Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

La mise en service de nouveaux réacteurs nucléaires, type EPR puis EPR2, permettra de contribuer aux objectifs énergétiques suivants :



- Renforcer l’indépendance de la production électrique française comme ce fût le cas dans les années 1970 ;

- Contribuer à la stabilité du réseau électrique, ce que ne permet pas l’implantation d’une part significative d’énergies renouvelables à production intermittente (30% du temps pour les éoliennes et 50% pour les panneaux photovoltaïques) ;

- Adopter un modèle bas carbone ; le bilan gaz à effet de serre du nucléaire est voisin de celui de l’éolien (11 à 12 g eq CO2/kWh) alors que le charbon (820g), le gaz (490g) et le photovoltaïque (41g) sont sensiblement supérieurs (l’hydraulique est à 24g) ;

- Optimiser l’occupation des sols dédiés à la production énergétique afin de réserver la meilleure part à l’agriculture ; l’emprise au sol d’un site nucléaire est très faible (0,1m2/MWh) comparée à celle de l’éolien (1m2/MWh) ou du photovoltaïque (10m2/MWh)

- Réduire la pollution urbaine liée aux transports par l’emploi de l’énergie électrique ; les émissions de CO2 du parc automobile français sont estimées de 60 à 70 millions de tonnes de CO2 par an ; l’électricité d’origine nucléaire permettrait par ailleurs de produire de l’hydrogène « vert » pour le stockage d’électricité ;

- Répondre aux besoins d’énergie électrique futurs : il sera impossible de remplir les objectifs climatiques et garantir la sécurité d’approvisionnement avec un système uniquement basé sur des renouvelables variables, du biogaz ou des fossiles (charbon, gaz). Dans ces conditions, la production nucléaire devra être de deux à six fois plus importante d’ici 2050 (GIEC) ; A la suite de l’EPR de Flamanville, l’État a ainsi prévu la construction de 6 EPR (2 réacteurs sur 3 sites) sur les 15 prochaines années. La mise en service de l’EPR de Flamanville s’inscrit légitimement dans l’objectif du gouvernement français.



C’est pourquoi, j’émets un avis favorable à la mise en service de l’EPR de Flamanville.

Outre l'intérêt énergétique (+ bas carbone) d'un EPR, le fait de ne pas mettre en service cette centrale serait un gâchis des ressources utilisées.



Les défis de notre époque impose que l'on utilise consciemment les ressources mises à notre disposition. Le fait de casser un générateur aussi efficient (énergie / ressources utilisées) est un non sens écologique et énergétique.

L'alternative sera coûteuse, consommatrice, et moins efficiente, quelle qu'elle soit. Il en va de même pour l'impact sur les compétences métiers.



Fermer cette centrale est un signal envers les investisseurs et les acteurs de l'énergie, en france, en europe, et dans le monde (pour l'exportation de l'EPR à l'étranger). Quelle image de marque si même le pays concepteur ne fait pas confiance en sa technologie ?



Je suis en faveur pour sa mise en service, sous le contrôle de l'ASN.

Je donne un avis favorable à la mise en service de l'EPR FA3. Malgré une construction difficile (gestion du projet, délais, coûts...), EDF achève un réacteur sûr mais également compétitif et contribuant aux émissions bas carbone indispensables.

EDF est un exploitant responsable qui a pris en compte l'ensemble des enjeux liés à l'exploitation d'un réacteur nucléaire. L'ASN et l'IRSN ont largement supervisé cette démarche et EDF a pris en compte toutes les demandes au cours de l'instruction.

Bonjour,



l'ASN/IRSN a retardé de plusieurs années le chantier de l'EPR afin d'assurer le niveau maximal de sûreté.

Sous la surveillance de l'ASN, de nombreux réacteurs ont été arrêtés en plein hiver pour le problème de CSC.

On ne peut pas douter de leur intégrité ni de leur vigilance sur le chantier et pour les années d'exploitation à venir.



Les citoyens ont accès au rapport de sûreté, aux RGE, à l'étude environnementale et et aux avis de l'ASN, et peuvent demander des vérifications complémentaires.



Je me range sans réserve à l'avis de l'ASN sur le démarrage de l'EPR de Flamanville 3.



En attendant, pour avoir suivi le feuilleton EPR depuis quelques années et avoir consulté les avis sur les

faits techniques, et également les documents de la présente enquête publique, mon humble avis (de profane)

est que l'EPR n'est pas vraiment un succès industriel mais qu'il ne présente pas de problème de sûreté ou

pour l'environnement, au contraire. Je suis donc favorable à son démarrage.



Cordialement,

Pierre

L'EPR de Flamanville a fait l'objet de beaucoup de surveillance au cours de sa construction, EDF a répondu à toutes les exigences de l'ASN, au fur et à mesure que celle-ci les exprimait, sans renier, même quand elles étaient superfétatoires ! Il y a actuellement 3 autres EPR en fonctionnement dans le monde, qui ne posent pas de problèmes insurmontables, il ne serait donc absolument pas justifié d'empêcher la mise en service de cette unité, la plus aboutie des EPR par l'intégration de modifications pertinentes. Elle aura surtout le mérite de nous apporter une électricité décarbonée, pilotable et fiable, ce qui manque cruellement à la France et aussi à l'Europe dans son ensemble. La mise en route de Flamanville compensera partiellement les scandaleuses fermetures d'unités pilotables, dont les deux réacteurs de Fessenheim.

Je suis favorable au démarrage du réacteur EPR de Flamanville 3.

Il s’agit pour la nation française d’assurer sa souveraineté énergétique. L'EPR vise à l'efficacité énergétique et a été conçu pour être hautement efficace en termes de production d’électricité pour assurer nos besoins quotidiens et à venir avec une meilleure utilisation du combustible (réduction des déchets). L’EPR c’est une sécurité améliorée pour minimiser les risques d’accidents. Enfin, l'EPR ne produit pas de gaz à effet de serre pendant le processus de production d'électricité, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

Je n'ai aucune compétence pour commenter les multiples dossiers d'exclusion de rupture du projet, et m'en remets donc aux avis techniques de l'ASN.



Par contre, avec un peu de bon sens, je me demande s'il est bien raisonnable de

1/ irradier et contaminer un couverte de cuve de plusieurs dizaines de tonnes pour quelques mois d'exploitation, alors que nos capacités de traitement des déchets sont très limitées

2/ mettre en service pendant les JO de Paris... les effets d'une mauvaise pub sur l'opinion publique seraient fatals à la relance du nucléaire (cf. le bad buz récent autour de la notice technique pas prête)