Détection tardive de deux motifs d’indisponibilité d’un robinet du système de contrôle volumétrique et chimique du réacteur

Publié le 11/07/2017

Centrale nucléaire de Gravelines Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 7 juillet 2017, l’exploitant de la centrale nucléaire de Gravelines a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un évènement significatif pour la sûreté relatif  à la détection tardive de l’indisponibilité d’un robinet du système de contrôle volumétrique et chimique du réacteur n° 4.

Le réacteur n° 4 est à l’arrêt pour maintenance depuis le 15 avril 2017. Le 10 juin 2017, des opérations de maintenance sont réalisées sur un robinet du système de contrôle volumétrique et chimique du réacteur. Le 3 juillet 2017, lors d’opérations réalisées dans le cadre du redémarrage du réacteur, l’exploitant constate que ce robinet n’est pas manœuvrable depuis la salle de commande. Le diagnostic réalisé permet de détecter qu’un fil d’alimentation d’une électrovanne de commande n’a pas été rebranché à l’issue des opérations de maintenances réalisées le 10 juin 2017. La correction de cet écart permet de retrouver la manœuvrabilité du robinet.

Le 6 juillet 2017, lors de la réalisation d’un essai périodique sur ce même système de contrôle volumétrique et chimique, l’exploitant constate une nouvelle défaillance sur le robinet susmentionné, provoquant également son indisponibilité. Un second diagnostic permet de détecter qu’une inversion de montage de deux électrovannes, générée également lors de l’intervention du 10 juin 2017, est à l’origine du disfonctionnement du robinet. Le remplacement immédiat des deux électrovannes est alors réalisé.   

Les différents écarts constatés sur le robinet du système de contrôle volumétrique et chimique conduisent à considérer une partie de ce système comme indisponible. Dans ce cas, les règles générales d’exploitation du réacteur imposent un repli du réacteur sous un délai de 3 jours. La détection tardive des différents écarts a conduit à ne pas respecter cette prescription.

Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs. Il a été classé au niveau 1 de l’échelle INES en raison de la détection tardive du non-respect d’une prescription des règles générales d’exploitation.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie