Non-respect des spécifications techniques d’exploitation
Le 11 octobre 2010, lors d’un essai périodique, l’ouverture d’une soupape du circuit d’injection de sécurité a conduit au repli du réacteur dans un délai supérieur à celui fixé par les règles d’exploitation.
Le 11 octobre 2010, une alarme incendie est apparue dans un local du bâtiment des auxiliaires nucléaires. L’agent de terrain y a découvert la présence de vapeur. Après analyse, l’équipe de conduite a suspecté l’ouverture d’une soupape du circuit d’injection de sécurité (RIS)1.Le service spécialisé en robinetterie a ensuite réalisé un diagnostic et a confirmé l’ouverture de cette soupape. Le circuit RIS a donc été considéré indisponible, ce qui a nécessité la mise à l’arrêt du réacteur.
Les opérations de mise à l’arrêt ont duré environ 30 heures alors que les règles d’exploitation imposent un délai maximal de 17 heures. L’efficacité de ce circuit d’injection de sécurité aurait pu se révéler insuffisante si une brèche du circuit primaire était survenue pendant ce temps.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur le personnel, ni sur l’environnement. En raison d’un non-respect des spécifications techniques d’exploitation, cet incident a été classé par l’exploitant au niveau 1 de l’échelle INES.
1 : Le circuit d’injection de sécurité (RIS) permet en cas d’accident, par exemple une fuite importante du circuit primaire, d’introduire de l’eau borée sous haute pression dans celui-ci afin d’étouffer la réaction nucléaire et d’assurer le refroidissement du cœur.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie