Anomalie affectant les ensembles de tige de commande des grappes des réacteurs de 1300MWe et N4

Publié le 12/02/2007

Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire Réacteurs de 1300 MWe - EDF

A l'occasion des arrêts du réacteur n°4 de Paluel et du réacteur n°2 de St-Alban en 2006, EDF a constaté des défauts conduisant à la présence d'un jeu affectant une liaison vissée de quelques ensembles de tige de commande des grappes de contrôle.

Les grappes de contrôle sont des groupes de tiges solidaires, mobiles, contenant une matière absorbant les neutrons qui, par leur insertion dans le coeur du réacteur, permettent d'en contrôler le niveau de puissance. En cas d'arrêt d'urgence du réacteur, toutes les grappes de contrôle doivent s'insérer dans le coeur afin d'arrêter la réaction en chaîne.

Après analyse, ne pouvant pas exclure la possibilité d'un désaccouplement complet de cette liaison vissée et d'une chute intempestive d'une grappe dans le coeur du réacteur, l'exploitant a décidé de procéder au remplacement des ensembles de tige de commande affectés des réacteurs Paluel 4 et St-Alban 2.

Cette anomalie étant susceptible d'affecter les autres réacteurs de 1300 MWe et N4, EDF a décidé de mettre en oeuvre un contrôle de tous les ensembles de tige de commande de ces réacteurs lors de leur prochain arrêt.

A ce jour, aucune rupture de liaison vissée n'a été constatée.

Toutefois, compte tenu du risque de rupture de la liaison vissée et de chute intempestive d'une grappe dans le coeur, qui pourrait conduire à une rupture d'une gaine de crayon de combustible, cette anomalie à caractère générique pour les réacteur de 1300 MWe et N4 a été classée au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie