Contamination externe d’un intervenant conduisant au dépassement du quart de la limite annuelle réglementaire pour la dose équivalente reçue par la peau.

Le 6 février 2025, un intervenant d’une entreprise prestataire réalisait, dans le bâtiment du réacteur 3, à l’arrêt pour sa visite décennale, des activités de décontamination, à l'aide d'un robot, des différents compartiments de la piscine du bâtiment du réacteur. Lors du repli de chantier, l’intervenant a ressenti la projection d’une goutte d’eau sur son cou. Il a alors réalisé un contrôle de contamination, à proximité de son chantier, qui a confirmé une contamination. L’agent a été immédiatement pris en charge par le service radioprotection, qui a retiré la particule radioactive à l’origine de cette contamination.

Pour les travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, les limites réglementaires annuelles de dose sont, pour douze mois consécutifs, de 20 millisieverts pour le corps entier et de 500 millisieverts pour une surface de 1 cm² de peau.

La dose reçue par l’intervenant a été estimée par la médecine du travail d’EDF sur la base d’hypothèses défavorables en termes de durée d’exposition. Elle dépasse le quart de la limite annuelle réglementaire au niveau de la peau, qui constitue une limite conduisant à la déclaration d’un événement significatif pour la radioprotection, sans toutefois atteindre la limite annuelle.

En raison du dépassement du quart d’une limite réglementaire annuelle d’exposition pour un travailleur, cet événement a été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques (INES).