Le président de l’ASN se rend dans les installations d’EDF à Chinon

Le démantèlement des réacteurs « uranium naturel graphite gaz » (UNGG) repose sur une stratégie en plusieurs étapes, développée par EDF. Cette stratégie débute par une phase dite de « dérisquage industriel », au sein d'un démonstrateur industriel graphite (DIG), avant de passer au démantèlement du réacteur Chinon A2, en tant que tête de série, puis au démantèlement des autres réacteurs de ce type.  Le DIG, situé à environ 2 km de la centrale nucléaire de Chinon, permet de valider la faisabilité de certaines opérations complexes à travers des essais physiques, réalisés à partir de maquettes, et numériques, notamment avec le développement de jumeau numérique des réacteurs concernés.

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Bernard Doroszczuk a rappelé l’importance d’anticiper la gestion des déchets produits et de leurs exutoires. Il a également souligné la nécessité de bien définir le phasage des opérations et de coordonner le démantèlement du réacteur tête de série (Chinon A2) avec celui des autres réacteurs.

Le laboratoire intégré d’expertises de Chinon (LIDEC), est un laboratoire spécialisé dans l’expertise sur les matériaux, situé sur le site de la centrale nucléaire de Chinon. Ce laboratoire joue notamment un rôle majeur dans l’étude du phénomène de corrosion sous contrainte. Il assure également le suivi de l’irradiation et du vieillissement des cuves des réacteurs. Bernard Doroszczuk a souligné l’importance de ce laboratoire, qui permet à EDF de disposer d’une capacité d’expertise interne sur les matériaux.

À l’occasion de cette visite, Bernard Doroszczuk a rencontré les membres du bureau de la commission locale d'information (CLI) de Chinon. Les échanges ont porté sur les relations avec l’exploitant et la division territoriale de l’ASN, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour toucher les publics plus largement. Bernard Dorosczcuk a insisté sur le rôle essentiel des CLI pour informer les riverains et diffuser la culture de radioprotection.