Ecart dans l'application d'une procédure de conduite

Publié le 21/07/2000

Centrale nucléaire de Paluel Réacteurs de 1300 MWe - EDF

Lors de l'analyse de l'arrêt automatique du réacteur 2 de Paluel le 22 juillet, l'exploitant a identifié un écart dans l'application des procédures de conduite accidentelle. Cet écart aurait conduit, en cas de rupture du circuit primaire, à dégrader la fiabilité du système de mesure du niveau d'eau dans la cuve du réacteur.

Ce système permet de déterminer la conduite à adopter en cas de fuite sur le circuit primaire. Dans cette situation, le démarrage des pompes du circuit primaire conduit à surestimer leniveau d'eau dans la cuve. Les procédures de conduite accidentelle prennent donc en compte ce risque pour fixer le régime de fonctionnement autorisé des quatre pompes primaires.

Le 22 juillet, une anomalie de fonctionnement de la turbine à vapeur avait provoqué l'arrêt automatique du réacteur. Conformément aux règles d'exploitation, la conduite accidentelle a été mise en oeuvre de manière préventive à la suite de l'arrêt automatique. Tandis que la sortie de la procédure accidentelle n'était pas encore autorisée, les quatre pompes primaires ont été démarrées, ce qui n'est pas autorisé par ces procédures.

Cet incident, en raison du non-respect d'une règle de conduite accidentelle, est classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie