Non-respect d'une limite d'exploitation à l'atelier de conversion de l'usine FBFC de Romans-sur-Isère
La conversion est une des étapes de fabrication des assemblages combustibles destinés aux réacteurs à eau pressurisée. Elle consiste à transformer l'hexafluorure d'uranium (UF6) en poudre d'oxyde d'uranium (UO2). La poudre est ensuite conditionnée en conteneurs de différentes capacités et entreposée en attente de transfert à l'atelier où sont fabriquées les pastilles (étape suivante du processus). Des règles strictes régissent les entreposages de matières radioactives pour faire face au risque de criticité. Les aires d'entreposage sont donc dédiées, par type de conteneurs.
Le vendredi 21 février 2003, un conteneur, rempli de 41 kg de poudre, a été entreposé sur une aire réservée aux emballages de 27 kg maximum.
L'incident n'a eu aucune conséquence sur le personnel, ni sur l'environnement. L'absence d'autres matières nucléaires à proximité au moment des faits, l'absence d'eau dans l'atelier et l'absence d'humidité dans la poudre elle-même offraient autant de lignes de défense vis-à-vis d'un éventuel accident de criticité.
Néanmoins, une des règles prescrites pour l'entreposage des matières nucléaires n'a pas été respectée. En conséquence, l'incident relève du niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie