Suites de l'anomalie relative au risque de blocage de vannes des circuits de recirculation des RIS et EAS de certains réacteurs de 1300 MWe

Publié le 27/04/2006

Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire Réacteurs de 1300 MWe - EDF

Le 12 mars 2001, EDF avait déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire une anomalie générique concernant le risque de blocage de vannes du circuit de recirculation pour certains réacteurs de 1300 MWe.

Le circuit de recirculation est nécessaire, en cas pour une fuite importante sur le circuit primaire, pour récupérer l'eau de la fuite au fond du bâtiment du réacteur et la renvoyer dans les circuits d'injection d'eau de sécurité (circuit RIS) et d'aspersion d'eau dans l'enceinte (circuit EAS), afin d'assurer le refroidissement du réacteur.

Les réacteurs concernés par l'anomalie étaient ceux de Belleville, Cattenom, Golfech, Nogent et Penly. Pour ces réacteurs, les études réalisées par EDF avaient montré que, de par leur conception, il n'était pas possible de garantir l'ouverture de certaines vannes en cas d'accident, un éventuel blocage pouvant se produire en raison d'effets thermiques induits par l'arrivée d'eau chaude en conditions accidentelles (voir note d'information).

Compte-tenu des conséquences de cette anomalie sur la sûreté des réacteurs, l'Autorité de sûreté nucléaire avait décidé le 27 avril 2001 de classer cet incident au niveau 2 de l'échelle INES.

EDF a développé des modifications matérielles visant à garantir en toutes circonstances le bon fonctionnement de ces vannes. Leur mise en place sur les 12 réacteurs concernés s'est achevée en 2003.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 2

Incident