Non-respect des spécifications techniques d’exploitation
Le 9 octobre 2017, l’exploitant de la centrale nucléaire de Gravelines a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un évènement significatif pour la sûreté relatif au non-respect d’une prescription particulière des spécifications techniques d’exploitation.
Le 4 octobre 2017, le réacteur n° 2 est à l’arrêt pour rechargement du combustible et maintenance. Lors de l’ouverture du sas d’entrée au niveau 8 mètres du bâtiment réacteur, les deux ventilateurs du système de confinement ainsi que le chauffage du piège à iode ne sont pas opérationnels comme l’exigent les spécifications techniques d’exploitation. Cet écart n’est détecté que deux jours plus tard lors d’un contrôle réalisé par un agent d’EDF qui constate le non-raccordement électrique de ces matériels.
Dans le cadre de l’arrêt du réacteur, il est nécessaire d’intervenir dans le bâtiment réacteur. Les accès se font par l’intermédiaire de deux sas. Les règles d’exploitation imposent, avant ouverture des sas, que le système permettant d’assurer le confinement en cas de situation incidentelle soit prêt à fonctionner. En particulier, les deux ventilateurs et le chauffage du piège à iode doivent être alimentés électriquement.
En cas de situation incidentelle générant des rejets à l’intérieur du bâtiment réacteur, ces matériels créent une dépression d’air permettant de confiner les rejets dans le bâtiment réacteur.
Les matériels ont été raccordés dès la découverte de l’écart.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs. Il a été classé au niveau 1 de l’échelle INES en raison du non-respect des spécifications techniques d’exploitation.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie