Anomalie de réglage des seuils lors de la maintenance du système de détection des réactions eau-sodium dans les générateurs de vapeur
Le 17 octobre 2006, lors du redémarrage du réacteur de la Centrale Phénix, une anomalie dans le paramétrage d'un calculateur permettant d'assurer la détection des réactions eau-sodium du circuit secondaire a été détectée. Ce calculateur avait fait l'objet d'une opération de maintenance un jour auparavant.
La détection des réactions eau-sodium au niveau du circuit secondaire est assurée par la mesure de la concentration en hydrogène, qui, lorsqu'elle dépasse un certain seuil, provoque un arrêt du réacteur. Le non respect d'une procédure a entraîné le paramétrage du seuil de concentration maximale d'hydrogène à une valeur plus de deux fois supérieure au seuil devant être initialement paramétré dans le calculateur. Cette anomalie a conduit à un niveau de protection insuffisant vis-à-vis du risque de réaction eau-sodium. Toutefois, d'autres systèmes de sécurité sont restés opérationnels.
Cet évènement n'a pas eu de conséquence sur le personnel et l'environnement. Cependant, celui-ci résultant du non respect d'une procédure, l'exploitant a proposé à l'Autorité de Sûreté Nucléaire de le classer au niveau 1 de l'échelle INES.
Le réacteur PHENIX, exploité par le CEA sur le site de Marcoule (Gard) utilise du sodium comme fluide caloporteur. Quatre échangeurs intermédiaires et deux circuits secondaires en sodium assurent le transport de la chaleur vers deux générateurs de vapeur qui permettent ensuite d'assurer le fonctionnement du groupe de production d'électricité.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie