Dépassement de la température maximale autorisée en entrée des échangeurs intermédiaires du réacteur PHENIX
Entre le 18 et le 19 juillet 2003, alors que le réacteur était en phase de stabilisation de puissance, un critère de limitation de température n'a pas été respecté.
Le réacteur PHENIX, exploité par le CEA sur le site de Marcoule (Gard), utilise du sodium comme fluide caloporteur. Quatre échangeurs intermédiaires et deux circuits secondaires en sodium assurent le transport de la chaleur vers les circuits eau-vapeur (deux générateurs de vapeurs) qui permettent ensuite d'assurer le fonctionnement du groupe de production d'électricité.
A l'entrée des échangeurs intermédiaires la température du sodium est limitée par prescription de l'Autorité de sûreté nucléaire à une valeur de 530°C, ceci afin de se prémunir contre les dommages de fatigue par fluage des structures.
Lors de l'incident, le sodium est transitoirement passé à une valeur de 540°C. Cet état a été confirmé par le contrôle de la calibration des sondes de températures.
Cet événement n'a pas eu de conséquence sur le personnel et l'environnement ni présenté de risque pour la sûreté de l'installation compte tenu de sa faible ampleur ; néanmoins, du fait du non-respect d'un critère imposé par les prescriptions techniques, il est classé au niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie