flamanville.
Jeudi 10 juillet 2008, quatre inspecteurs de l'ASN, accompagnés de deux experts de l'IRSN, ont procédé à une inspection approfondie de la station STEU.