Contamination externe d’un intervenant conduisant au dépassement de la limite annuelle réglementaire pour la dose équivalente reçue par la peau.

Le 25 octobre 2024, alors que le réacteur 2 était à l’arrêt pour maintenance et rechargement, un intervenant a réalisé la supervision de la décontamination de la piscine du bâtiment réacteur.

Lors du contrôle réalisé à la sortie du bâtiment réacteur, une contamination a été détectée au niveau de la tête de l’intervenant. Celui-ci a été pris en charge par le service médical, qui a retiré la particule radioactive à l’origine de cette contamination.

Pour les travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, une des limites réglementaires annuelles de dose est, pour douze mois consécutifs, de 500 millisieverts en dose équivalente pour une surface de peau d’un cm2.

La dose susceptible d’avoir été reçue par l’intervenant a été estimée par la médecine du travail sur la base d’hypothèses défavorables en termes de durée d’exposition. Elle a été évaluée supérieure à la limite réglementaire annuelle de dose autorisée au niveau de la peau.

Malgré les investigations menées sur le parcours suivi par l’intervenant, les zones ou les points de contamination qui ont pu être à l’origine de cette contamination n’ont pas pu être déterminés.

L’ASN a conduit une inspection réactive, le 4 novembre 2024, qui a montré que les dispositions prises vis-à-vis de l’intervenant étaient adaptées mais que l’origine de cette contamination restait indéterminée.

En raison du dépassement d’une limite réglementaire annuelle d’exposition pour un travailleur, cet événement a été classé au niveau 2 de l'échelle INES (échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques).