Non-respect du maintien de l'intégrité de la troisième barrière de confinement du bâtiment réacteur (réacteur 2)
Le 16 octobre 2010, alors que le réacteur était en arrêt normal sur réfrigérant d’arrêt (AN/RRA), une vanne contribuant à l’intégrité de la troisième barrière est restée en position ouverte pendant dix heures, en contradiction avec les règles générales d'exploitation.
L'enceinte de confinement est un bâtiment en béton à l'intérieur duquel se trouvent la cuve, le cœur du réacteur, les générateurs de vapeur et le pressuriseur. Elle constitue la troisième des trois barrières entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l'environnement (la première barrière étant la gaine du combustible, la deuxième étant le circuit primaire).
La troisième barrière est destinée, en cas d'accident, à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d'une rupture du circuit primaire (en exploitation) ou de la première barrière (en phase de manutention de combustible). De nombreuses canalisations traversent cette enceinte. Des vannes situées de part et d'autre de la paroi de béton permettent d'obturer chacune des canalisations lorsque les spécifications techniques, les procédures de conduite ou la situation exigent l'étanchéité complète de l'enceinte.
Le 16 octobre 2010, l’équipe de conduite s’est rendue compte que l'une d'entre elles n'était pas fermée alors que les règles de conduite imposent la fermeture de cette vanne lors du passage en AN/RRA. De ce fait, l'intégrité de l'enceinte de confinement s'est trouvée dégradée pendant dix heures,
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement de l’installation.
Toutefois, en raison du non-respect de la conduite à tenir imposée par les spécifications techniques d’exploitation, cet événement à été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie