Arrêt pour maintenance et rechargement en combustible

Outre le renouvellement d’une partie du combustible et la maintenance programmée des installations, les principales activités réalisées par l’exploitant et contrôlées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à l’occasion de cet arrêt ont été les suivantes :

• le contrôle puis le remplacement de tuyauteries du circuit d’injection de sécurité (RIS), compte tenu du phénomène de corrosion sous contrainte (CSC) affectant ces tuyauteries ;
• le contrôle et le bouchage de tubes des générateurs de vapeur ;
• le remplacement de la partie hydraulique de deux pompes primaires ;
• la requalification du circuit secondaire principal ;

• le remplacement des cannes chauffantes du pressuriseur ;
• diverses activités de maintenance et de modifications sur les matériels, visant à améliorer la sûreté des installations ;
• la mise en œuvre de mesures de résorption de certains écarts de conformité.

Pendant cet arrêt, l’ASN a réalisé cinq journées d’inspection inopinée et deux journées d’inspection programmée, dont une à distance. Ces inspections ont permis d’examiner les conditions de préparation, de réalisation et de suivi des activités, s’agissant notamment de la résorption des écarts de conformité, de la maintenance, de la surveillance des prestataires, de la radioprotection et de la maîtrise de la conformité des installations et des référentiels d’exploitation.

Au cours de cette période d’arrêt du réacteur, quatre événements significatifs pour la sûreté, classés au niveau 0 de l’échelle INES, ont été déclarés à l’ASN. Deux événements significatifs dans le domaine de la radioprotection, classés au niveau 0 de l’échelle INES, ainsi qu’un événement significatif dans le domaine de l’environnement, classé hors échelle INES, ont en outre été déclarés.

Après examen par sondage des résultats de contrôle et des travaux effectués pendant l’arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a donné le 20 novembre 2024 son accord aux opérations de recherche de criticité puis de divergence du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine.

Son redémarrage a néanmoins été retardé en raison d’aléas concernant la partie non nucléaire de l’installation.

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