Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Le choix du tout nucléaire date de la sortie de la seconde guerre mondiale, vision dépassée a ce jour, je refuse de laisser la gestion de nos déchets et de nos centrale obsolètes à nos enfants.
Nous avons déjà des tonnes de déchets entreposés au fond des océans, dans des sites non sécures qui n'attendent qu'a contaminer leurs environnement.
Il est hors de question de rajouter à cela des réacteurs qui ne sont pas fait pour vivre au delà de 40 ans et qui représentent un vrai danger pour notre vie.
Aujourd'hui pour produire de l'électricité, d'autres solutions existent. STOP AU NUCLEAIRE.
Cordialement.

Ces centrales sont dangereuses avec des défauts graves de sécurité face à des avaries internes où des agressions externes non prévisibles.
De plus, leur maintient coûte énormément comparé à la mise en place de parcs d'énergies plus respectueux de l'environnement et beaucoup moins dangereux dont les coûts d'exploitation ne cessent de diminuer. Cet argent économisé pourrait-être investi dans une politique volontaire de plus grande indépendance en matières premières, en favorisant la recherche sur des énergies renouvelables non encore mise en œuvre comme, par exemple, l'utilisation des océans.

Arrêtez à la fin avec vos "pilotable", "pas cher", "sûr".
Les gens en ont marre d'être pris pour des cons.
Est-ce que Fukushima en France est pilotable, pas cher, sûr ?
Est-ce que les Français peuvent piloter leur avenir, avec l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui est un État dans l'État ?
Il faut savoir ce qu'on veut ou que l'on ne veut pas. Et il faut savoir se débrouiller autrement, avec les moyens du bord.
La première chose à refuser, c'est Fukushima en France et si on suit l'ASN, on fonce droit dans le mur.
Par contre, persévérer dans l'erreur (gabegie, entassement de combustibles usés, faillites, mafia, mensonges) est criminel et ça mène tout droit à la catastrophe. Il y a des moments où il faut être courageux pour reprendre en main son destin. Et ça commence par un référendum.

"L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe pour les dix ans suivant leur quatrième réexamen périodique"

Tout est dit dans cette phrase. L'ASN est une autorité totalement indépendante et très exigeante, plus certainement que toutes les organisations équivalentes qui existent dans les autres pays qui exploitent des installations nucléaires civiles. Je lui fait entièrement confiance pour ne laisser en fonctionnement que des installations sûres.

Le réexamen de sûreté, dans sa partie générique commune à tous les réacteurs 900 MWe exploités en France , réalisé par l'exploitant EDF sous le contrôle de l'ASN n'a jamais connu une telle ampleur. Il vient compléter les nombreuses modifications de sûreté déjà réalisées à l'occasion des réexamens décennaux précédents, imposés en France par la loi TSN de 2006. Il intègre d'une part le retour d'expérience national et international et notamment l'accident de la centrale de FUKUSHIMA au Japon, et d'autre part la prise en compte des dernières technologies disponibles sur le plan industriel. EDF a proposé des modifications qui vont permettre à chaque réacteur de se rapprocher du référentiel de sûreté des réacteurs de troisième génération, tels que l'EPR de FLAMANVILLE 3. Il n'y a pas d'équivalent dans le monde et ça démontre, s'il en était besoin, la priorité accordée à la sûreté nucléaire dans notre pays.
Les études, les travaux et les tests qui ont été ou seront réalisés représentent plus de cinq fois le volume de ce qui avait été réalisé lors du réexamen précédent, à l'occasion du passage au-delà de 30 ans. Les échanges entre l'exploitant et l'ASN sur le programme et son contenu détaillé ont commencé il y a près de 10 ans et ont donné lieu à des approfondissements qui ont mobilisé des centaines de techniciens et d'ingénieurs, de part et d'autre. Il convient de leur rendre hommage et de saluer le travail effectué. Leur travail et leurs conclusions ont été diffusés et publiés régulièrement, notamment sur le site de l'ASN, au travers d'un processus totalement transparent.
D'ores et déjà ce programme a été réalisé sur le réacteur de TRICASTIN 1, permettant à ce réacteur d'obtenir l'autorisation par l'ASN de redémarrer. Le programme, qui nécessite un engagement industriel très important par EDF et ses partenaires, est donc adapté et réaliste. Les centrales équivalentes aux USA, qui sont un peu plus âgées en moyenne, ont réalisé 5 à 10 fois moins de travaux, obtenant malgré tout des autorisations pour fonctionner jusqu'à 60 ans, voire 80 pour quelques unes d'entre elles.

la condition sine qua non pour poursuivre l'exploitation des réacteurs de 900 MWe en France, à savoir disposer d'un niveau de sûreté sans cesse amélioré et supérieur à celui du démarrage il y a 40 ans sera donc garanti, sous le contrôle permanent de l'ASN.

Ceci permettra à notre pays de continuer à couvrir dans la prochaine décennie près de 70% de ses besoins en électricité avec très peu de rejets de CO2 et à un coût parfaitement maitrisé.
Cette production d'électricité d'origine nucléaire est indispensable à la France et au monde, si on veut respecter les engagements de l'accord de Paris, qui visent à limiter le réchauffement climatique. Tous les rapports annuels du GIEC le disent très clairement.
Nous disposons en France d'un atout extraordinaire avec ce parc nucléaire, qui est fiable, compétitif, pilotable et modulable et qui n'émet que très peu de CO2.
Dès lors que les investissements pour continuer à l'exploiter sont réalisés, il serait totalement irresponsable de vouloir s'en passer.

Je donne donc un avis très favorable à la poursuite du fonctionnement de tous les réacteurs 900 MWe au delà de 40 ans et jusqu'à 50 ans au moins.

Je m'oppose à la prolongation des centrales nucléaires pour plusieurs raisons :
d'abord, parce que la sécurité des installations n'est pas garanti et que la prolongation ne fait qu'accroitre ce risque (par exemple, le risque de submersion a failli transformé l'installation du Blayais en "Fukushima" à la française en 1999, ou encore la centrale du Tricastin est construite en zone sismique...). Les ingénieurs de mine, pourtant optimistes et favorables à cette industrie nucléariste, avaient conçu les installations pour une durée de vie limitée et toute prolongation serait un non sens en terme de sécurité.
ensuite parce que le coût de cette prolongation est peu compatible avec l'évolution nécessaire en terme de politique énergétique (ce coût grève toute autre possibilité de transformer la politique énergétique du pays)
mais aussi parce que le nucléaire ne permet ni l'indépendance énergétique (les mines du Niger sont même une des sources du terrorisme dans cette partie du monde, entraînant la participation militaire de nos forces armées) ni la neutralité carbone (les énergies grises, le transport, la transformation des matières... ont un coût énergétique lourd en terme d'émission de carbone dans l'atmosphère).
enfin parce que cette industrie est étroitement liée à l'armement militaire nucléaire et que la France a signé des conventions pour en réduire la production.
Renoncer à cette solution passéiste, c'est envisager un avenir possible pour notre pays, tant en terme d'énergie que pour sa sécurité environnementale...

Tout sauf Fukushima en France !
Tout sauf l'empoisonnement radiologique et chimique pour des siècles et des siècles.
La science ne peut exclure le risque de rupture d'une vielle cuve fragilisées quelles qu'en soient les raisons.
La science dit que les raisons pouvant causer la rupture des vieilles cuves augmente avec le temps (dérèglement climatique croissant, instabilité socio-politique croissante, fluence neutronique croissante).
On ne sort pas du tabac avec l'alcool.
La science ne ment pas car ce n'est pas une opinion mais un consensus de recherche de vérité.

L’ASN est parfaitement dans son rôle voire même au-delà, prétendre dogmatiquement que les centrales ne sont pas sures et dangereuses est tout simplement calomnieux reste à savoir à qui cela profite.
Allez dire que cela coute cher c’est vrai, mais pas pour le kwh , ces centrales avec la prolongation seront à moins de 40€/mwh en prix de revient…alors comparons avec l’intermittence, pour l’offshore c’est 145, plus les moyens fossiles pour compenser…, vous êtes complètement a côté du sujet les 25 centrales équivalentes nucléaires en vent et soleil installées en France nous coutent 150Md€ ( deux fois le cout de tout le parc nucléaire) de subventions en plus du prix du marché , pour zéros effet sur la quantité d’électricité produite par la combustion. En France depuis 10 ans. On est bien d’accord s’attaquer au nucléaire Français n’a rien à voir avec la lutte contre le réchauffement climatique au contraire on pousse le gaz et les importations grises pour mieux anéantir la France dans le peu qu’elle pouvait exporter. L’électricité France est à 90% décarbonée et on injecte 150Md€ et bientôt 200 pour ne pas faire mieux alors que le pays dépend à 70% des importations pétrole gaz…l’Uranium c’est négligeable et en plus on ferme la porte ASTRID cela sent le complot…..6Md€/an ! pour rien.
C’est très clair, le réseau Français comme Européen à besoin d’énergie pilotable, ce n’est pas le moment de réduire la voilure sur ces réacteurs, cela a même valu des remarques de l’AIE et un incident majeur du réseau le 8 Janvier dernier.
On s’éloigne un peu du sujet, mais il est important de signaler que les investissements qui seront consentis pour encore augmenter la sécurité et la longévité de ces installations seront largement amortis et garantiront pour la France et même l’Europe la sécurité du réseau fondamentales, impossible à obtenir sans cela. Ce n’est pas demain que l’on pourra faire du stockage de masse.
Tous les aspects sont positifs y compris la pollution de l’air préservée, déjà des centaines de milliers de vies épargnées, pour la santé immédiate de nos concitoyens , et les effets climatiques déjà forgés pour au moins 100 ans

La CFE-CGC Énergies, seconde organisation syndicale représentative au sein des Industries Électriques et Gazières, participe activement, et ce depuis de très nombreuses années, aux différents débats publics et consultations sur le secteur de l’énergie en France comme en Europe.

Pour la CFE-CGC Énergies, et comme recommandé par l’AIE (Agence Internationale de l’Énergie), la prolongation des réacteurs nucléaires existants - sous condition de sûreté - doit être la priorité de toute politique énergétique qui marie exigence climatique, souveraineté énergétique, résilience face aux chocs énergétiques, impératif industriel et préservation des atouts économiques du pays. Cette sécurisation du socle nucléaire français est d’autant plus nécessaire sur le long terme que le neuvième rapport conjoint NEA (Nuclear Energy Agency) - AIE de 2020 constate que la prolongation de l’exploitation des centrales nucléaires existantes est la source la plus rentable d’électricité à faible teneur en carbone. Suivant cette recommandation, de nombreux pays dans le monde ont déjà prolongé l’exploitation de leurs réacteurs au-delà de 40 ans et la NRC, autorité de sûreté américaine, a déjà délivré pour des réacteurs de technologie similaire des autorisations d’extension de fonctionnement jusqu’à 80 ans.

Dans sa position générale l’ASN prescrit comme conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW les améliorations prévues par EDF sur cinq grands thèmes majeurs de la sûreté que sont en particulier la maîtrise des risques liés aux agressions, la sûreté de la piscine d’entreposage du combustible et la gestion des accidents avec fusion du cœur, et y ajoute certaines dispositions supplémentaires jugées nécessaires.

L'indépendance, la compétence et l'expérience de ses équipes, appuyées par l'expertise de l'IRSN, font de l’ASN un modèle d'autorité de sûreté en Europe et dans le monde. Son exigence traduite tant au niveau de la conception , de l’ingénierie que de l’exploitation a rendu possible le fonctionnement du premier parc nucléaire mondial pendant plus de 40 ans sans incident majeur. Par conséquent, la CFE-CGC Énergies apporte son entière confiance à sa position, la réalisation des améliorations envisagées permettant ainsi la poursuite du fonctionnement de réacteurs dans le respect des principes de sûreté et de radioprotection, dont elle est la garante et sur lesquels elle n'a jamais transigé.

La CFE-CGC Énergies tient à souligner le caractère inédit, par leur ampleur, des modifications et des contrôles et, comme le souligne l’ASN, des améliorations significatives en matière de sûreté qui en découlent. Ainsi par exemple est intégré le retour d’expérience de l’accident de Fukushima à un niveau qu’aucun autre pays n’a ni réalisé ni n'a sans doute envisagé dans le monde pour rapprocher au plus près les exigences de sûreté des réacteurs 900 MW français des exigences appliquées aux réacteurs les plus récents de 3^ème génération. Ceci constitue un saut qualitatif considérable.

Cette avancée en matière de sûreté doit être accompagnée d’une attention extrême au volet humain que défend vigoureusement notre organisation. Savoir s’appuyer sur le professionnalisme et les compétences des salariés des exploitants nucléaires comme des sous-traitants mais aussi les développer, notamment par le bais de la formation à la prise en compte du facteur organisationnel et humain au sein d’organisations bien rôdées, sont des conditions essentielles pour atteindre l’objectif visé.

Ce rehaussement de la sûreté à ce niveau inégalé, alors que les centrales actuelles sont déjà reconnues comme parmi les plus sûres au monde grâce au programme d’amélioration continue mis en œuvre pendant 40 ans est à la hauteur de l’atout stratégique que représente pour la France son parc nucléaire 900 MW pour les prochaines décennies dans un contexte marqué par une crise sanitaire d’une ampleur sans précédent et dont nous commençons à peine à mesurer les conséquences économiques et sociales.

Dans un monde fini aux ressources limitées, et définitivement sous contrainte, la CFE-CGC Énergies demande que soit tiré pleinement parti de l’investissement humain, matériel, et immatériel consenti en matière de sûreté sur ces réacteurs pour envisager la prolongation de la durée d’exploitation au-delà de 10 ans, cette extension d’exploitation restant bien évidemment sous le contrôle décennal de l’ASN et prenant en compte au cas par cas l’état de chaque tranche. Inscrire dans la durée la gestion de l’évolution du parc de l’exploitant et de ses investissements, donner aux industries du secteur et à leurs salariés une vision à plus long terme et bâtir une politique industrielle solide sont des facteurs qui concourent d’ailleurs clairement à la sûreté.

Le rythme des réexamens périodiques décennaux, actuellement prévu à 3,2 examens par an, mériterait d’être desserré permettant de mieux inscrire dans la durée les opérations, la gestion de l’évolution du parc de l’exploitant et de ses investissements tout comme le travail des salariés et prestataires, le tout allant aussi dans le sens de la sûreté.

Enfin, autant que de besoin, l’ASN doit s’autoriser à limiter les améliorations exigées d’EDF à l’essentiel, de manière à simplifier leur déploiement, en cohérence avec les capacités industrielles de l’entreprise et des prestataires. Au niveau de sûreté déjà acquis, faire simple, c’est aussi faire sûr et bien.

Concernant plus particulièrement le processus de concertation, la CFE-CGC Énergies salue l’engagement de l’ASN tout comme celui de l’IRSN pour ouvrir à la société les débats sur les questions très complexes techniquement liées au secteur électronucléaire. Ainsi la prolongation du parc 900 MW fait depuis 2014 l’objet d’un processus de concertation soutenu associant ANCLLI et IRSN, une première consultation du public a ainsi été menée en 2016 et plus récemment sous l’égide du HCTISN, le public a été invité à donner son avis sur les dispositions proposées par EDF alors que des enquêtes publiques sont à venir pour chaque tranche au rythme des réexamens périodiques décennaux.

Nous tenons toutefois à mettre en garde contre le détournement possible de ces enquêtes publiques par des minorités militantes très actives et plus généralement contre une forme de relativisme mettant sur le même plan simples opinions et connaissances scientifiques, et entretenant ainsi une suspicion généralisée à l’endroit de toute forme d’expression institutionnelle, même basée sur l’expertise et la rationalité scientifique et technique.

Dans un contexte marqué par l’illusion du nombre dans les débats des opinions hostiles au nucléaire et par l’approche catastrophiste défendue par certains, les salariés, leurs compétences collectives et leur professionnalisme se trouvent parfois injustement mis en cause ce qui est susceptible d’affecter les conditions dans lesquelles ils exercent leurs activités.

Non à la prolongation des centrales nucléaires en France et dans le Monde ! Le nucléaire tue et ne fait pas partie des alternatives renouvelables ! non à la pollution des déchets nucléaires...Tout cela est illusoire et contribue aux lobbies financiers. Respectons la Nature pour nous et les générations futures ! Nous en portons toutes et tous la responsabilité! De quel droit allons nous laisser cette Terre dégradée à nos petits-enfants ? Quel air vont-ils ensuite respirer ? Dans quel état seront les sols chargés des déchets nucléaires ? Oui nous pouvons vivre autrement sans courir sans cesse au "toujours plus" ! encourageons les centrales solaires et poursuivons les études dans ce sens ! La France avec toutes ses centrales n'a pas de leçon à donner aux autres pays ! qu'elle commence d'abord à organiser le Renouvelable au maximum et fermer ses centrales ! Et cessons de gaspiller les énergies en respectant aussi une heure légale, celle de notre fuseau Greenwich comme le fait la majeure partie des pays au monde ! La France se distingue encore dans ce domaine lamentablement depuis 45ans pour satisfaire des lobbies dont celui du nucléaire ! Alors revenons à la vraie vie ! Merci

Bonjour,
Le coût du kilowatt/heure nucléaire augmente alors que celui des alternatives baisse. Les EPR ont été des gabegies d'argent public. La filière nucléaire est aujourd'hui totalement dépassée. Son maintien sous perfusion financière handicape le développement des alternatives et accroît le retard technique de la France par rapport au développement des filières d'avenir. Par ailleurs le coût de la fermeture va être très élevé. Il vaut mieux s'y mettre au plus vite tant que l'on dispose encore de moyens plutôt que dans 15 ans quand nous serons en plein dans la crise écologique. Enfin nous sommes dépendant de l'étranger pour l'approvisionnement en uranium. La sécurisation de l'approvisionnement implique des compromissions avec des régimes dictatoriaux et des pollutions importantes bien que lointaines et peu médiatisées. Enfin on remarque dans la liste la centrale du Blayais qui est en zone inondable et très menacée en cas de tempête conjuguée à une grande marée. Pour ces raisons j'émets un avis tout à fait négatif sur la prolongation de la durée de vie des centrales de 900 MWe.