Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
03/01/2021 18:01
OK, nous sommes d'accord, SiO2 est l'élément le plus abondant...
Mais vous le sortez d'où ?
03/01/2021 18:01
Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
CONTRE la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900MWe au-delà de 40 ans pour toutes et nombreuses raisons invoquées en faveur du CONTRE au cours des 60 pages actuelles de cette consultation
03/01/2021 17:01
Le silicium : un élément chimique très abondant
Le silicium est l'élément le plus abondant dans la croûte terrestre après l'oxygène.
03/01/2021 17:01
Pour ceux qui connaissent des sources de SiO2 - Bientôt une pénurie de sable ?
Peu d’entre nous s’en rendent compte mais le sable arrive en troisième position des ressources les plus utilisées, après l’air et l’eau, mais devant le pétrole ou le charbon !
Il représente environ 200 usages quotidiens, allant de la filtration de l’eau à la fabrication de microprocesseurs et de produits de haute technologie, en passant bien sûr par le verre, qui c’est d’ailleurs l’une de ces principales utilisations.
Juste après l’eau, le sable est la seconde ressource minérale exploitée par les humains
À côté de ces domaines assez évidents, le sable se cache aussi dans des produits beaucoup plus inattendus : parce qu’il est source de dioxyde de silicium, on en trouve ainsi dans le vin, le papier, le dentifrice et des milliers d’autres choses.
On se sert aussi du sable pour construire des avions puisqu’il entre dans la composition du plastique des réacteurs, de la peinture ou encore des pneus. En d’autres termes, dans notre société actuelle, le sable est devenu comme l’air ou l’eau : on ne peut pas vivre sans.
03/01/2021 17:01
Ne pas confondre sable pour faire le béton et la silice venant de n'importe quel sable (le sable du désert par exemple) pour fabriquer le silicium des panneaux photovoltaïques !
Le sable du désert ne peut pas être utilisé pour le béton car il est trop façonné par le vent. Ses grains sont trop fins et trop lisses. Or, pour fabriquer du béton, les industriels ont besoin de granulats avec des angles et des tailles différentes, de façon à ce qu'ils s'imbriquent les uns dans les autres et s'agglomèrent facilement. D'autre part, du sable trop fin va obliger les cimentiers à augmenter le dosage en eau, ce qui nuit à la solidité et la stabilité du béton. Un bon sable à béton doit avoir un module de finesse (mesuré en passant le sable par différents tamis) compris entre 2,2 et 2,8. Or celui du désert possède une granulométrie de 1,2, contre 2,8 pour du sable alluvionnaire.
03/01/2021 16:01
Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
Rapport : Position de l’ASN sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs nucléaires de 900 MW au-delà de leur 4e réexamen périodique.
Il est écrit : « en limitant les conséquences radiologiques des accidents étudiés dans le rapport de sûreté ». C’est une hypothèse basée sur les modélisations et accidents connus. Il s’avère que l’excursion nucléaire, accident majeur à faible probabilité, ne peut être écarté. Ces conséquences radiologiques sont établies. Il nécessitera d’évacuer des populations dans des périmètres de l’ordre de 20/30Km de rayon et de geler des espaces qui interdiront le retour des habitants avec la perte de tout ce qui fait leur histoire.
Cela sera un traumatisme individuel et collectif majeur pour lequel la préparation n’existe pas.
L’espace, qui sera gelé, arrêtera l’activité de nombreuses entreprises. Cela aura un impact significatif sur le PIB. La capacité à sursoir aux pertes, pourrait ne pas être suffisante et ce faisant, entrainer une déstabilisation de groupes ou secteurs économiques, par la chute des valeurs de leurs cotations en bourse ou leur capitalisation.
Dans le couloir rhodanien, l’alternance vents de nord et vents de sud favorisa une dispersion des radionucléides et l’augmentation progressive des surfaces impropres à l’habitat humain. Cet impact pourrait être catastrophique le plan humain, environnemental et économique. (Rupture de continuité de l’axe d’échange nord/sud de l’Europe).
Fusion du réacteur : il est heureux que ce risque soit pris en compte. Néanmoins, cela ne réduit pas sa gravité. En effet, le cœur en fusion, est une réaction nucléaire non contrôlée et qui peut détruire les enceintes de confinement. On a su confiner le réacteur accidenté de Tchernobyl grâce à la construction d’une première puis d’une 2ème enceinte. Cependant les effets de cet accident se prolongent sur plusieurs siècles pour ne pas écrire millénaires. Il engage une surveillance, un contrôle technique, la transmission de la mémoire, un financement (financer par EDF ou par l’Etat, c’est-à-dire par l’impôt) sur l’avenir. (On connaît une vingtaine d'isotopes du plutonium. Le plutonium 244 présente la demi-vie la plus longue, avec 80,8 millions d'années, suivi par le plutonium 242, avec 373 300 ans, et le plutonium 239, avec 24 110 ans. Tous les autres isotopes du plutonium ont une demi-vie inférieure à 7 000 ans). Nos organisations politiques sont-elles capables de gérer cet accident sur des durées de plusieurs demi-vies ? Sera-t-il possible de consacrer des sommes significatives pour gérer des déchets, dans un contexte politique dominé par la pensée néolibérale ?
Cette gravité est-elle mesurée correctement et connue du public ?
Pour rappel, le 1er sarcophage construit sur Tchernobyl s’est effondré en février 2017, peu de temps avant la mise en place du 2ème sarcophage. Avec quelle durée de solidité par rapport à la durée de la dangerosité du corium (nom donnée au cœur fondu et qui en l’état actuel des technologies ne peut faire l’objet d’aucun traitement)?
Quoiqu’il en soit, il ne peut être écarté la rupture de l’enceinte de confinement malgré toutes les améliorations qui seront apportées. La question est à nouveau : est-ce que cet évènement est acceptable dans son impact humain, social, environnemental, économique ? Et ce, malgré la réussite actuelle de la sûreté nucléaire.
Vieillissement de la cuve et de la première enceinte de confinement. Les matières qui les composent sont soumises aux radiations émises par le réacteur. Il est possible de supposer, avec le temps, que le bombardement nucléaire engendre des altérations de leurs structures. Ces dernières pourront-elles résister à une fusion et conserver leur fonction de confinement ? Il ne peut être écarté que ce vieillissement réduise leurs performances. Cela augmente la probabilité de perte de confinement ou du moins en réduire l’efficacité.
Coût des ajouts sécurité pour justifier d’un niveau de sûreté permettant de porter à 50ans la durée d’exploitation. Ces coûts sont particulièrement élevés. Ils devront être répercutés sur le prix du KWh. Cela augmentera les prix de vente tant aux industriels qu’aux particuliers. A long terme, cela sera-t-il supportable pour les bas revenus et dans le cadre de la concurrence internationale (augmentation du coût des produits vendus) ? C’est une incertitude sur l’aspect opportun du choix de prolongation de l’exploitation de ces réacteurs.
Transition énergétique. Les investissements et le coût de maintenance des centrales nucléaires vieillissantes, augmentent significativement. Par ailleurs, des incidents, réduisent leur disponibilité. A cela s’ajoute le réchauffement climatique. Il se caractérise par des étiages plus longs et plus importants des fleuves. Cela a pour effet, de réduire la production d’électricité du fait d’une disponibilité insuffisante de la ressource en eau pour le refroidissement des réacteurs. Résultat : l’amortissement de l’investissement sera inférieur à celui attendu.
Enfin, les financements mobilisés pour le nucléaire se font au détriment de la transition énergétique. Il est difficile de mener ces deux fronts simultanément. A la probabilité d’accident augmentée (ou à la limite du niveau de sûreté atteint), s’ajoute donc une faiblesse sur l’avenir de l’optimisation énergétique et le développement des énergies renouvelables. Je pense que ce choix est dangereux. Et d’autant plus, que restera à financer le démantèlement des centrales nucléaires, opération onéreuse s’il en est, et un volume de déchets supplémentaire à gérer sur plusieurs millénaires pour les plus dangereux d’entre eux.
Face à toutes ces incertitudes et dangers, en tant que citoyen, je m’oppose à la prolongation de l’exploitation des réacteurs nucléaires 900MW pour 10 années de plus.
La prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs est une erreur politique pour l’avenir.
Son coût réduit les moyens de la transition énergétique urgemment nécessaire pour faire face aux changements climatiques.
Enfin, les générations futures hériteront de déchets extrêmement dangereux pour l’écosystème actuel.
03/01/2021 15:01
Sable - Consulter: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sable
Le sable a de nombreuses applications en tant que matériau granulaire, dont la principale est la fabrication du béton. C'est une ressource non renouvelable.
Économie
Après l’air et l’eau, le sable est la ressource la plus utilisée au monde. Il représente un volume d’échanges internationaux de 70 milliards de dollars par an. Plus de 15 milliards de tonnes sont extraits dans le monde chaque année, soit un tonnage équivalent à la production naturelle de ces sédiments par les fleuves.
La moitié du sable utilisé chaque année dans la construction au Maroc, soit 10 millions de mètres cubes, est extraite illégalement selon un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) paru en 2019, mettant en danger le littoral. Selon des associations écologistes marocaines, les responsables seraient des entreprises liées à des notables, parlementaires ou militaires à la retraite, disposant de passe-droits. Le sable est prélevé avant tout pour la construction d'infrastructures liées au tourisme
Problèmes écologiques
Dans beaucoup de pays, le sable est donc extrait directement des plages, de fonds marins ou de carrières jouxtant les plages. Les besoins en construction de nouveaux bâtiments conduisent souvent à l'extraction sauvage du sable, sans égard pour les conséquences écologiques. Elles sont souvent graves et provoquent la disparition des plages dans certains endroits, la défiguration des paysages et la salinisation des nappes phréatiques. En raison de l'importance des enjeux financiers, les dispositions légales sont parfois contournées, voire tout simplement ignorées.
Au 21° siècle, 75 à 90 % des plages sont menacées de disparition, du fait de l'exploitation humaine ou de la submersion marine.
03/01/2021 12:01
Critique systématique du solaire et de l'éolien pour sauver le soldat industrie de la fission de l'uranium-235 = vision fausse de la réalité
Il y aurait des panneaux solaires sur tous les lycées publics, collèges publics, hôpitaux publics, mairies, bâtiment publics, ce ne serait pas la fin du monde non plus. Les panneaux sont en silicium (Si) que l'on trouve dans le sable, la silice (SIO2) qui sert à fabriquer le verre et c'est l'une des ressources les plus abondantes sur notre planète. On peut récupérer 100 W par mètre carré. Ça ce recycle très bien (broyage, recyclage). Aucune comparaison possible avec les combustibles usés et le plutonium qui sont radiologiquement et chimiquement toxiques avec une toxicité aigüe à très très long terme (100000 ans). Pour l'éolien en mer, c'est la même chose, on peut recycler et même en cas de crash d'avion ou de coup de bazooka, ça n'aura que très peu de conséquence (dilution, décentralisation, résilience). Il est évident qu'on parle là de quelque chose qui n'existe pas en France mais il n'y a aucune raison objective d'en avoir peur. Par contre, les combustibles usés entassée, le plutonium, les vieilles centrales à cuve fragilisées, ils existent et il faut s'en occuper dignement et il y a de bonnes raisons d'avoir peur (une peur saine pour nous protéger en toute responsabilité, sans mentir et sans nous mentir à nous mêmes). D'ailleurs 0 renouvelable en France est la preuve que c'est idéologique. En France, on fait exprès de ne pas développer les énergies renouvelables (intermittentes et non intermittentes comme la biomasse, le biogaz). Il faut aussi avoir peur de la croissance infinie exponentielle dans un monde fini car pour un physicien, ça conduit au crash (instabilité du système) et il n'y a que les fous (les économistes) pour y croire. Il faut aussi avoir peur du PIB. La "croissance" n'est qu'un leurre qui en réalité correspond à la croissance de notre dette écologique (on creuse notre tombe en mesurant sa profondeur : le PIB). Un choix a été délibérément fait ou plutôt deux choix : l'uranium subventionné et le gazole détaxé pour bagnole (qui sont les deux mamelles de la France). Choix fait par notre technocratie nucléocrate, sans nous demander notre avis et avec notre argent. Il y a aussi le choix politique de l'immobilisme. On ne remet pas en question le dogme du PIB et de la croissance basée sur le dumping énergétique sur les sources sales d'énergie. Mauvaise pioche, et il faut changer les règles du jeu. Ce ne sont pas les joueurs qui sont mauvais mais les règles du jeu le sont (il faut donc les changer : changer de paradigme en redéfinissant le progrès car quand il se retourne contre nous, c'est contraire à notre intérêt et à celui de nos enfants). Ce n'est donc pas le progrès qui est mauvais ou bon mais l'usage qu'on en fait (l'homme étant toujours capable du meilleur comme du pire).
03/01/2021 10:01
avis de simple citoyen
Bonjour,
je n'ai aucune compétence particulière sur le sujet, mais je trouve important de donner notre avis lorsqu'il est demandé. Pour compléter les débats d'experts.
Je ne suis pas un fervent défenseur du nucléaire, mais malheureusement aujourd'hui, les autres solutions énergétiques proposées ne me conviennent pas non plus. Éolien et solaire, sont aussi pour moi des solutions non satisfaisantes quand à leur coût énergétique et écologique de production, et de recyclage.
Pour moi, au regard de ce que j'ai pu lire pour essayer de comprendre mieux le sujet, seul l'hydraulique me paraît efficace, et avec un coût énergétique et écologique soutenable. Seulement, il semblerait que l’État soit en train de démanteler le système existant en souhaitant proposer des concessions à différents acteurs du marché essentiellement étrangers, et en "séparant les lots", comme si la gestion hydraulique sur un même cours d'eau pouvait se faire d'une manière non globale...
Pour moi, il faudrait déjà alors commencer par garder le fonctionnement de ce qui marche : les barrages hydrauliques gérés par une entité globale française. Et au point où on en est des investissements nucléaires, il me semblerait économiquement plus rentable de continuer à exploiter ces centrales citées dans cette consultation, au delà des 40 ans initialement prévus. Parce que d'ici à ce qu'ITER, qui semble être une vraie piste technologique fonctionne, on a le temps de surchauffer...
Donc surtout, il faudrait arrêter d'augmenter notre consommation énergétique !!!! C'est à mon sens la seule méthode viable : adoptons la sobriété en tous points, et arrêtons cette fausse idée que seule la croissance économique est une option !
02/01/2021 14:01
Prolongation des centrales à plus de 40 ans : conditions indispensables
- Actualiser les risques de chaque centrale :
d’une part du fait du vieillissement (quels sont les points faibles dans la structure du bâtiment ? )
et d’autre part, du fait de l’environnement naturel (tremblement de terre, inondation, mouvement géologique, évolution du climat … ou économico-politique (risques d’attentats ou actions terroristes ..)
Quelles préventions spécifiques ?
- Présenter avec transparence le coût de fonctionnement de chaque centrale ; intégrant les coûts de maintenance globale : maintenance usuelle, essais, travaux supplémentaires pour la prolongation, etc.
- Exiger que les essais et contrôles de toutes les centrales en jeu soient réalisés avant la délivrance d’autorisation de prolongation.
- Exiger une mise en jour constante de la qualification du personnel des centrales et des sous traitants avec une expertise et validation par un organisme extérieur.
- Mettre à jour et compléter les études d’impact et diffuser les conclusions aux collectivités alentour et aux habitants. Exiger que les DICRIM intègrent ces risques et les consignes appropriées.
02/01/2021 12:01
Le lobby nucléocrate met systématiquement tout cul par dessus tête. Il inverse cause et conséquence. Il noie le poisson. On ne compare pas ce qui n'est pas comparable (radiologique, chimique). La critique systématique des énergies renouvelables est une signature dogmatique du lobby nucléocrate (dogme selon lequel l'industrie de la fission de l'uranium-235 serait bonne pour l'humanité et serait la seule solution possible et obligatoire en se fermant à tout le reste)
L'industrie de la fission de l'uranium-235 pour vendre de l'électricité n'est pas une solution mais des problèmes aux solutions.
- Premier problème : 30 ans de retard dans le renouvelable (à cause de l'aveuglement du pouvoir par la nucléocratie au cœur de l'État car quand on veut, on peut).
- Deuxième problème : gabegie qui empêche d'investir ailleurs et mieux (tout l'argent public est vampirisé).
- Troisième problème : risque de contamination généralisée de notre pays et des pays voisins.
- Quatrième problème : on entasse des combustibles usés toxiques radiologique et et chimiquement aigüe et à long terme (100000 ans).
- Cinquième problème : on fabrique à tire-larigot du plutonium-239 qui n'existe pas dans la nature.
- Sixième problème : collusion entre "militaire" et "civil" car la plutonium-239 sert à fabriquer la bombe atomique.
- Septième problème : attentats : bombe sale (trafic de plutonium et de matières radioactives), coup de bazooka dans une piscine de désactivation ou un camion de transport de matières radioactives.
- Huitième problème : dérèglement climatique, incompatible avec les centrales nucléaires (sécheresses, inondations, épidémies anthropiques comme la COVID-19).
- Neuvième problème : prolifération nucléaire
- Dixième problème : dumping énergétique (faussé par les subventions d'argent public) entraînant le dumping énergétique, environnemental, social, fiscal, circuit long, gaspillage, pollution nous entraînant dans un cercle vicieux. En systémique, tout est relié, comme des engrenages dans un mécanisme. La centrale nucléaire est l'engrenage qui entraine l'engrenage de l'industrie automobile et l'engrenage des centrales à gaz, à charbon lors des arrêts des centrales nucléaires en empêchant l'engrenage du développement des énergies de flux de tourner. Elle n'est donc pas sans CO2 (primaire : extraction de l'uranium, fabrication des centrales, démantèlement, combustibles usés, secondaire : intermittence des centrales nucléaires, pas de renouvelable pour prendre le relais et tertiaire : le kilowattheure électrique bradé entraîne le gaspillage donc l'émission de CO2, d'amont en aval sur 100000 ans).
- Onzième problème : inaction (le coût de l'inaction est incommensurable). Il faut redéfinir le progrès pour sauver l'écosystème et l'homme (il faut arrêter de couper la branche sur laquelle on est assis) et l'industrie de la fission de l'uranium-235 nous y empêche.
- Douzième problème : on ne sait pas démanteler (difficile, long, dangereux, coûteux, pas d'expérience, matériaux contaminés) et on n'a pas l'argent pour (pas provisionné). Repousser la fermeture permet à l'EDF de repousser les problèmes pour démanteler en risquant Fukushima en France.
- Treizième problème : pas d'assurance en cas d'accident (car trop cher pour un assureur privé).
- Quatorzième problème : mensonge permanent : non, une centrale nucléaire n'est pas pilotable, elle fait du tout ou rien en régime constant (0 ou 1), elle est pilotée par l'hydraulique, donc par le renouvelable et elle est intermittente car on est obligé d'arrêter les centrales nucléaires en cas de sécheresse, COVID, révisions, incident, accident, etc. et le renouvelable n'est pas intermittent.
- Quinzième problème : les centrales nucléaires ne sont plus adaptées aux solutions du futur reposant sur la sobriété énergétique, la délocalisation de la production, l'échange, en circuit court, de l'énergie sous toutes ses formes (chimique, mécanique, électrique, thermique).
- Seizième problème : l'industrie de la fission de l'uranium-235 pour faire de l'électricité est un boulet. Et ce n'est pas facile de courir avec un boulet au pied. Non seulement ça nous ferme les issues de secours mais ça nous empêche de courir quand il faut s'éloigner du danger pour sauver sa peau. La pire chose qu'il pourrait arriver, ce serait un Fukushima en France et nous y allons tout droit, comme du bétail à l'abattoir, emmenés de force par nos dirigeants qui nous piquent notre argnt sans nous demander notre avis.
- Dix-septième problème : problème moral. Que ferons-nous en cas de contamination généralisée en France et par delà nos frontières, pour nous et pour nos voisins ? Nous, nous ne pourront nous en prendre qu'à nous-même (mais tout sera définitivement foutu chez-nous) mais par rapport à nos voisins ? Il n'y sont pour rien eux ? Il faudra les indemniser mais nous n'auront plus d'argent ni d'économie. Notre responsabilité est engagée. Comme nous savons, à l'avance que nous ne pourront pas réparer l'irréparable, nous agissons en irresponsables. Nous sommes irresponsables contre notre gré, de gré ou de force.
- Dix-huitième problème : mafia, écomafia, crime en bande organisée, organisé par l'État. Crime d'État.
- Dix-neuvième problème : persistance dans l'erreur. On a le droit de se tromper mais pas le droit de persévérer dans l'erreur car c'est criminel.
- Vingtième problème : maintenant on sait et on sait comment faire pour sortir du cercle vicieux (abstinence absolue du sale, sobriété, circuit court). C'est dommage de ne pas tenter notre ultime chance de survie, surtout à cause d'un boulet qu'il suffit d'enlever.
02/01/2021 10:01
Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
Oui à la la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans Conformément à l'avis du GPR relatif au bilan de la phase générique du quatrième réexamen périodique des réacteurs d'EDF de 900 MW.
On nous parle du problème des déchets et on ne parle que des déchets nucléaires, mais parle t'on des déchets des énergies renouvelables? Ces énergies renouvelables hormis les barrages ne peuvent réellement fonctionner que si on arrive à les stocker. Aujourd'hui pour le faire cela va engendrer des déchets importants et toxiques. En plus grâce au nucléaire nous sommes l'un des pays le plus décarboné. En attendant la réussite d'ITER maintenons en toutes sécurité nos centrales nucléaires et arrêtons d'être dogmatique.
02/01/2021 10:01
Oui à la la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans Conformément à l'avis du GPR relatif au bilan de la phase générique du quatrième réexamen périodique des réacteurs d'EDF de 900 MW
Non audiet stultissimus Asinus nec intelleget perseverARE diabolicum esse...
02/01/2021 00:01
L'équilibre du réseau électrique français
Pour un réseau électrique, des marges sont nécessaires pour garantir à tout moment la continuité de fourniture sans avoir à choisir entre un niveau de sûreté dégradé et un risque de coupure d’une énergie devenue vitale. L'augmentation des ENR non pilotables en France va aggraver le manque de marge et donc le risque de black-out (Le lobby gazier européen est au travail pour imposer la construction de nouvelles centrales à gaz....)
La vraie question que l'ASN aurait dû poser (au lieu d'évoquer la VD4) est : Qui en France sera responsable d'un black out cet hiver:
- RTE qui a pour mission d’assurer, en temps réel, l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité, en s’appuyant sur les capacités et les besoins des producteurs d’électricité, des négociants, des distributeurs, des consommateurs industriels et des entreprises ferroviaires.
- ENEDIS est une entreprise de service public, gestionnaire du réseau de distribution d'électricité qui développe, exploite, modernise le réseau électrique et gère les données associées. Indépendante des fournisseurs d'énergie chargés de la vente et de la gestion du contrat d'électricité.
- La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) autorité administrative indépendante chargée de veiller au bon fonctionnement des marchés de l'électricité et du gaz en France. La CRE est la pièce centrale du dispositif de régulation des marchés de l’énergie en France.
- L'ADEME est l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie en France.
- Le Gouvernement qui plafonne la puissance nucléaire ainsi que la filière industrielle française associée...
- Le ministre de l'Environnement à cause de sa loi LTECV
- EDF, la Direction Générale de la Concurrence, l'ASN, La Commission Européenne, ou d'autres ?
01/01/2021 22:01
Trop d'incertitudes sur les conditions d'exploitation: propositions
L’ASN définit les conditions de prolongation des centrales nucléaires au dela de 40 ans.
Pour garantir une exploitation minimisant les dangers, elle propose donc des moyens pour améliorer « la maitrise du vieillissement » et « mieux prendre en compte les risques internes et externes » concernant les centrales elles-mêmes (infrastructures technologiques) et l’exploitant (les modes d’exploitation).
Je ne suis pas physicien, ni électromécanicien, ni ingénieur systèmes, ni logisticien ou encore énergéticien. Je suis simple citoyen et je vis sous la menace d’un accident nucléaire dans une centrale basée à moins de 80 km de mon domicile. Je me suis penché sur la gestion des risques nucléaires et la protection des populations en étudiant comment les DICRIM (documents d’information communaux sur les risques majeurs) étaient rédigés.
Socio-économiste de profession, j’ai étudié, avec les élus d’une quinzaine de communes françaises et suisses, les conditions de mise à l’abri des populations en cas d’accident.
En effet, les centrales existent et les accidents se produisent avec une fréquence importante : On compte 10 accidents graves ou majeurs sur des centrales qui n’avaient pas 40 ans (dont Maïak/Union soviétique, Tree Mile Island /USA, Windscale/ GB, Ontario/canada, Tchernobyl/ Union soviétique, Fukushima/Japon) sur un parc mondial de 450 réacteurs en 2019 soit une probabilité 2,2 %. Cela est énorme et justifie qu’aucun assureur souhaite s’aventurer, aujourd’hui, à prendre en charge ce risque.
Que l’on soit pour ou contre le nucléaire, la question est donc de savoir comment protéger les populations contre ce risque pharaonique. Les élus locaux, en charge de la sécurité des administrés, s’intéressent logiquement à ce problème.
------
L’ASN a la préoccupation de sécuriser l’exploitation des centrales de plus de 40 ans pour minimiser ce risque. La lecture attentive des propositions de l’ASN me conduit aux observations et réserves cruciales suivantes :
1- Dans son projet de décision, l’ASN énumère une impressionnante liste de vérifications à charge de l’exploitant. Les rédiger et les préciser, ainsi juridiquement, signifie que l’exploitant ne procédait pas (ou fort mal) à ces vérifications. Ni n’anticipait la gestion des risques à circonscrire. On note à la lecture du projet de décision de l’ASN que des risques ont été sous-évalués comme le risque de séïsme. Le système de contrôle interne de l’exploitant apparait donc terriblement dégradé.
Conclusion/proposition : Même avec les précautions nommées par l’ASN, nous sommes en droit de nous interroger sur la pertinence de confier des centrales vieillissantes à un exploitant faisant preuve d’aussi peu de prévention et de contrôle, au point que l’autorité publique soit obligée de lui signifier dans ces détails.
2- L’ASN prévoit des échéances pour les différents essais techniques que l’exploitant doit opérer pour vérifier la conformité des installations. Ces échéances s’échelonnent de décembre 2021 à 2031.
Il semble exister un vice majeur dans les procédures proposées par l’ASN. L’exploitant obtient l’autorisation d’exploitation au-delà de 40 ans . Il est contraint de procéder à ces essais et contrôle de conformité APRES avoir eu l’autorisation de prolonger l’exploitation. L’exploitant, se concentrant sur l’exploitation, risque donc, après coup, de négliger ces essais et contrôles. Cette hypothèse est largement vérifiée par le nombre de rappels à l’ordre que l’ASN est obligé de signifier à l’exploitant chaque année.
Conclusion/proposition : Vu les types d’essais et de contrôle, le principe de précaution nécessite que tous les essais soient réalisés au plus vite, à des échéances plus courtes.
Je demande, par ailleurs, instamment que les essais et contrôles de conformité soient réalisés AVANT de donner l’autorisation d’exploiter au-delà de 40 ans. Pas APRES.
3- Les essais et contrôles que l’ASN exigent ne sont pas estimés financièrement.
Afin de mieux connaitre le réel prix de ce prolongement d’activité des centrales, l’exploitant doit s’engager à une transparence financière totale sur le cout des essais et travaux correctifs nécessaires.
Conclusion/proposition : Je demande à ce que l’ASN exige de l’exploitant qu’il communique le coût prévisionnel et le coût réel de chaque opération ainsi que les couts totaux sur chaque centrale afin de mesurer objectivement le cout global de la maitrise du vieillissement. Ces couts réels doivent être certifiés par un Commissaire aux comptes indépendant nommé par l’ASN, ou mieux le Défenseur des Droits (au droit que la population soit valablement informée)
4- Dans l’économie générale du projet de décision, l’ASN exige de l’exploitant qu’il évalue lui-même les risques. L’histoire a montré que l’exploitant a plusieurs fois minimisé les risques ou a déclaré tardivement les accidents.
Conclusion/proposition : Compte tenu des risques d’accident évoqués ci-dessus, il est nécessaire que les risques liés au vieillissement soient évalués par une ou des expertises indépendantes, à charge de l’ASN dont les dépenses seront remboursées par l’exploitant (sur le même mécanisme de financement des Enquêtes publiques garantissant l’indépendance des Commissaires enquêteurs).
5- L’ASN réévalue le risque de séisme à la hausse (pour Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Tricastin). Ceci confirme que les premières études et estimation des risques étaient trop optimistes et ont fait courir un plus grand danger aux populations. Il est heureux que l’ASN relève le niveau des mesures à prendre mais on doute, sans être architecte, que les travaux de consolidation (devant à priori toucher les fondations, le gros œuvre et la souplesse de l’ensemble des infrastructures lourdes) soient significativement efficaces.
Conclusion/proposition : par sécurité, et parce que la capacité d’intervention de l’exploitant est terriblement limitée face à la réalité du risque constaté, il convient donc d’envisager la non prolongation de l’exploitation au-delà de 40 ans, des centrales que l’ASN a identifiées comme sujettes à un risque réévalué de séisme.
6- L’ASN n’évoque aucunement les risques d’inondations et les risques liés à la baisse de régimes des masses d’eau utilisées pour le refroidissement des centrales, pourtant affectées par les sécheresses à répétition et le changement climatique.
Conclusions/ propositions:
- le risque d’inondation ou de « tsunami » liés notamment aux marées mais aussi à la rupture de barrages doit être rajouté et la résistance des centrales à ces accidents vérifiée. Les moyens de défense devront être renforcés à la hauteur du risque. Si ces moyens de défense ne peuvent garantir la totale sécurité d’un site, il convient de ne pas prolonger l’exploitation du site. A notre connaissance, sont concernés, sans exclusive d’autres sites que nous ne connaissons pas, les sites de :
* Bugey : rupture du barrage de Vouglans exposant la ville de Lyon et le couloir rhodanien- voir le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de la Drome.
* Tricastin : idem + vicissitudes du Rhône et de ses affluents (Ardéche, Drome)… l’ASN ayant déjà obligé l’exploitant récalcitrant à renforcer des digues en amont de la centrale…
* Blayais : déjà impacté par une montée des eaux et une inondation frôlant le risque majeur il y a quelques années
- Les risques inhérents à la baisse de régime des fleuves doivent être pris en compte, notamment (mais sans exclusive) sur le Rhône et la Loire particulièrement impactés.
7- Les risques liés au terrorisme et aux accidents d’avion ne sont pas pris en compte par l’ASN alors qu’ils se sont largement accrus depuis la création des premières centrales.
Conclusion/propositions : Toutes les centrales doivent être consolidées pour prévenir cet accroissement des risques (non liés au vieillissement mais inhérent aux nouveaux contextes d’exploitation). En particulier Bugey, centrale en activité désormais la plus vieille de France, est très concernée par le risque d’accidents d’avion parce qu’elle se situe dans le couloir de décollage/atterrissage de Lyon St Exupéry. A défaut de pouvoir être suffisamment consolidées, la prolongation de l’activité de ces centrales ne pourra être autorisée.
8- L’ASN ne prend pas en compte le risque que fait porter l’urbanisation industrielle autour des centrales. En effet, en plus de 30 ans, l’environnement géographique des centrales s’est largement urbanisé. Des usines dangereuses, voire des sites SEVESO se sont développés à coté de centrales. Cette situation de concomitance et de démultiplication des risques est très mal évaluée mais réelle (Exemple : le voisinage de la centrale du Bugey est composé de plusieurs sites industriels dont 3 sites SEVESO seuil bas et 3 sites SEVESO seuil haut)
L’évaluation de ces risques croisés n’est pas faite, ce jour, mais que l’on peut estimer, à minima, doublement dangereux (« effet poudrière »)
Conclusion/proposition : En vue de réduire ces risques croisés de proximité de centrales vieilles et de sites industriels dangereux, l’ASN doit imposer à l’ensemble de la filière et aux collectivités un principe de précaution maximum en obligeant l’exploitant à renoncer à l’exploitation de centrales nucléaires âgées non conçues pour résister aux risques SEVESO des industries voisines. Et en l’absence d’informations précises et contrôlées, l’ASN doit reconnaitre que les conditions d’exploitation des centrales ne peuvent être validées.
9- L’ASN stipule « Au plus tard le 31.12.2024, l’exploitant évalue la capacité des systèmes socio-techniques complexes que constituent ses centrales nucléaires à faire face à la diversité des situations réelles d’exploitation » (page 14)
Cette injonction parait totalement insuffisante. En effet, les procédures de contrôle interne, qu’elles touchent à la technologie ou aux ressources humaines, doivent être mises en œuvre et totalement opérationnelles depuis le début de l’exploitation. Il n’est pas acceptable que l’autorité publique oblige l’exploitant à cela au bout de 40 ans seulement.
Le recours de plus en plus systématique aux sous-traitants par l’exploitant EDF complique et affaiblit dangereusement les « capacités des systèmes socio-techniques complexes » des centrales nucléaires.
La formulation ne fait référence à aucun critère objectif et précis. Suffirait il que l’exploitant adresse à l’ASN un dossier de quelques feuillets volants pour justifier qu’il a procédé à cette « évaluation de la capacité des systèmes socio-techniques » ?
Conclusion / Propositions : Il est indispensable que l’ASN exige de l’exploitant une évaluation permanente et immédiate de la capacité des systèmes socio-techniques, c’est-à-dire des capacités de management et d’exploitation de base. Il n’est pas possible d’attendre 2024 pour cela.
Cette évaluation doit, en outre, être complétée de manière fondamentale par une expertise externe indépendante de l’exploitant.
Le contenu de l’évaluation doit être codifié et documenté de manière précise en fixant des objectifs, des niveaux de compétences et d’organisation, des critères de capacité selon les différentes situations éventuelles de dysfonctionnement…
Si l’exploitant ne peut pas garantir cette capacité, en la justifiant de manière matérielle et très documentée, preuve à l’appui, dés 2020, il n’est pas légitime à se voir confier une exploitation prolongée d’une quelconque centrale. Cela doit être sans appel tant l’efficacité et la sureté des installations reposent sur la qualité de ces systèmes socio-techniques.
Pour évaluer la capacité de l’exploitant, l’ASN doit considérer le recours à la sous traitance comme un critère qui justifie l’incapacité à assurer la qualité des systèmes socio-techniques : si l’exploitant confie la charge de réalisation à un tiers, c’est qu’il se considère incapable d’assurer le geste ou la procédure ou le service qui constituent une part de ces systèmes socio-techniques. En outre, il est de reconnaissance mondiale que le recours à la sous-traitance (notamment à l’échelle où l’exploitant la pratique dans les faits) affecte tous les systèmes de management de la production et du contrôle.
10- L’ASN demande à l’exploitant de procéder à la consolidation des études d’impact pour les centrales dont l’exploitation seraient prolongées. (en faisant référence aux articles R122.5 et R 593.17 du code de l’environnement). Elle évoque notamment l’enjeu d’études d’impact consolidées sur le Rhône et la Loire (probablement du fait que les régimes de ces fleuves sont impactés par les sécheresses … voir ci-dessus – et par l’augmentation de la température de l’eau liée aux rejets des centrales)
Conclusion/proposition : Les études d’impact doivent être conduites par des expertises indépendantes, en associant les collectivités territoriales et la société civile, notamment pour celles qui concernent le Rhône et la Loire qui concentrent les enjeux d’un grand nombre de centrales donc constituent un enjeu particulièrement imposant pour l’exploitant.
L’ASN doit exiger de l’exploitant qu’ils sollicitent, ensemble, la CNDP (commission nationale de débat public) pour garantir la meilleure qualité de la partie « concertation/implication des populations » de ces études d’impact.
11- Pour les centrales à proximité de frontières, la prolongation de leur exploitation au-delà de 40 ans impose d’informer et de solliciter l’avis des pays limitrophes comme l’oblige le droit international et notamment :
- La Charte Européenne des Droits de l’Homme CEDH
- La Convention d’Espoo (et la Convention d’Arrhus)
- Les Directives EIE, ESIE et la Directive aux émissions industrielles
(On rappelle que plusieurs collectivités suisses ont porté plainte pour mise en danger d’autrui du fait de la vétusté de la centrale du Bugey, estimant qu’elle menace l’intégrité sanitaire du territoire genevois.)
Cette consultation est d’autant plus nécessaire que, suite à l’accident de Fukushima, la quasi-totalité des pays voisins de la France ont décidé d’arrêter leur production nucléaire : Italie, Suisse, Allemagne, Belgique, Luxembourg (sans compter d’autres pays européens comme l’Autriche, la Suéde, la Norvége…..etc)
Conclusion/propositions : Avant de donner l’autorisation d’exploiter des centrales de plus de 40 ans dont les accidents pourraient impacter une partie du territoire européen, l’ASN doit alerter l’Etat français de la nécessité absolue et juridiquement obligatoire d’élargir la présente concertation aux collectivités et Etats transfrontaliers concernés par des centrales nucléaires (notamment et sans exclusive : Bugey- Suisse, Italie / Gravelines – Belgique, Pays Bas, Grande Bretagne / Chooz et Cattenom – Belgique, Luxembourg, Allemagne…)
12- Enfin, l’ASN n’évoque à aucun moment la question d’une meilleure information des populations locales et des CLI (commissions locales d’information). Or le vieillissement et les nouveaux types de risques nécessitent une plus grande vigilance dans l’information des acteurs locaux.
Par ailleurs, l’organisation des secours en cas d’accidents, rendu plus probables du seul fait du vieillissement, n’est pas évoquée.
La nouvelle doctrine établie par l’Etat et l’IRSN (établie en 2014 suite à Fukushima) en cas d’accident ne parait pas opérationnelle : les documents établis font 2 volumes et plusieurs centaines de pages, ces documents sont peu diffusés, les acteurs mal formés. Des préfets, par exemple, refusent de donner des informations à des élus locaux pendant que d’autres préfets ne savent pas que leur territoire est impacté directement par une centrale…. C’est dire le faible état de vigilance sur la question des secours.
Le nombre de DICRIM ou de DDRM qui intègrent le risque nucléaire est très réduit, quasi néant. Aucun Plan communal de Sauvegarde n’inclut le risque nucléaire.
Ces seules observations de terrain montrent que, en cas d’accident grave, le système de secours et d’assistance n’est pas du tout opérationnel.
Conclusion/proposition : tant que les systèmes de protection des populations n’est pas opérationnel et garantit, il est impératif de minimiser tout risque, notamment en n’autorisant pas la prolongation d’exploitation d’une quelconque centrale au-delà de 40 ans.
En conséquence de ce qui précède, plutôt que de définir les conditions d’exploitation des centrales vieilles de plus de 40 ans, il convient que l’ASN définisse les conditions de démantèlement de ces centrales qui font peser trop de risque sur les populations.
On rappelle que le démantèlement des sites arrêtés (Creys, Fessenheim, Bugey1) pose de gros problèmes que l’exploitant ne sait pas gérer. Sur certains sites, pour évacuer ces difficultés, il préfère reporter le démantèlement à 2100 (cas de Bugey 1 au moins).
On ne saurait donner l’autorisation d’exploiter des sites de plus de 40 ans si on ne sait pas les démanteler et stopper correctement leur exploitation quand leur obsolescence est reconnue.
Restant à votre disposition
Marc PASCAL
Chambéry 01.01.2021.
marcpascal73@yahoo.fr
Sommaire de la consultation
- Introduction
- Modalités de la consultation
- Documents à consulter
- Les contributions des internautes
- Que permet le module de participation du public ?
- Quelles sont ses fonctionnalités ?
- Pourquoi créer un compte sur le site de l'ASNR ?
- Confidentialité
Date de la dernière mise à jour : 25/02/2021