Projet de décision de l’ASN prescrivant un « noyau dur » de dispositions matérielles et organisationnelles adapté à la situation consécutive à la mise à l’arrêt définitif des réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim

Les GE diesel de secours LHG-LHH devraient continuer à être surveillés et entretenus comme lorsque le réacteur est en divergence, ainsi que les sources électriques permettant leur démarrage. Au cas où ces réseaux source ne seraient plus maintenus, il faudrait créer une alimentation redondante pour démarrer les diesels (qui s'auto-alimentent par la suite)
Le régime d'essais ne pourra p-plus se faire sur signal IS ou THPE, il faudra revenir à l'essai en parallèle avec le réseau, comme c'est possible à Fessenheim par conception d'origine, mais en ajoutant une protection contre le faux-couplage au niveau des tableaux de la salle de contrôle.
La charge des diesels pour ces essais devrait être limitée à 80% ou à 110% de l'ensemble des besoins cumulés, pour ne pas fatiguer inutilement les moteurs dans leur cycle de prolongation de vie qualifiée.
La connexion entre les réseaux secourus et le système SEG devrait faire l'objet d'un contrôle particulier, voire d'une automatisation du démarrage

Quel pays peut se permettre de supprimer 2GW de production d'électricité alors que l'installation est amortie ?
Il faut vraiment marcher sur la tête avec un pays surendetté pour se payer le luxe (car il va falloir payer )d'arrêter une installation fiable et sûr, il faut surtout est magouilleur pour récupérer quelques voix de militants afin de pouvoir être réélu au pouvoir.Après la gabegie de Creys Malville il y a maintenant Fessenheim au pot des pertes et profits, car cela va profiter aux grands groupes étrangers qui viennent faire des profits à deux chiffres .
Le Français "lambda" qui ignore ce qui se passe car les informations diffusées et distillées par nos médias, qui ne connaissent rien au fonctionnement du réseau ,sont tronquées et les prix de l'électricité va continuer de grimper alors que sans cette "concurrence" si on peut parler de concurrence , ils devraient être stable voir en légère hausse. Seul un black out fera réfléchir nos gouvernants tout en sachant que se sera la faute d'EDF.
Non vraiment on marche sur la tête dans ce pays.

Pourquoi lancez-vous cette consultation?
Pourquoi fournissez-vous aussi peu de données, d'informations ?Cela vaut-il vraiment la peine de "consulter" ainsi ?!
Effectivement, pour pomper de l'eau, il faut du courant électrique. Mais pour que ce courant serve à quelque chose, il faut qu'il y ait assez d'eau à pomper.
D'où la question: si la prise d'eau est bouchée par une péniche à la dérive ( pas d'épi déflecteur devant la prise d'eau ), la deuxième source froide ( pomper dans la nappe phréatique ) sera-t-elle suffisante ? Débit de cette deuxième source ?
En cas d'attaque terroriste avec missile(s) à tête perforante guidé(s) au laser, sur une, voire les deux piscines, à quoi servira le Diesel de Secours " renforcé " ? Pauvre nappe phréatique ! Pauvre Rhin ! Sauve qui peut !
Non seulement EDF, mais également l'ASN fonctionne ( un peu moins qu'EDF ) selon le principe qui place les exigences à l'intersection des 2 courbes " sécurité " et " avantages financiers ".Le "gendarme " n'est pas libre de tout conflit d'intérêts.

La crise liée au COVID 19 entraîne une prolongation des durées de révision des tranches. En effet les consignes sanitaires en vigueur posent de gros problèmes de réalisation des chantiers sur lesquels seuls 50 à 60 % des personnels peuvent intervenir.
L'arrêt de Fessenheim n'est pas lié à un problème de sûreté (CF. les déclarations de l'ASN) et encore moins à un problème d'obsolescence économique.
Le passage de l'hiver 2020-2021 va être problématique. Les projections actuelles font état d'une puissance pilotable maximum de 70 GW si tous les moyens de productions thermiques, nucléaires et hydro-électriques sont disponibles. Le nombre de tranches à l'arrêt vu d'aujourd'hui ne permet guère d'aller au-delà. Quant aux électricités intermittentes, il ne faut compter que sur l'éolien à la pointe du soir et la prudence amène à ne prévoir que 1 % de disponibilité surtout pendant les périodes froides donc anticycloniques. L'éolien devrait donc être comptabilisé pour 1,6 GW.
Au total nous aurons au mieux 71,6 GW. La puissance appelée l'hiver dernier a dépassé les 85 GW. Les interconnexions ne permettent de laisser passer à l'importation que 13 GW à condition, bien entendu, que nos voisins puissent les fournir.
Il en résulte que le parc nucléaire est susceptible de faire face à un black-out ce qui n'est pas souhaitable pour la sûreté de l'ensemble.
La prudence bien sentie impose donc de mettre les 2 tranches de Fessenheim sous cocon afin d'en disposer en début d'hiver si RTE pressent que la puissance disponible de l'ensemble des moyens de production pilotables n'est pas suffisante.
Engager un démantèlement rapide est imprudent. Il y a d'autres urgences.

Alors que la crise du COVID a mis en évidence le rôle vital de l’électricité pour le bon fonctionnement de l'économie et la survie des malades en réanimation, et que les prévisions pour l'hiver 2020/21 sont au mieux tendues et laissent présager des coupures de courant de cas de vague de froid importante si les centrales à charbon allemandes (SIC/ réchauffement climatique !) ne suffisent pas à sécuriser le réseau européen, l'urgence n'est pas d'arrêter Fessenheim mais au contraire de la prolonger.
La messe étant dite à court terme, il convient d'arrêter les frais et dépenses inconsidérées : les moyens en place sur le site (5 diesels + 1 TAC), les procédures d'exploitation et d’urgence, ainsi que les moyens mobiles disponibles rapidement avec la Force d'Action Rapide du Nucléaire (FARN EDF) permettent de réagir dans des délais compatibles avec l'inertie du bassin de stockage du combustible pour les quelques mois qui restent.
Il vaut mieux consacrer les ressources (études et prestataires) au bon fonctionnement des centrales restantes.

il vaut mieux ne pas chercher la cohérence des décisions politiques !!!

Après les bons services rendus aux Français, les décisions purement politiciennes de nos gouvernants une consultation grand publique qui ne sert à rien car s'adressant soit à des personnes ne connaissant rien du sujets ou à des gens très partisans du type boboécolo.
Alors inutile d'en rajouter, ce scandale de fermeture d'une centrale sur et très rentable économiquement se suffit à lui même et honte aux décideurs qui auraient dus s'entourer de scientifiques compétents et neutre à moins que l'incompétence soit la valeur politique de règle.

La Crise sanitaire montrant l’imprévoyance et l’impéritie de nos politiciens libéraux espérant dans les mois du Marché pour régler une crise au lieu de l’anticiper, ON pourrait suggérer comme dans l’aviation d’avoir des Pilotes aux commandes avec Procédures en prévision des événements fâcheux!
Dans notre cas de Fessenheim, LE niveau de liquide est prévu pour protéger et refroidir les barres en stock, donc toute fuite serait catastrophique si non compensée...
Donc il faut surveiller, alerter, compenser pour assurer la sécurité ou sûreté des installations dans le temps, car l’Alsace n’est pas encore débarrassée de ces résidus, déchets radioactifs à long terme!

Une fois de plus le citoyen est consulté dans des conditions telles qu'on peut se demander si on le prend au sérieux, pour ne pas dire qu'on se fout de lui!
Le temps qui lui est imparti, la quantité et la qualité de l'information qu'on lui communique, pour qu'il donne son avis sont tels que, à moins d'être un specialiste, il n'aura jamais la possibilité d'étayer son point de vue, avec le risque de se faire évincer sans recours.
Quelles sont ces prescriptions de l'annexe à la décision du 21 janvier 2014, qui sont supprimées et pourquoi?
S'il est juste de dire que compte tenu de la fermeture de la centrale, il est compréhensible que nous sommes en présence d'une situation nouvelle, par compte il faut expliquer qu'est-ce qui change et pourquoi.
Transparence et explications à la portée de tout un chacun sont nécéssaires,, pour ne pas dir sinon toute consultation du public n'est qu'une farce voir une "entourloupette", pour ne pas dire mieux.
Je propose donc que l'ASN ajourne la décision proposée et mette en place , dans le cas en question, un consultation qui tienne debout.

La centrale de Fessenheim est à considérer comme en cours de démantèlement. Plus le nombre de travaux à réaliser seront importants plus il y aura des risques d'avoir des accidents. Il est donc urgent de laisser l'installation dans l'état actuel. Avoir d'éventuels secours temporaires peut s'envisager, mais sans modification.
Chef d'essais pilote sur les BAS et COC de TAGADA (réalisation en prime time et validation des procédures de qualification sur perte courant alternatif et continu pour Tricastin, Gravelines, Dampierre), je peux vous assurer que tout ce que vous imaginez est en deçà de ce que j'ai vu.
Cordialement,
Yves
Ingénieur des mines Douai

Ancien professionnel de l’énergie nucléaire, je reste dubitatif devant ces consultations portant sur des dossiers complexes qui nécessitent un minimum de connaissance technique.

Sans doute est-ce pour donner bonne conscience aux commanditaires de ces sondages ??… Mais là n’est pas vraiment la question.
Car le cercle des initiés sait bien que la décision de fermeture de la centrale de Fessenheim, et plus encore celle de l’arrêt anticipé de 12 réacteurs, sont des décisions politiques au triste sens du terme.

Or, l’exemple récent de la crise sanitaire vient de démontrer que le nucléaire et son complément hydraulique ont assuré à tout instant 92 % de la fourniture d’une électricité devenue stratégique autant qu’elle était vitale, qu’il fasse nuit ou en l’absence d’un vent devenu parcimonieux, anticyclone oblige. L’éolien et le photovoltaïque se contentant de couvrir 8 % des besoins du réseau.
On aurait aimé une prise de conscience de nos gouvernants reconnaissant leur erreur.

Que nenni, Fessenheim et ses 1800 MW installés qui auraient été précieux à un réseau fragilisé pour passer l’hiver prochain sera rayé de la carte à la fin de ce mois.

Une manière comme une autre de désavouer l’ASN et son ancien Président Pierre-Franck Chevet qui l’avait pourtant reconnue « comme l’une des meilleures centrales du Parc ». Tout comme son nouveau Président Bernard Doroszczuk qui ne pourra que regretter cette mise au rancard alors qu’il ne cesse de réclamer de disposer des marges nécessaires dans la production électrique (Le Monde du 29 mai 2020). Précisant que … «Si on n’a pas de capacités de production supérieures à la demande, il serait difficile de prendre des décisions de sûreté qui nous conduiraient à demander l’arrêt d’un ou de plusieurs réacteurs».

Au final, votre consultation m’aura permis de faire état de cette incohérence coupable et indigne d’un pouvoir politique, plus préoccupé par les prochaines municipales que par l’intérêt suprême de la nation…

Nous vivons une époque formidable !...

Alain D 33

Comme Superphénix dans les années 80, Fessenheim est victime d'hommes politiques soucieux uniquement de leur prochaine réélection et non pas de l'intérêt général ….. ou tout simplement ne tenant compte d'aucune réalité industrielle ou économique.
Le consommateur ou le contribuable français, qui sont souvent les mêmes, sont soumis à une quadruple peine : se voir dépossédés d'un outil performant et sûr qui a eu l'autorisation de poursuivre son exploitation de la part de l'ASN , un gaspillage de moyens engagés par EDF pour rien notamment le renforcement des radiers de BR, le paiement de démantèlements non prévus dans les plans d'EDF et enfin le paiement des subventions aux EnR électriques et intermittentes qui n'arriveront pas à compenser le déficit de production.
Une sage et avisée décision serait non pas de faire un plan de démantèlement mais un plan de remise à niveau post Fukushima et autoriser une durée de vie de au moins 60 ans.

Alors que la crise sanitaire a fortement perturbé le programme d'entretien des centrales, et que l'électricité pourrait manquer cet hiver ; alors que tous les scientifiques sérieux et apolitiques disent que les moyens bas carbone alternatifs (éolien et solaire) ne pourront remplacer le nucléaire en raison de leur fonctionnement aléatoire ; alors que notre économie au bord du gouffre a besoin d'une énergie nationale, fiable et bon marché : il n'est pas compréhensible de se précipiter pour mettre définitivement hors service deux unités nucléaires de 900 MW.
Ces unités ont été reconnues comme les plus sûres du pays par l'ASN. D'accord, elles n'ont pas été mises aux normes "post Fukushima". Mais la crise sanitaire nous a appris qu'il faut parfois choisir entre deux maux, c'est ce qui a conduit au déconfinement au risque mesuré de provoquer de nouvelles victimes.
Mon commentaire est donc le suivant : pourquoi ne pas conseiller au gouvernement de demander à EDF de ne pas débrancher définitivement les deux réacteurs de Fessenheim, dont le niveau de sûreté est largement acceptable au vu des normes internationales. A court terme, cela permettrait d'éviter des pénuries d'électricité lors des prochains hivers ; à moyen terme, EDF pourrait mettre ces réacteurs au niveau des autres et les exploiter 10 à 20 ans de plus.
Si on persiste à démanteler immédiatement ces deux réacteurs, l'opinion publique finira, comme avec les armes de destruction massive en Irak, par comprendre qu'on s'est moquée d'elle. Elle demandera des comptes à ceux qui savaient et plus encore à ceux qui ont pris les mauvaises décisions.
J'aimerais que cet avis soit publié et lu pour prendre date.