Projet de décision de l’ASN autorisant la mise en service et l’utilisation de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB 167)

Madame, Monsieur,
Les documents ci-dessus montrent un non réspect des régles de base de la Qualié. La phase de validation est un fiasco: la cuve doit être montée avec l'acier spécifié et non pas avec un autre qui n'est pas validé. Et encore plus, quand il s'agit d'une sévérité de risque maximum . Le projet est mené non professionnellement avec des interventions "politiques" au dessus de régles scientifiques. Cela montre soit une incompétence, soit une mise en danger volontaire de la population française et de la Nature. C'est un project qui est un échèque (cela arrive dans l'industrie) et il doit être arrêté, n'import les investissements. Je pense qu'abandonner le projet dans le stade ou il est actuellement coûtera beaucoup moins cher qu'un démantelement prévu dans 5 ans, car les matériaux autour et la cuve elle même seront déjà radioactifs. Je vais vous épargner certains de mes commentaires car ayant travaillée comme Résponsable Qualité et comme Chef de Projets à l'internationale, je suis révoltée contre la façon dont cette affaire est gérée. De plus que non responsabilités des organs d'Etat sur ce sujet ressemblent beaucoup aux celles des gérants Soviétiques qui ont provoqué l'explosion du réacteur à Tchernobil. Je ne vois pas de différence dans l' "infoutisme" des ces deux pays de différentes époques de créer une cathastrope si mortrière et si endicapante pour plusieurs générations . Est-ce que la seule erreur du gouvernement Sovietique était de ne pas faire une consultations publique en avance pour savoir si la population était d'accord qu'ils "jouent" avec les paramètres de la securité? Comme j'ai dit, ce projet était mal mené dés le début, avec des manques de fiabilité connus et il présent un danger avéré pour les habitants et l'Environnement. Je suis absolument contre la mise en service de l'EPR. Ce qui ne sont pas convencus de la gravité d'une cathastrophe nucléaire peuvent faire une petite excursion à Tchernobil et se renseigner ce qui c'est réelement passé là-bas. Je partage les avis de la majorité des citoyens qui ont déjà écris sur votre site. Je trouve que c'est ridicule que l'Autorité du Surété Nucléaire ne refuse pas toute de suite cette mise en service, en utilisant SON AUTORITE et pour LA SURETE NUCLEAIRE.

Cordialement,

A la lecture de certains articles sur l'EPR je me pose une terrible question : Et si les porteurs du projet de l'EPR étaient incapables de revenir en arrière,même convaincus que cette filière avait toutes les "chances "d'aboutir à une énorme catastrophe humaine et financière? L'coup du p'tit doigt dans l'engrenage : ces gens ont tant affirmé tant dépensé tant réaffirmé tant redépensé ,par ailleurs coincés par leurs financiers et actionnaires de tout poil ,ils choisiraient la technique de la fuite en avant par amour propre au mépris des risques majeurs qu'ils nous font courir . Peut-être aussi espèrent-ils préserver encore quelques années leurs gros revenus ?Aussi monstrueuse que puisse paraître cette hypothèse je ne suis malheureusement pas la seule à l'envisager.L'histoire nous montre que par orgueil les hommes ont été capables de déclencher les pires tueries. Le vieux mythe du savant fou serait-il malheureusement encore d'actualité dans cette société soit disant moderne ?

Après lecture du dossier concernant la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n°167), je m'étonne - dans le projet de décision - de l'autorisation donnée par l'ASN pour sa mise en service et son utilisation.
En effet, les calottes du fond et du couvercle de la cuve n'ont pas les caractéristiques requises initialement lors de la conception par le fabricant; ce qui provient, de toute évidence, d'une élimination insuffisante des parties tête et pied du lingot ségrégées en carbone, phénomène bien connu et depuis longtemps de tout métallurgiste.
Framatome et Edf conviennent que le non respect de l'exigence de qualification technique associé au caractère disproportionné (ce terme mériterait explications !) d'une remise en conformité constituent une difficulté particulière…!! Comment, dans ces conditions, prendre le risque d'un accident nucléaire majeur pour les populations, alors même que nous en avons identifié par avance les causes ?
Il n'est donc pas raisonnable, en l'état actuel, de mettre en service le réacteur nucléaire EPR de Flamanville.
La seule solution serait, soit d'arrêter le projet, soit de lancer la fabrication d'une autre cuve avec des autres calottes de fond et de couvercle, respectant les caractéristiques requises.

Dans la mesure où il y a un doute sur les capacités chimico-physiques de résistance de cette cuve, où l'exploitation ne pourrait se faire à 100% de la puissance conçue, où le risque pour les régions situées à l'est de la centrale est avéré, où l'argent du contribuable est mal employé dans une production énergétique dépassée au détriment des recherches et exploitations des énergies dites renouvelables (éolien, solaire, biomasse, courants voire géothermie), où on voudrait croire que l'ASN est TOTALEMENT indépendante des pouvoirs et des industriels et que donc elle refuse un produit non-conforme, il est évident que le démarrage de EPR Flamanville ne peut pas avoir lieu!

Quel feuilleton et qui croire ! Vu les nombreux aléas techniques et notamment celui de la fabrication de la cuve dû à une perte de savoir faire du Creusot, la population du nord Cotentin et même au delà est en droit de se poser des questions sur la sécurité de cet EPR. Evidemment les coûts financiers que cela représente amène l'Etat à ne pas vouloir et/ou vouloir faire marche arrière au risque de perdre de la face et reconnaître une gabegie des deniers publics. Personnellement je n'ai rien contre le nucléaire et n'appartiens à aucun mouvement politique mais il ne faut pas être aveugles. Quels seraient les coûts financiers sur la santé de la population et sur la pollution de l'environnement si un accident survenait. Nos politiques (de tous bords ) et nos hauts fonctionnaires ne pourraient pas dire "on ne savait pas". Pour ma part, je ne souhaite pas la mise en service de l'EPR de Flamanville sans pour autant me bercer d'illusions. Très certainement fonctionnera-t-il à puissance réduite pour un certain temps... Quel gâchis alors que la France dispose de beaucoup d'atouts pour développer d'autres sources de production électrique. Si l'on prend le cas uniquement du nord-Cotentin, il y a des possibilités en éoliens et hydroliens considérables. Le vent ne manque pas. Quant au raz Blanchard et ses très forts courants, il était prêt à accueillir une ferme hydrolienne. A méditer.

En premier lieu, l'avis, devrait surtout dépendre d'experts indépendants qui doivent évaluer la sécurité ou non du site.
Il est cependant agréable de pouvoir donner son avis de citoyen. Le nucléaire est en soi un mauvais moyen de produire de l'énergie pour moi, très, très coûteux financièrement et écologiquement et si j'ai bien saisi au final pas si "rentable" que cela. Il est donc selon moi assez vain de "s'acharner". D'autant plus que sur ce site le doute subsiste. On ne parle pas de petite prise de risque. Il n'y a pas de nucléaire "sûr" selon moi, mais là, le doute technique et le poids de l'influence des investisseurs rendent ce projet trop incertain.
Donc non, pas de mise en service!

C'est un problème technique qui ne doit et ne peut être résolu que par des experts. Ceux -ci
viennent de conclure que l'EPR peut démarrer et bien, il faut le démarrer et arrêter de tergiverser.
Et j'en profite pour dire que l'ASN ou un autre organisme devrait expliquer au public comment
fonctionne un réseau de production électrique pour qu'enfin les Français comprennent que le nucléaire restera encore et pour longtemps notre source principale de production d'électricité. Signé: un " écolo" pronucléaire !!

Il est important de donner une visibilité à notre industrie nucléaire en démarrant l'EPR de Flamanville. C'est vital pour le tissu industriel de 220000 emplois en France et pour l'espoir de développer l'EPR2 à l'exportation.
Les parties prenantes (ASN, EDF et ex Areva) ont traité avec rigueur et professionnalisme cette anomalie de conception de la cuve et les garanties sont apportées sur la sûreté.
Le choix nucléaire français permet de garantir notre indépendance énergétique et diminue les rejets de CO2 qui ont augmenté en Allemagne avec son choix EnR + centrales charbon /lignite en substitution du nucléaire.
Il est grand temps d'affirmer aux français que le tout EnR à l'horizon 2050 est un leurre coûteux et qu'un mix énergétique (60% de nucléaire et 40% d'EnR dont l'hydraulique) est un optimum technico - économique pour notre pays.

Il n'est pas facile d'avoir un avis pertinent sur un sujet technique aussi précis et focalisé. Je peux néanmoins noter que:
-Ce projet de décision, dans ses attendus, fait essentiellement référence à l'instruction de l'anomalie de teneur en carbone du fond et du couvercle de la cuve
-L'instruction de cette anomalie a déjà conduit à une consultation du public en 2017 sur un avis de l'ASN.
-le présent projet de décision de l'ASN reste dans la ligne de sa politique d'amélioration de la sûreté du parc nucléaire français suivie depuis des décennies

Je suis donc d'accord avec le projet de décision de l'ASN tel qu'il est exposé dans ce dossier.

A l'occasion de cette procédure de recueil d'avis du public, je constate que l'industrie nucléaire est l'objet d'un emballement politique et médiatique croissant et de plus en plus irrationnel: les avis du public sur les dossiers en cours en sont l'illustration, qui me paraît très préoccupante. Cette situation peut expliquer l'accompagnement médiatique anxiogène que l'ASN elle-même avait voulu donner l'an dernier à l'instruction de l'"anomalie carbone" par ses services, et qui m'avait paru très inapproprié.
Ces constats motivent mes remarques ci-après, d'ordre général.

1-L'organisation de la Sûreté Nucléaire en France est un modèle du genre
La classe politique française dans son ensemble peut être fière d’avoir mis en place (en dernier lieu avec la loi TSN 2006) l’organisation de la sûreté nucléaire la plus protectrice qui soit :
-L'indépendance de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) par rapport à tout groupe de pression industriel ou politique.
-La publication systématique des avis et décisions de l'ASN.
-le principe d’alignement de la sûreté des centrales existantes sur les standards les plus récents

2-Entre le nucléaire et le réchauffement climatique, il faut choisir.
Tant qu'on ne saura pas stocker l'électricité (jusqu'en 2050 au moins), on ne peut pas remplacer les centrales nucléaires par des énergies renouvelables intermittentes. Il faut les remplacer par des centrales à charbon ou à gaz. Les éoliennes et panneaux solaires, installés avec la même puissance, permettent alors de réduire de 25% environ la production de ces centrales, et donc leur consommation de combustibles et leurs émissions de CO2.
C'est exactement ce qu'a fait l'Allemagne. Elle a remplacé 10 GW de nucléaire par du charbon, lignite et gaz. Parallèlement, la puissance installée des énergies renouvelables intermittentes est maintenant supérieure à celle de toutes ses centrales à combustibles fossiles. Les effets de ces deux évolutions se sont compensés, et la production de CO2 n'a pas diminué. Aujourd'hui, l'Allemagne produit toujours 9 tonnes de CO2 par habitant et par an, contre 5 tonnes en France. Et le prix de l'électricité pour les particuliers est le double de celui en France. Et il lui reste encore 8 GW de nucléaire à fermer!
Le nucléaire français, c'est des déchets de combustible dont le stockage actuel occupe 2 hectares, et qu'il va falloir enfouir. Mais sans eux, il y aurait 15 milliards de tonnes de CO2 en plus dans l'atmosphère.

3-Mais depuis 10 ans, la politique énergétique de la France est basée sur l'illusion, voire le mensonge
Les gouvernements successifs ont laissé croire qu'on pouvait remplacer immédiatement le nucléaire par des éoliennes, et qu'on allait le faire. L'ADEME, et maintenant RTE, racontent des fables à ce sujet. Même EDF, croyant plaire à son actionnaire, raconte que nucléaire et renouvelables sont "complémentaires". Et récemment, la démission de Nicolas Hulot a été un modèle de mise en scène avec crise de larmes, invocation du lobby nucléaire…
La loi dite "transition énergétique" de 2015 comporte un grand nombre de projets structurants (et difficiles à réussir!) dans tous les domaines. Mais le seul sujet qui préoccupe, c'est de désigner les tranches nucléaires à fermer au plus vite!

4-Les promoteurs et lobbyistes des énergies renouvelables se frottent les mains.
Les énergies renouvelables sont, pour des décennies, un business subventionné, hautement rentable, et sans risques financiers. Ces conditions sont idéales pour la privatisation et la financiarisation de la production électrique, qui font fi de toute considération de politique industrielle, de balance commerciale, de maîtrise géopolitique des ressources, de stabilité des réseaux électriques, de coût final pour les utilisateurs et les contribuables…Et jamais les media ni les politiques n'évoquent l'existence de ces lobbies, de crainte de chagriner leurs lecteurs et électeurs.

5-Les débats autour de la production d'électricité se déroulent dans un climat délétère
Les citoyens se demandent pourquoi leurs dirigeants ne mettent pas en œuvre les orientations dont ils ont eux-mêmes vanté les mérites. Bon nombre d'entre eux imaginent donc de sombres machinations de la part des acteurs du nucléaire, y compris de ceux en charge du contrôle, et ils expriment leur méfiance avec des formulations haineuses qui font froid dans le dos.

6-Il est donc urgent que les pouvoirs publics proposent des voies d'évolution raisonnables, tenant compte des réalités techniques, pour la production et la consommation d'électricité en France
Les actions logiques pourraient être:
-replacer la question de l'électricité dans celle, beaucoup plus large, de la "transition énergétique" (qui, depuis 10 ans, a été réduite à un seul, et donc stupide, sujet: "Nucléaire ou pas?")
-Etablir un bilan précis de la voie suivie en Allemagne depuis 10 ans, en faisant la part de ce qui est réussi, et des échecs non assumés et camouflés par une communication très habile de tous les acteurs.
-faire un bilan analogue sur l'ensemble des pays européens
-parler aux Français de ce qui est possible, et des coûts, avantages et inconvénients.
-Et donner la parole aux organismes du type "Académie des Sciences", pour éviter le retour à l'obscurantisme qui nous menace de plus en plus.

Bravo à l'ASN et son support technique pour la transparence remarquable apportée auprès du public dans un sujet aussi complexe.
Les travaux titanesques réalisés par les différents acteurs pour ne laisser aucune part au doute.
Je ne suis pas certain que tout le monde, puisse avoir le niveau de technicité requis pour tout comprendre, néanmoins l'effort de vulgarisation et de mise à portée de tout un chacun est à souligner. C'est le seul pays au monde qui a la volonté de le faire à ce niveau.
Il est faux de laisser croire à un risque nucléaire majeur et imminent en la matière, le fond de cuve n'a pas de trou contrairement à l'ancien EPR et peut être plus facilement surveillé...le couvercle est bien plus complexe mais sa surveillance est aussi relativement abordable. La garantie de bon fonctionnement dans des marges correctes est acquise.
Cependant, il faut aussi remarquer que les techniques de réparation même sur les cuves irradiées font d'énorme progrès.
L'OMS le montre et c'est sans appel, l'industrie nucléaire civil est de loin la moins mortelle pour l'homme concernant la transformation d"énergie, (1000/an avec Tchernobyl et Fukushima contre 7 millions pour le pétrole et le gaz dont la France dépends encore à 72% soit 100 morts /jour.....
Cette décision assortie des recommandations associées et de la technologie des EPR est tout à fait acceptable bien plus que la pollution issue seulement de nos transports qui elle nous tue immédiatement et à coup sur et que l'on accepte sans commentaires... cherchez l'erreur...

Pour avoir lu les principaux éléments fournis et suivi le dossier en temps réel, et compte tenu du haut niveau d'exigence requis, les justification ,calculs complémentaires et essais destructifs réalisés me paraissent de loin suffisant à autoriser l'exploitation de ces appareils. Par ailleurs touchant la limite des savoir faire et interprétations ,un retour d'expérience important est acquis pour le monde entier en la matière.
J'en profite pour dénoncer les propos honteux de ELLV, qui sont sans intérêts et servent une propagande indue en effet, j'ai envoyé un courrier personnel aux présidents de régions: Normandie, Loire Atlantique et Bretagne pour souligner la saignée qu'ils opérent sur la nation pour les 3000Mw off shore que vont couter 27Md€ de subventions à la nation pour une bénéfice négatif sur le climat et la pollution due à l'intermittence, les travaux sur l'EPR seront payés par les clients point barre. De plus ces régions vont aider GE a créer des entreprises soit pour 700 emplois et une technicité que sera étrangère et qui pourra à tout moment être délocalisée USA.
Ce n'est pas l'EPR qui plombe la nation mais bien les ENRi qui blombent à ce jour la France de 150Md€ (4 fois la valorisation d'EDF) à payer en subvention pour les décennies à venir à tel point que l'état doit encore 5Md€ à EDF, qui ont grossit les 80Md€ de dette France......