Projet de décision de l’Autorité de sûreté nucléaire modifiant certaines décisions applicables à la centrale nucléaire de Fessenheim exploitée par EDF (INB 75)

Je suis révoltée par cette demande,
*qui revient encore une fois sur l'obligation faite à EDF de fermer cette centrale avant qu'elle ne fasse la une en raison d'un accident majeur
*soumise à consultation du public, sans qu'il en soit largement averti,
* pour une période misérable de 15 jours.
Il n'y a aucune alternative: en l’absence de Dispositifs d’Ultime Secours, la centrale nucléaire de Fessenheim doit être mise en ARRET IMMEDIAT au 31.12.2018, échéance connue depuis plus de 6 ans! L’ASN a le DROIT et le DEVOIR d’imposer cet arrêt, il y va de SA RESPONSABILITÉ.

En conséquence, je demande l’arrêt immédiat et définitif des deux réacteurs de Fessenheim, pour non respect des exigences de sûreté et risques encourus par les travailleurs et la population, pour mise en danger de la vie d'autrui.
L'ASN doit retirer son projet de décision.

Régine Millarakis

Le Conseil d’État vient d’annuler le fameux décret Royal, signé en avril 2017, qui mariait le sort de la centrale nucléaire de Fessenheim à celui de l’EPR de Flamanville et qui transformait un PLAFOND de 63,2 GW électronucléaires installés, en PLANCHER.

Le même Conseil d’État a bien précisé que cette invalidation du décret ne faisait pas obstacle à fermer la centrale de Fessenheim.

Or EDF A CHOISI en toute connaissance de cause, DE NE PAS RESPECTER LA PRESCRIPTION DE L’ASN (26 juin 2012) d’installer les Dispositifs d’Ultime Secours (DUS) avant le 31 décembre 2018. Six années de laxisme et de mise en danger supplémentaire du personnel et des populations.

De plus EDF ainsi que CERTAINS ELUS voudraient prolonger le fonctionnement des réacteurs jusqu’en 2020 et 2022. Il faut bien évidemment encore laisser refroidir le combustible pendant quelques années et cela SANS les Dispositifs d’Ultime Secours ?

Pour EDF : ROGNER sur les dépenses concernant la sécurité des salariés, des populations et des territoires et EN MÊME TEMPS TOUCHER, comme « dédommagement » 490 millions d’Euros d’argent public plus un « manque à gagner (?) » d’un million d’Euros jusqu’en 2041, de ce même public à qui on impose de vivre en permanence sous la menace nucléaire (faille tectonique active, site inondable, piscines ultra vulnérables, salle de commande, réacteurs et piscines ne résistant pas à l’impact d’un avion de ligne ou de combat, générateur de vapeur 335 falsifié du réacteur 2 de Fessenheim qui fonctionne en mode dégradé, très nombreux évènements précurseurs … ).

Il ne faut pas oublier qu’EDF A DÉJA BÉNÉFICIÉ de 3 conditions pour fermer la centrale de Fessenheim et à ce jour aucune demande d’arrêt n’est faite :

• Feu vert de la commission européenne pour l’indemnisation de 489 millions d’euros pour fermer la centrale
• Redémarrer le réacteur 2 de la centrale de Paluel qui était à l’arrêt depuis plus de 2 ans
• Poursuite de la construction de l’EPR avec passage de 10 à 13 ans pour le délai de mise en service

Je m'insurge contre le fait que l'ASN puisse déroger à ses propres règles en autorisant la poursuite du fonctionnement de la centrale en situation de sûreté dégradée. Je m'insurge aussi contre le fait que l'ASN pourrait autoriser EDF à expérimenter un nouveau combustible (?).

Je demande à l'ASN de rester CRÉDIBLE, DE RESPECTER SES PROPRES DÉCISIONS, par conséquent d’EXIGER LA MISE A L’ARRÊT DÉFINITIF DES 2 RÉACTEURS ALSACIENS AU 31.12.2018, puisqu'en 6 ans EDF a délibérément ignoré ces prescriptions et méprise souverainement la sécurité des populations.

- En l’absence de Dispositifs d’Ultime Secours, la centrale nucléaire de Fessenheim doit être mise en ARRET IMMEDIAT au 31.12.2018,
échéance connue depuis plus de 6 ans!
L’ASN a le DROIT et le DEVOIR d’imposer cet arrêt, il y va de SA RESPONSABILITÉ.
- Je demande , nous demandons, l’arrêt immédiat et définitif des deux réacteurs de Fessenheim, pour non respect des exigences de sûreté et
risques encourus par les travailleurs et la population.
- Je demande, nous demandons, le retrait de ce projet de décision de l’ASN

Arrêt des deux réacteurs au 31 décembre 2018 suite à renonciation d'EDF de réaliser les dispositifs d'ultime secours exigés par l'ASN
Je souscris complètement à la réaction de JJ (04/11/2018 à 11:18) et me joins à son indignation.
Je vous renvoie vers l'argumentaire signé par les présidents des associations CSFR, Stop Fessenheim, Stop transports-Halte au nucléaire, Alsace Nature (01/11/2018 à 11:38) et à celui, technique et juridique de TdL (01/11/2018 à 19:03) que je rejoins sans restriction.
La centrale de Fessenheim cumule déjà dérogations et louvoiements juridiques, techniques et financiers depuis de nombreuses années :
- implantée sur un site notoirement inapproprié (zone sismique, en contrebas du grand canal d'Alsace, fréquenté, entre autres, par d'imposants méthaniers, proche d'installations chimiques dangereuses comme vient de le mettre en évidence un lanceur d'alerte, ...)
- piscines de désactivation exposées et vulnérables
- tête de série dépourvue de double enceinte de confinement
- sujette à des incidents et arrêts en série
- affectée de nombreux "événements précurseurs" susceptibles de conduire à la fusion du coeur en cas de situation extrême
- avec un réacteur remis en service au bout de presque deux ans d'arrêt pour générateur de vapeur défectueux sans remplacement de cette pièce pourtant majeure
- réacteur soumis à des contraintes d'exploitation particulières en raison de la fragilité de l'acier du GV (montée et descente en température limitée à 14 °/heure qui ne peuvent pas forcément être respectées en situation d'urgence) ...
Et maintenant l'ASN "nous" "consulte" pour valider son projet de décision d'accepter la poursuite du fonctionnement du réacteur 1 jusqu'en 2020 et du réacteur 2 jusqu'en 2022 SANS diesel d'ultime secours, dispositif post-Fukushima censé être installé avant le 31 décembre 2018 selon les préconisations de l'ASN elle-même !
Cette centrale s'apparente de plus en plus à un camion fou lancé au maximum de sa vitesse, sans clignotant, sans frein et maintenant sans frein à main.
Comment l'ASN peut-elle demander aux victimes potentielles de ce camion l'autorisation de le laisser en circulation ??? C'est son retrait immédiat que l'ASN devrait s'obliger à exiger ! ! ! C'est cela son rôle ! Ou alors il y a usurpation d'identité quelque part !
Conclusion : Pas de DUS, donc arrêt des deux réacteurs au 31 décembre 2018 au plus tard.
Il est temps que l'ASN cesse de se décrédibiliser.

L’ASN a failli à sa mission en se laissant duper, pendant de trop longues années, par les Forges du Creusot qui ont forgé des pièces défectueuses puis forgé des rapports de contrôle truqués.
Quelles conséquences en avez-vous tiré ?
Vous avez accepté le fait accompli des cuves défectueuses à Flamanville.
Maintenant vous nous demandez d’entériner la désobéissance d’EDF à Fessenheim. Qu’avez-vous fait depuis six ans ? N’avez-vous pas remarqué, lors de vos inspections sur place, que les dispositifs imposés n’étaient pas installés ?
Maintenant, à deux mois du délai, vous nous demandez d’autoriser la resquille !
C’est NON.
Oû est votre Autorité ?
Oû est notre Sécurité ?
Il ne nous reste que le Nucléaire, ça oui, assurément.

Il est évident que la centrale nucléaire de Fessenheim doit fermer. Ce devrait d'ailleurs déjà être fait depuis longtemps puisque la décision avait été annoncée en 2012.
Les problèmes techniques successifs, notamment sur le générateur de vapeur, les malfaçons, le non respect de la loi de transition énergétique sont autant de raisons qui imposent une fermeture.
Faut-il attendre un accident majeur pour voir de facto la fermeture du site ?
Un site de quelques centaines de km²...

Je demande l'arrêt immédiat de la centrale nucléaire de Fessenheim qui ne respecte pas les conditions de sécurité minimales exigées pas l'ASN. Je refuse que l'ASN se dédise aujourd'hui à ce sujet par son projet de modifications des conditions de sécurité électrique à la demande d'EDF.
Le Conseil d'Etat a par ailleurs confirmé la légalité de la fermeture au plus tard le 31 décembre 2018.
L' ASN doit arrêter de se déconsidéreret de mettre en danger les citoyens français ou riverains. Un accident peut arriver à tout moment dans les centrales et usines nucléaires françaises et je considère que l'Asn en serait corresponsable et coupable.
Je proteste contre la poursuite de la pollution de l'eau du Rhin, et de l'air, par les rejets tolérés liquides et gazeux de cette centrale. Elisabeth Coulouma.

En l’absence de Dispositifs d’Ultime Secours, la centrale nucléaire de Fessenheim doit être mise en ARRET IMMEDIAT au 31.12.2018,
échéance connue depuis plus de 6 ans ! L’ASN a le DROIT et le DEVOIR d’imposer cet arrêt, il y va de SA RESPONSABILITÉ.
* Je demande, nous demandons, l’arrêt immédiat et définitif des deux réacteurs de Fessenheim, pour non respect des exigences de sûreté et risques encourus par les travailleurs et la population.
* Je demande, nous demandons, le retrait de ce projet de décision de l’ASN.

je continue ayant été mise en suspens à plusieurs reprises
Cet UO2 va etre enrichi de plutonium dans l'usine Melox pour faire du MOX. Or ce MOX ne peut être brulé que dans les vieilles centrales de 900 MW, d'où la prologation de Fessenheim!
et en outre on se donne le role vertueux de transformation de déchets , l'uranium appauvi, en matière nucléaire issue de recyclage!
on ne mentione pas que bien sur tout cela fiirta par la production de nouveaux déchets, contenent du plutonium!
Si l'ASN ne pévoit pas ce problème sans fin de production de déchets, nous courons vers une situation de plus en plus difficilement maitrisable

Tout d'abord force est de constater qu'EDF n'a pas répondu aux demandes de modifications et améliorations pour la sécurité de Fessenheim. La réponse est nous allons continuer de 2c à 4 ans le fonctionnement de la centrale car nous allons utiliser un autre combustible et ferons alors les adaptations nécessaires à ce fonctionnement et à la sécurité.
C'est toujours la même attitude à EDF et AREVA, reculer pour mieux sauter, "continuer à pédaler pour ne pas tomber" (Jean -Bernard Lévy). Alors on trouve un nouveau subterfuge: on va utliser un nouveau combustible, qu'importe si cela entraîne toute une chaine de production vers de nouveaux déchets.
En effet cet autre combustible c'est d'abord la transformation d'uranium appauvri en U02 (et hop on met en marche Malvesi-Orano-). UO2

Tout d'abord force est de constater qu'EDF n'a pas répondu aux demandes de modifications et améliorations pour la sécurité de Fessenheim. La réponse est nous allons continuer de 2c à 4 ans le fonctionnement de la centrale car nous allons utiliser un autre combustible et ferons alors les adaptations nécessaires à ce fonctionnement et à la sécurité.
C'est toujours la même attitude à EDF et AREVA, reculer pour mieux sauter, "continuer à pédaler pour ne pas tomber" (Jean -Bernard Lévy). Alors on trouve un nouveau subterfuge: on va utliser un nouveau combustible, qu'importe si cela entraîne toute une chaine de production vers de nouveaux déchets.
En effet cet autre combustible c'est d'abord la transformation d'uranium appauvri en U02 (et hop on met en marche Malvesi-Orano-). UO2

Tout d'abord force est de constater qu'EDF n'a pas répondu aux demandes de modifications et améliorations pour la sécurité de Fessenheim. La réponse est nous allons continuer de 2c à 4 ans le fonctionnement de la centrale car nous allons utiliser un autre combustible et ferons alors les adaptations nécessaires à ce fonctionnement et à la sécurité.
C'est toujours la même attitude à EDF et AREVA, reculer pour mieux sauter, "continuer à pédaler pour ne pas tomber" (Jean -Bernard Lévy). Alors on trouve un nouveau subterfuge: on va utliser un nouveau combustible, qu'importe si cela entraîne toute une chaine de production vers de nouveaux déchets.
En effet cet autre combustible c'est d'abord la transformation d'uranium appauvri en U02 (et hop on met en marche Malvesi-Orano-). UO2