Non-respect de la conduite à tenir à la suite de l’apparition d’une alarme
Le 18 août 2010, alors que le réacteur n°2 était en redémarrage après un court arrêt pour économie de combustible, les opérateurs n’ont pas identifié correctement la conduite à tenir à la suite de l’apparition d’une alarme sur le système surveillant le débit de fuite entre le circuit primaire et le circuit secondaire.
Le circuit primaire refroidit le cœur du réacteur et échange l’énergie accumulée avec un deuxième circuit, le circuit secondaire, grâce aux quatre échangeurs constitués de plusieurs milliers de tubes appelés générateurs de vapeur. Le débit de fuite de chaque générateur de vapeur est surveillé afin d’arrêter l’exploitation en cas de fuite trop importante caractéristique d’une rupture de tubes de l’échangeur.
Le 18 août 2010, une alarme est apparue indiquant une augmentation du débit de fuite entre les circuits primaire et secondaire. Les opérateurs ont interprété de façon erronée les spécifications techniques d'exploitation et n’ont pas initié le passage du réacteur dans l’état d'arrêt adéquat imposé par celles-ci. Lorsque l'exploitant s’est aperçu de cette erreur, le débit de fuite était revenu à une valeur autorisée. L’exploitant s’est assuré que cette augmentation de débit n’était pas due à un début de rupture d’un tube de générateur de vapeur, mais à des circonstances particulières liées au redémarrage de l’installation.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation. Toutefois, en raison du non-respect de la conduite à tenir définie dans les spécifications techniques d'exploitation, l'événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie