Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
12/01/2021 10:01
Démence = Affaiblissement psychique profond, acquis et spontanément irréversible, qui se manifeste par une diminution des fonctions intellectuelles avec troubles de la mémoire, de l'attention et du jugement, un appauvrissement des fonctions symboliques (langage, praxies, calcul) et une perte des critères de référence logiques, éthiques et sociaux. (Une désorientation temporo-spatiale est fréquente. La démence a pour conséquence de graves troubles du comportement.)
Cher Emmanuel, merci d'en prendre note et de vous faire examiner rapidement. Vous affirmez des choses complètement fausses à longueur de temps! Comment est-ce possible de comparer Fukushima à nos 900 MWe??? Ce n'est pas du tout la même technologie… Comment imaginer que "nos vieilles cuves" puissent être arrivées à un point de vieillissement tel qu'elles seraient aussi fragiles que du verre? Vous êtes complètement à côté de la plaque et vous ne savez pas de quoi vous parlez! Si les Américains ont prolongé les leurs à 80 ans (et elles seront probablement prolongées à 100 ans), c'est que le matériau a encore pas mal de réserve! On le suit en temps réel, on fait des calculs en amont, on contrôle la cuve intégralement tous les 10 ans etc. La sureté est la priorité de tous les acteurs de la filière, rien n'est fait au hasard ou à "peu près": il n'y a pas de place pour le doute. Docteur en physique ou docteur en connerie?
12/01/2021 10:01
Conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
Les réacteurs à eau pressurisée 900MWe d’EDF sont d’une technologie sûre et peuvent fournir de l’électricité au-delà de 40 ans, moyennant un entretien adéquat qui doit rester à un coût maîtrisé. Les conditions qui sont listées ici, si elles ont bien été validées avec l’exploitant, semblent convenir. Pour mémoire, et à titre de comparaison, les centrales nucléaires américaines sont d’ores et déjà prolongées jusqu’à 80 ans! L’énergie nucléaire est un des meilleurs atouts dont dispose aujourd’hui l’humanité pour atténuer le réchauffement climatique à grande échelle, car le fonctionnement de ces centrales ne rejette quasiment pas de CO2. Plus on utilise longtemps nos centrales nucléaires, plus le coût (financier, économique et écologique) de leur construction est amorti par l’énergie électrique décarbonée qu’elles fournissent. On a donc tout intérêt à les exploiter au maximum, tout en s’assurant que leur entretien permet leur fonctionnement en toute sûreté, ce qui est le cas, jusqu’à preuve du contraire. Il faut ici rappeler également que la technologie REP est intrinsèquement sûre, notamment grâce à l’enceinte de confinement (3ème barrière): l’accident de Three Miles Island a montré que même lorsque le cœur d’un REP fond (ce qui est un événement extrêmement grave et rare), les radionucléides restent dans leur immense majorité confinés dans l’enceinte étanche, à l’inverse de ce qui s’est passé à Tchernobyl ou à Fukushima (réacteurs à eau bouillante de technologies très différentes). Cependant, en parallèle du prolongement des centrales en fonctionnement, il faut continuer à construire de nouvelles centrales, afin de maintenir les compétences de la filière, de ne pas cesser d’améliorer les technologies et d’augmenter la part d’énergie électrique d’origine nucléaire dans le mix énergétique pour lutter contre le réchauffement climatique. À ce sujet, la fermeture de la centrale sûre et rentable qu’était Fessenheim était une impardonnable erreur: tâchons de ne pas la reproduire! À ce sujet également, il devient urgent de démarrer l’EPR de Flamanville en toute sûreté, et de continuer à construire d’autres EPR. Ceci étant, l’EPR est aussi un REP, plus moderne et plus puissant, mais sa technologie reste la même. Les REP permettent d’utiliser moins d’1% des noyaux lourds présents dans le minerai d’uranium; le reste des noyaux lourds devra être utilisé un jour, afin de garantir notre avenir énergétique (on passerait de 100 ans de réserves d’Uranium à 10.000 ans, ce qui laisse le temps de trouver de nouvelles sources d’énergie, ainsi que de nouvelles manières de consommer, plus sobres et plus respectueuses de l’environnement...). Utiliser ces autres noyaux lourds, c’est le rôle des réacteurs surgénérateurs (type Astrid). Ces autres dossiers nous attendent donc pour le futur et devraient être étudiés dès maintenant: il faut autoriser la construction et l’exploitation de ces centrales surgénératrices.
12/01/2021 09:01
Lutte contre le changement climatique
Au sens de la lutte contre le changement, se priver volontairement de 30 GWe d'électricité bas carbone serait se tirer une balle dans le pied.
Cependant la prolongation ou non de l'exploitation des 32 réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans doit être une décision prise par des experts. Le sujet du nucléaire est un sujet technique complexe, je ne comprends pas vraiment l'intérêt de demander l'opinion du publique sur cette question car il n'est tout simplement pas compétent pour y répondre. Dans notre pays ou le sujet sur le nucléaire sont très mal connu du grand publique (https://www.lepoint.fr/economie/rechauffement-les-francais-accusent-le-nucleaire-26-06-2019-2321239_28.php), le risque est que tout cela en a débat pour ou contre le nucléaire, ce qui n'est pas la question ici. Et à ce que je vois cela a déjà commencé dans les commentaires ...
11/01/2021 23:01
Spätzle : "S'il y a une explosion à craindre, c'est bien celle de ce bocal fêlé qui ne cesse de ressasser les mêmes vieilles rancunes dont il pollue ce site à longueur de journée"
C'est vous qui le dites et ça peut s'appliquer à vous. D'ailleurs, ce serait bien mieux (disons moins pire) qu'une de nos vieilles cuve prolongée imprudemment au-delà de sa limite d'âge fêlée ou fragilisée sous l'effet de l'irradiation neutronique intense et des gradients de température, plus particulièrement en régime transitoire et en cas de secousse ou de choc et qui polluerait bien plus que ce site. Et vous êtes qui au fait (et en retraite ou pas) ? Vous n'avez pas répondu à cette question, vous. Ce n'est pas une question de rancune donc d'intérêt privé, mais une question de responsabilité par rapport à l'avenir de la France des Français et de nos voisins, donc une question d'intérêt général. Ne pas brosser l'industrie de la fission de l'uranium-235 dans le sens du poil n'est pas un crime mais un devoir. Celui d'éviter Fukushima en France. En ce qui concerne les crash d'avion (avion de ligne), je sais pertinemment que ni les piscines, ni le bâtiment réacteur ni la cuve ne résistera, inutile de prendre les gens pour des cons en leur mentant. Et encore merci aux lanceurs d'alerte de Greenpeace pour avoir révélé la fragilité des piscines aux coups de bazooka. L'ASN en a quelque peu tenu compte, même si ça reste largement insuffisant. À quand le procès du nucléaire, plutôt que celui des lanceur·ses d'alerte ?
11/01/2021 21:01
le 11/01/2021 à 20:26 par renard - Prolongation des centrales nuclaires de 900 MW
Pouvez-vous préciser:
• "des contribuables qui financent EDF à presque 83 % ... ": Moi, je sais qu'EDF se finance entièrement sur la consommation des usagers. Pouvez-vous me donner les sources qui disent le contraire ?...
• "on sait que le bombardement électronique sur les parois des cuves a profondément abimé l'acier constitutif, ... ": Pouvez-vous dire QUI SAIT ÇA ? Moi, je sais que les micro-fissures qui existent depuis la construction des cuves n'ont pas évolué, et qu'elles ne présentent toujours aucun risque.
Dans votre Mercedes neuve ou votre vieille Renault ou votre véhicule quel qu'il soit ... vous avez depuis toujours des micro-fissures provenant de la fabrication des pièces dans des métaux moins résistants que ceux des cuves, et ça ne vous inquiète pas plus que ça... Est-ce que vous devriez vous inquiéter ? à vous de voir ...
11/01/2021 20:01
Prolongation des centrales nuclaires de 900 MW
Quand la compétence de l'ASN a été décrétée celle de la sureté, c'était déjà une monstrueuse hypocrisie. C'est la sécurité qui est en jeu dans ce type d'énergie. Quand à ces vieilles centrales, il est dit qu'on devrait changer les pièces altérées par leur fonctionnement, mais alors que faire quand on sait que le bombardement électronique sur les parois des cuves a profondément abimé l'acier constitutif, et que justement les cuves des réacteurs ne sont pas remplaçables !!! On attend la fissure , l'accident, l'ASN ne peut rien faire .
Arrêtons de jouer avec la vie des gens et les finances des contribuables qui financent EDF à presque 83 %, sans droit de regard , pour une démocratie, ce n'est pas top!
11/01/2021 18:01
Poursuite de l'autorisation de fonctionnement des tranches 900MW
En France les installations nucléaires sont strictement contrôlées et mises à jour au regard des évolutions réglementaires. Nous pouvons être fiers du travail accompli ces 40 dernières années et du CO2 économisé. Nous avons un patrimoine industriel grandement amortis (il faut prendre en compte le grand carénage) , une production décarbonée, une exploitation responsable et contrôlée par les autorité compétentes et indépendantes. Aux USA les certaines centrales ont une autorisation d'exploitation jusqu'à 80 ans. Pour les anti-nucléaires qui nous abreuve de considérations sur les accidents , je rappelle qu'en France nous avons des réacteurs à eau pressurisé. L'accident de référence si on désire jouer sur ce tableau c'est Three Mile Island. Fukushima et Chernobyl ne sont pas les mêmes réacteurs. Jouer sur cette peur c'est de la manipulation pure et simple.
Alors que se termine une période de 7 jours consécutifs sans vent avec un ensoleillement faible, il serait anti-écologique de préférer des centrales au fossile par dogme anti-nucléaire. A l'heure de la relocalisation des emplois et de la réindustrialisation de la France il est plus que jamais nécessaire de disposer d'une électricité abondante, pilotable, dont le prix est connu à l'avance et décarboné. Le patrimoine 900MW est un atout pour la crise Post COVID à venir, pour reprendre le contrôle de certaines productions et de notre destin. Il doit être sanctuarisé pour l'instant et être intégré dans une politique visionnaire sur plusieurs décades pour migrer vers d'autres centrales sans à-coups.
11/01/2021 18:01
Prolongation des réacteurs nucléaire
J'ai étudié le fonctionnement de la chaîne du nucléaire pendant 10 ans.
Ma conclusion est formel: Il ne faut pas poursuivre ni le prolongement, ni la création de nouvelles centrale. Les risques liés, non seulement aux centrales, mais aussi a tous les niveaux de la chaîne de production et d’élimination des déchets nous entraine dans une fuite en avant préjudiciable a l'avenir de notre pays. En effet les risques industriels ne sont plus maîtrisés, ( dixit le témoignage de travailleurs du nucléaire) et les dommages d'un accident inacceptables. En conséquence, je m'oppose a la poursuite au delà de 40 ans des réacteurs nucléaires.
Vincent Portier
Toute poursuite dans le nucléaire nous empêche de prendre le problème de notre dépendance énergétique a bras le corps.
11/01/2021 13:01
contribution à la consultation sur la prolongation des réacteurs de plus de 40 ans
L’ASN consulte actuellement le public, jusqu’au 22 janvier 2020, sur un projet de décision qui concerne la prolongation au-delà de 40 ans des réacteurs de 900 MW de 16 installations nucléaires de base (INB) comprenant chacune 1 à 6 réacteurs (Bugey, le Blayais, Chinon, Cruas, Dampierre-en-Burly, Gravelines, Saint-Laurent-des-Eaux, Tricastin).
https://www.asn.fr/Reglementer/Participation-du-public/Installations-nucleaires-et-transport-de-substances-radioactives/Participations-du-public-en-cours/Conditions-de-la-poursuite-de-fonctionnement-des-reacteurs-de-900-MWe-au-dela-de-40-ans
Concernant le bassin versant de la Loire sont concernés, d’amont vers l’aval, 10 réacteurs de 900 MW :
Les 4 réacteurs de la centrale de Dampierre-en-Burly mis en service en 1980 et 1981. Le site dispose également d’une des bases régionales de la Force d’action rapide du nucléaire (FARN).
Les 2 réacteurs de la centrale de Saint Laurent-des-Eaux mis en service en 1980 et 1981. Ce site comporte également deux réacteurs graphite-gaz à l’arrêt depuis plus de 30 ans.
Les 4 réacteurs de la centrale de Chinon mis en service en 1982,1983,1986, 1987. Ce site comporte également trois réacteurs graphique-gaz (à l’arrêt depuis plus de 30 ans dont le démantèlement complet est prévu par EDF pour le début du 22 ème siècle), et un magasin interrégional de combustible neuf (un 2ème existe sur le site de Bugey).
Le projet de décision de l’ASN a un caractère générique. Il impose des prescriptions à l’ensemble des réacteurs cités.
L’ASN se réserve la possibilité de fixer des prescriptions complémentaires suivant le résultat des évaluations propres à chaque réacteur.
Ce projet de décision appelle de la part du collectif Loire Vienne à Zéro nucléaire les observations suivantes :
Visas et considérants :
Il est surprenant que les seules parties prenantes citées soient l’ASN, EDF et le public.
Pas de demande formelle d’EDF-SA de prolonger ses réacteurs de 900 MW au-delà de 40 ans. Dans les visas, il est seulement fait état d’un dossier d’EDF du 24 janvier 2014 auquel le public convié à s’exprimer n’a pas accès. Six années se sont écoulées depuis ! L’ASN s’est-elle auto-saisie du sujet ?
Les régions sont ignorées. Il se trouve que l’article premier de la Constitution indique que la France est un pays décentralisé. Les Régions doivent désormais présenter un schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET). Ce SRADDET fixe également les objectifs de maîtrise et de valorisation de l’énergie, de lutte contre le changement climatique, de lutte contre la pollution de l’air et de biodiversité.
Extrait (page 11) de la synthèse du SRADDET de la Région Centre val de Loire adopté par délibération en date du 19 décembre 2019 par le conseil régional et approuvé par le préfet de région le 4 février 2020.
« En optant pour le scénario d’une région couvrant ses besoins énergétiques à 100 % par des énergies renouvelables et de récupération en 2050 et pour une réduction importante des consommations énergétiques, la Région et ses territoires engagent le Centre-Val de Loire sur une trajectoire vertueuse, porteuse d’emplois. »
Une consultation du public biaisée :
Les prescriptions de l’annexe 1 sont très techniques. Leur complète compréhension nécessite des prérequis importants. C'est un peu comme si on consultait le public sur les modalités d’évaluation d’un vaccin contre le covid 19.
Aucune information n’est donnée sur la méthode utilisée par l’ASN pour analyser les nombreuses contributions du public : Analyse par mots-clés ? utilisation de l’intelligence artificielle ? décompte des pour et des contres ?
Par ailleurs, la forme de cette consultation, à laquelle n'importe qui - sous pseudo invérifiable - peut contribuer de manière plus ou moins argumentée, ne nous paraît absolument pas à la hauteur des enjeux du problème. La poursuite de l'exploitation de ces vieux réacteurs met en jeu aussi bien la sécurité des populations riveraines que celles de pays limitrophes. Elle nécessiterait une information claire, sérieuse, accessible à tout public, puis une véritable concertation ainsi qu'un engagement de ceux qui prendraient la décision de cette poursuite d'exploitation. Au bout du compte, si un accident survenait sur l'un de ces réacteurs: qui serait responsable?
Poursuivre le fonctionnement des centrales « quoiqu’il en coûte » ? Dans les considérants, ne figure aucun aspect financier. On peut cependant estimer qu’imposer des prescriptions très coûteuses à EDF-SA, entreprise déjà lourdement endettée n’est pas raisonnable.
L’ASN est chargée de la « sûreté nucléaire » et peut se considérer de fait comme « irresponsable » sur les autres aspects. Pour mémoire, l’ASN n’est pas chargée de la « sécurité nucléaire », comme c’est le cas dans d’autres pays : L’ancien président de l’ASN avait d’ailleurs souhaité à terme une approche intégrée sûreté/sécurité devant la commission d’enquête de l’assemblée nationale sur la sûreté et la sécurité nucléaire, le 7 juin 2018.
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/cenucl/l15cenucl1718038_compte-rendu#
EDF-SA s’entête à poursuivre une politique axée sur le nucléaire en cherchant à repousser la date de fermeture de ses réacteurs les plus anciens. Il est probable qu’aucun autre industriel n’irait s’engager dans une démarche de rafistolage de nombreux réacteurs nucléaires. Pendant ce temps les majors mondiaux de l’énergie investissent dans les énergies renouvelables. Ainsi EDF-SA « champion mondial » de l’électricité nucléaire n’est qu’à la 7ème place mondiale pour la production d’énergies solaire et éolienne (Le Monde du 31 décembre 2020).
EDF-SA se considère en fait comme « irresponsable » au moins financièrement puisque son actionnaire – l’Etat – sera obligé au final de payer la facture quelle qu’elle soit : on retrouve là le « public », le contribuable, qui paiera le prix actuel et différé (déchets, démantèlement)
Article 1er :
Cet article ne précise pas à partir de quel niveau de « non-satisfaction » des prescriptions par EDF, l’ASN n’autoriserait pas la poursuite du fonctionnement d’une centrale, En toute rigueur, le non-respect d’une des prescriptions devrait conduire à l’arrêt du réacteur. Mais on peut craindre que des marges importantes soient accordées à l’industriel (cf. le retard accepté pour la mise en service des diesels d’ultime secours décidés post-Fukushima)
Article 2 :
Ce projet de décision ne fait pas référence à la loi Energie et Climat du 8 novembre 2019, et à la PPE, qui fixent pour objectif la réduction de la part du nucléaire à 50 % dans la production d’électricité, d’ici 2035 (précédemment 2025). Si EDF-SA fait des investissements très coûteux pour prolonger ces réacteurs, il ne voudra pas les fermer.
Le projet de décision encourage EDF, de facto, à lancer de coûteuses études et de très coûteux travaux faisant fi de la décision des représentants du peuple de réduire la part du nucléaire.
L’article 2 du projet de décision devrait indiquer
La présente décision est prise sans préjudice :……………………
D’une décision de fermeture de réacteurs en application de la loi Energie et Climat
Fort heureusement, l’article fait référence aux mystérieux « intérêts mentionnés à l’article L. 593-1 du code de l’Environnement » qui sont la protection de « la sécurité, la santé et la salubrité publiques ou la protection de la nature et de l'environnement ».
Article 3 :
La rédaction de cet article laisse à EDF une grande latitude dans le temps pour appliquer les prescriptions figurant aux annexes 1 et 2 de l’article 1.
Elle ouvre même la possibilité de ne pas appliquer certaines prescriptions en cas de difficultés rencontrées par l’exploitant.
Dans les faits, EDF SA va pouvoir continuer à faire fonctionner ses centrales pendant encore de nombreuses années au-delà des 40 ans.
Annexe 1
En découvrant l’annexe 1, le « public » doit tenter de se muer en spécialiste. En fait la compréhension du détail de ces prescriptions n’est accessible qu’a EDF-SA, à l’ASN, à l’IRSN, et aux spécialistes du nucléaire.
Mais le « public » peut quand même comprendre certaines prescriptions fondamentales. Après Fukushima, sans même avoir analysé en détail le retour d’expérience de la catastrophe fait notamment par le directeur de Fukushima (rendu public en 2014 seulement), il fallait prendre d’urgence des mesures pour démontrer que le nucléaire « réputé sûr » pour ses partisans serait encore « plus sûr que sûr ».
Le président de l’ASN a admis qu’un accident nucléaire majeur était possible en France. Alors on se prépare quand même à un accident avec « fusion du cœur ».
Le « public » a-t-il eu un jour la possibilité de donner son avis sur l’intérêt pour la société française de prendre de tels risques pour produire de l’électricité, disponible sans dangers avec les énergies renouvelables ? La réponse est non.
Dans les prescriptions, on peut lire notamment :
Page 11/25 :
« Système d’appoint et de refroidissement diversifié de la piscine d’entreposage du combustible [PISC-A] I.– L’exploitant met en œuvre un système de refroidissement diversifié de la piscine d’entreposage du combustible et un système d’appoint en eau ultime à cette piscine, et en assure le suivi en exploitation. »
Aucun renforcement de la structure des piscines n’est prévu dans les prescriptions pour faire face à des agressions externes alors qu’un « état sûr sans ébullition » doit être en permanence maintenu. Seule « la chute accidentelle d’un avion de l'aviation légère » est prise en compte (cf fiches d’information de l’ASN page 10)
Page 12/25
[AG-A] « Au plus tard le 30 juin 2023, l’exploitant transmet à l’Autorité de sûreté nucléaire les conclusions de son programme d’études du comportement des radiers en situation d’accident avec fusion du cœur fondé sur des essais. À la même date, il prend position sur la nécessité d’épaissir les radiers des enceintes de confinement très siliceux. L’exploitant épaissit les radiers le nécessitant. »
Cette dernière phrase correspond à des travaux gigantesques : Il s’agit de reprendre - probablement en sous-œuvre - la fondation du bâtiment réacteur sur des centaines de mètres carrés, sans déstabiliser le bâtiment qui abrite le réacteur, les générateurs de vapeurs, etc. A supposer que ces travaux soient réalisables et réalisés : Si l’accident se produit, que le corium (mélange d’uranium, de plutonium, d’acier et de béton fondus) perce la cuve du réacteur et se dépose sur ledit radier épaissi sans partir en « excursion » dans la nappe phréatique, on aura évité le pire du pire ! Quelle satisfaction ! Et après qu’est-ce qu’on fera ?
Nous avons noté page 154 du projet de rapport d’instruction que les bétons des réacteurs de Dampierre-en-Burly, de Saint-Laurent-des-Eaux et de Chinon sont « très siliceux » et donc concernés par la prescription.
Page 14/25
[FOH-B] « Capacité des opérateurs à réaliser les actions dans les locaux .L’exploitant vérifie la capacité effective des opérateurs à accéder aux locaux et à y réaliser les actions de conduite requises dans la démonstration de sûreté nucléaire en cas d’accident, d’accident grave ou d’agression (par exemple, accessibilité des organes de contrôle et de commande, capacité de réalisation des actions en cas de port d’équipements de protection individuels, disponibilité de l’outillage, délai nécessaire aux accès). L’exploitant définit les éventuelles modifications à mettre en œuvre et le calendrier associé. »
A la lecture de cette prescription, faut-il considérer que la capacité des opérateurs à réaliser les actions de conduite du réacteur est actuellement mal assurée ? Pour prendre une comparaison avec le rail : Quand le conducteur ou un contrôleur n’a pu être présent, le train ne part pas. Mais une des spécificités du nucléaire est que le « train » ne peut pas s’arrêter : Le réacteur- même quand il ne produit pas – doit être en permanence refroidi et donc alimenté en eau et en électricité : Si non, on risque la fusion du cœur ( cf ci-dessus)
Prise en compte de l’environnement :
Il est à souligner positivement que l’ASN « ose » sortir à l’extérieur des sites protégés des INB pour s’inquiéter des impacts sur l’environnement et des effets cumulatifs des centrales situées le long du Rhône et de la Loire.
Pages 15 et 16
« Études d’impact des installations [INC-B] I.– L’exploitant consolide les mises à jour de l’étude d’impact réalisées jusqu’à cette date sous la forme prévue par les articles R. 122-5 et R. 593-17 du code de l’environnement. Dans ce cadre, il veille : à tenir compte de l’évolution de l’état des connaissances, notamment en matière d’évaluation des impacts des rejets des installations et d’évolution de l’environnement du site ; à décrire l’incidence des installations sur le climat et la vulnérabilité des installations au changement climatique, notamment en ce qui concerne les rejets thermiques, la gestion des rejets liquides et l’utilisation de la ressource en eau.
Les riverains peuvent-ils se contenter du fait que soient « décrites » les incidences et non qu'elles soient réduites à néant ?
………………
III.– Au plus tard le 31 décembre 2023, l’exploitant transmet une étude présentant le cumul des incidences sur le Rhône et sur la Loire des centrales nucléaires situées sur ces fleuves. »
Prise en compte des séismes : Des prescriptions particulières s’appliquent à certaines centrales, dont celle de Chinon.
Page 9 sur 25
« Risques liés au séisme [AGR-F] I.– L’exploitant identifie les systèmes, structures et composants nécessitant des renforcements pour assurer la tenue du noyau dur à l’aléa sismique ………..
« Pour les réacteurs des centrales nucléaires du Blayais, du Bugey, de Chinon, de Cruas et du Tricastin, l’exploitant étudie les possibilités de renforcement permettant de faire face à des niveaux d’aléa sismique plus élevés que ceux mentionnés au I pour tenir compte des incertitudes sur la détermination de l’aléa extrême et les éventuels effets de site particuliers. ……….. »
Nous pouvons déduire de cette prescription que ces centrales sont considérées comme plus vulnérables aux séismes. La prescription se limite à une étude. Si des possibilités de renforcement sont définies, la réalisation de ce renforcement n’est pas demandée par l’ASN, ce qui n’est pas acceptable.
Seulement « réduire » et « limiter » ?
Aussi bien dans les chapitres : « Études des accidents avec fusion du cœur », «Études des conséquences radiologiques des accidents » que dans celui intitulé « Maîtrise des risques non radiologiques et des inconvénients présentés par le fonctionnement normal », il n'est question que de « réduire » : « réduire le risque de contamination des eaux souterraines après un accident », « limiter l’ampleur et la durée de la contamination des eaux dans le milieu », «Réduction des conséquences radiologiques de l’accident de rupture de tube de générateur de vapeur », « Réduction des relâchements d’iode en phase gazeuse ». Les riverains peuvent-ils se satisfaire d'une réduction ?
Par ailleurs à la lecture du « projet de rapport d’instruction de l’ASN », figurant dans les pièces consultables par le public, qui donne plus de détails concernant des centrales de la région Centre val de Loire, nous avons relevé des situations problématiques :
Résultats « atypiques » sur les cuves de réacteurs à Dampierre-en-Burly et Chinon.
Risque de rupture brutale de cuve à Saint-Laurent-des-Eaux.
Risque de fusion du cœur par suite d’une inondation externe : Etude non encore réalisée à Dampierre-en-Burly et Chinon.
La réduction des risques ne diminue en rien les dangers d'un accident nucléaire. Les dangers concernent les conséquences de l'accident sur les plans environnementaux, sanitaires, humains, et sociaux-économiques qui restent énormes, même quand le risque statistique est considéré comme faible. La notion de risque ne doit pas occulter celle du danger. Quand le danger est trop grand, il ne faut pas courir le risque !
La cuve des réacteurs ne peut être remplacée, d’où le principe « d’exclusion de rupture ». Mais leur rupture brutale est à craindre pour une des deux raisons suivantes :
* La présence de "défauts" qui sont en fait des fissures (ou criques) dans l'acier de la cuve. La ténacité , capacité de l’acier de la cuve à résister à la propagation d’une fissure, sera donc estimée par EDF qui sera juge et partie.
* La résistance aux chocs mécaniques et thermiques (résilience) de l'acier après 40 ans de bombardement neutronique, fragilisant l’acier par irradiation (fluence), n'est plus la même qu'à sa construction. L'acier qui était ductile (se déforme sans rompre) est devenu plus fragile. La marge de sécurité est réduite. « L'exclusion de rupture » n'offre plus la même garantie, même en absence de "défauts" avérés.
page 4 du rapport d’instruction :
« … Par ailleurs, l’ASN a fait part de demandes complémentaires pour les cuves concernées par un résultat atypique en amont de leur quatrième visite décennale, à savoir les cuves des réacteurs n° 2 et n° 4 de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly et du réacteur n° B2 de la centrale nucléaire de Chinon. EDF a indiqué que ces éléments seraient disponibles dans des délais compatibles avec la date programmée de la quatrième visite décennale des réacteurs concernés…. ».
Cela nous paraît inacceptable, ces réacteurs auront alors plus de 40 ans.
Page 5 :
« En ce qui concerne le risque de rupture brutale des cuves concernées par la présence de défauts avérés, à savoir celles des réacteurs n° 2 de la centrale nucléaire du Blayais, n° 5 de la centrale nucléaire du Bugey et n° B1 et n° B2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, EDF s’est engagée à transmettre les études, avant la quatrième visite décennale de ces réacteurs. »
Page 6 :
La prescription se limite à une étude sur la possibilité de renforcement. Le renforcement peut donc être déclaré impossible. Si des possibilités de renforcement sont définies, la réalisation de ce renforcement n’est pas demandée par l’ASN, ce qui n’est pas acceptable.
Page 7:
La réduction des risques ne diminue en rien les dangers d'un accident. Les dangers concernent les conséquences de l'accident sur les plans environnementaux, sanitaires, humains, et sociaux-économiques qui restent énormes, même quand le risque statistique est considéré comme faible. La notion de risque ne doit pas occulter celle du danger. Quand le danger est trop grand, il ne faut pas courir le risque!
Page 177.
« Pour l’inondation d’origine externe, dont l’étude a été réalisée à ce stade pour les sites du Tricastin, du Bugey, de Gravelines et de Saint-Laurent-des-Eaux, les valeurs obtenues sont, pour le risque de fusion du cœur, compris entre 10-6 et 10-5 par an et par réacteur et sont négligeables pour le risque de découvrement des assemblages de combustible dans la piscine d’entreposage. »
Mais raisonner en terme de probabilité n'a pas toujours réussi à l'industrie nucléaire, n'empêchant pas les accidents d'avenir.
Nous vous remercions de bien vouloir tenir compte de nos observations que nous adressons également, pour information, aux Présidents des régions Centre-val-de Loire et Pays de la Loire, ainsi qu’à des élus membres des CLI dont le territoire est concerné par la présence des réacteurs de 900 MW, parmi d’autres.
Vous aurez compris qu’ à la question qui n’est pas posée au public - faut-il prolonger de 10 ans le fonctionnement de ces vieux réacteurs de 900 MW ? -, notre réponse est non. Le bon sens, et le respect de la loi énergie et climat, nécessite plutôt de demander d’urgence à EDF le programme de fermetures de ces réacteurs.
Le rafistolage-prolongation de ces réacteurs (comme des autres) perpétue les problématiques qui sont et resteront insolubles: celle de la "gestion" des déchets et celle de la pollution mortelle des régions (hors de France) d'extraction-enrichissement des minerais d'uranium.
La seule option acceptable pour la sureté et sécurité de tous est, à notre sens, de s'engager dans l'arrêt de la filière nucléaire.
Le collectif Loire Vienne Zéro nucléaire composé de :
SDN Pays nantais, CSDN 79, ACEVE, SDN72, SDN 49, SDN Touraine, Collectif Alarme Nucléaire Orléanais, ACIRAD Centre, Comité centrales, SDN Berry-Giennois-Puisaye.
11/01/2021 11:01
Poursuite du fonctionnement des réacteurs
L'exploitation et la maintenance des centrales nucléaires font l'objet de suivis et de contrôles d'autorités indépendantes qui s'assurent du bon déroulement des activités, du respect des règles et des standards internationaux. Les 4e visites décennale suivent ces principes. Le respect de la sûreté est dans l'ADN des exploitants. Laissons aux experts le choix des décisions. Et ne faisons pas de cette consultation un débat "pour ou contre l'énergie nucléaire" !
11/01/2021 10:01
Vulnérabilité des piscines
Dans le perspective de la prolongation du fonctionnement des centrales 900 MWe au-delà de 40 ans, ma principale préoccupation porte sur la vulnérabilité des piscines des bâtiments combustible. A l'évidence elles n'intègrent pas les normes applicables aux installations plus récentes: les deux bâtiments, réacteur et combustible, sont des constructions non-solidaires avec possible cisaillement du tube de transfert en cas de mouvement du sol; la toiture des piscines de désactivation est un simple bardage sans protection suffisante pour résister aux agressions externes. Je sais trop que corriger ces insuffisances congénitales des centrales 900 MWe n'est pas possible, la seule parade est le renforcement de la sécurité des installations face au risque de malveillance notamment. Aussi ne convient-il pas d'oublier qu'il y a là une cause d'obsolescence qui s'ajoute à celle du vieillissement déjà bien avancé du béton précontraint des enceintes de confinement du fait de l'impossibilité de reprendre la tension des câbles qui ont été bloqués dans leurs gaines par un coulis de ciment. 10 ans sans doute, mais pas plus.
11/01/2021 09:01
le 10/01/2021 à 22:26 par Emmanuel "Les conditions pour la poursuite ... Non, c'est ce que j'ai toujours dit"
Vous dites beaucoup trop de choses, beaucoup trop souvent, beaucoup trop sottes, beaucoup trop répétées...
• Peut-on savoir sur quoi se fonde sa Fatuité ? sur ses compétences de prof de physique ?
Crash d'avion non prévu
• Pour avoir participé aux calculs, je peux affirmer que si. Ce n'est pas parce que les données ne sont pas divulguées à l'intention des malveillants et terroristes qu'elles n'ont pas été calculées.
S'il y a une explosion à craindre, c'est bien celle de ce bocal fêlé qui ne cesse de ressasser les mêmes vieilles rancunes dont il pollue ce site à longueur de journée.
10/01/2021 22:01
Poursuite du fonctionnement des centrales 900 MW
Vu notre savoir faire en exploitation, vu nos capacités d'anticipation et de contrôles interne et externes, vu l'impact fort de l'enjeu environnemental du nucléaire par rapport aux énergies fossiles, vu l'impact économique pour les entreprises et les citoyens, vu la maîtrise effective des différents types de déchets et des solutions apportées pour les déchets à vie longue, vu l'impact économique pour notre région centre et en particulier le Giennois (n'en déplaise à l'association sortir du nucléaire Berry Loire Puisaye), vu l'impact financier pour la France, vu mon expérience de plus de 25ans dans le domaine de l'énergie, vu mon positionnement de vie entre Dampierre et Belleville, je demande expressément que la durée d"exploitation des centrales de 900MW soit prolongée de 40 à 50ans, voire plus. Il en va de notre avenir et de notre maîtrise de nos compétences dans un domaine où nous devons rester leader mondial avec une technologie et un savoir faire indéniable.
10/01/2021 22:01
Prolongation des tranch
Pourquoi une consultation du public, alors que l'Etat a créé un organisme indépendant formé de personnalités qualifiées pour contrôler la sûreté des installations nucléaires en France ? C'est à l'ASN de rendre ses décisions sur la base de critères exclusivement scientifiques et techniques et de les porter à la connaissance du gouvernement et du public. Le grand public n'a pas les compétences pour le faire, ni même "les scientifiques " pour la très grande majorité d'entre eux car c'est une affaire de spécialistes du nucléaire civil. On ne demande pas l'avis d'un dermatologue ou à d'un orthopédiste pour savoir s'il faut opérer du coeur un patient ou lui poser un pacemaker !!!
Mais puisque le public est sollicité, il peut comme moi remarquer, néanmoins - ce n'est là en aucun cas un avis qualifié mais seulement de bon sens d'une citoyenne de bonne volonté- que :
1) il n'y a pas eu d'accident nucléaire (seulement des incidents mineurs) en France depuis 50 ans,
2) grâce au nucléaire et à l'énergie bon marché qu'il a fourni, la France a connu dans cette période une croissance économique qui lui a permis de financer, entre autres, ses lourdes dépenses sociales (par comparaison avec le reste de l'Europe),
3) le monde est aujourd'hui confronté au changement climatique dû, semble-t-il en grande partie, aux émissions de CO2 or le nucléaire est l'énergie qui en produit le moins à puissance égale.
J'en conclus que nous avons donc besoin de maintenir ce capital que représente le parc nucléaire français et de nous en donner les moyens en suivant les recommandations techniques de l'ASN. Ceci pour permettre d'attendre que l'obtention d'électricité par la fusion nucléaire et le stockage de l'énergie solaire assurent un relai au nucléaire actuel. Sinon, il est à craindre que les arbitrages en cours vers des sources d'énergie moins performantes techniquement et économiquement n'appauvrissent l'ensemble de la société française avec les conséquences sociales qu'on peut imaginer.
10/01/2021 22:01
Les conditions pour la poursuite sont-elles adéquates ou non ? Non, c'est ce que j'ai toujours dit
- Le peuple ne veut pas d'un Fukushima en France (il ne veut pas que la moindre goutte de corium puisse sortir d'une cuve d'une seule de nos centrales nucléaires)
- Crash d'avion non prévu
- Pas d'exclusion possible de rupture d'une vieille cuve or l'ASN est dans le devoir de l'exclure et DOIT le faire mais ne le fait pas puisqu'elle a déjà donné son autorisation, avant-même cette consultation et c'est même elle qui propose bizarrement de le faire à EDF alors que le peuple dit à EDF d'arrêter ses conneries (donc le peuple est plus réaliste que l'ASN, il sait très bien qu'EDF ne pourra jamais y arriver et ferait mieux de faire autre chose de plus réaliste à commencer par réduire la voilure comme le font les marins en cas de tempête)
- Risque terroriste non prévu
- Exclusion de tout accident non prévu (si ça arrivait, la France serait foutue et c'est inenvisageable car le peuple ne veut pas de ça)
- Gabegie de l'argent public sans aucune garantie (pas d'exclusion de rupture de cuve)
- Si on poursuit, on poursuit la production de combustibles usés et de plutonium alors que ça déborde déjà et qu'on ne sait qu'en faire
- Le peuple refuse la fuite en avant de l'EDF et n'a plus aucune confiance en EDF en tout ce qui concerne le nucléaire qui malheureusement en est la plus grosse partie (à part de se faire baiser avec Hercule et tout le reste, passé, présent et futur et avec la bénédiction de l'État)
- C'est trop dangereux et il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs : avec Fukushima en France, on ne pourra pas s'occuper des poubelles nucléaires, ni développer le renouvelable, on est morts, échec et mat, alors qu'en sortant rapidement du nucléaire (fission industrielle de l'uranium-235), on pourra peut-être y arriver (bien que le problème des "déchets" demeure insoluble par nature)
- Nucléaire absolument pas adapté au monde chaotique d'aujourd'hui (beaucoup trop lourd, beaucoup trop complexe, beaucoup trop cher, impilotable par nature car ça chie trop de chaleur par tous les bouts sans qu'on puisse couper le robinet pendant des millénaires de toxicité radiologique et chimique et presque pas d'électricité comparativement à toute cette chaleur inutile, dérèglement climatique, sécheresse, inondations, élévation du niveau de la mer, attentats terroristes de plus en plus nombreux)
- Nucléaire pas adapté au renouvelable (incompatibilité complète, totale et définitive entre ces deux modes de production d'énergie)
- L'argent public serait bien mieux utilisé ailleurs et avec l'industrie de la fission de l'uranium-235, on ne peut pas couper le robinet de pognon du peuple sur des siècles et des siècles
- On n'a pas demandé l'avis des voisins
- On n'a pas demandé l'avis des Français alors que c'est lui qui paye cette gabegie du siècle et des siècles (avant, pendant, après, sur 100000 ans)
- pas d'uranium et l'uranium est épuisable (et il induit une pollution gigantesque en dehors de nos frontières et à l'intérieur de nos frontières à cause de sa toxicité radiologique et chimique aigüe à très très long terme)
- 30 ans de retard sur le renouvelable prouve que notre politique énergétique est une politique de merde, contraire à notre intérêt (les sources d'énergies renouvelables sont les seules que l'on ait chez nous, elles sont inépuisables et non toxiques)
Sommaire de la consultation
- Introduction
- Modalités de la consultation
- Documents à consulter
- Les contributions des internautes
- Que permet le module de participation du public ?
- Quelles sont ses fonctionnalités ?
- Pourquoi créer un compte sur le site de l'ASNR ?
- Confidentialité
Date de la dernière mise à jour : 25/02/2021