Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Bonjour,

J'espère que cette consultation se fait à titre indicatif seulement. Sinon, quel genre de blague est-ce ?

La sécurité des centrales nucléaire est l'affaire de l'ASN, ce n'est pas au tout venant sous prétexte qu'ils ont lu trois PDF de se prononcer sur les autorisations de prolongation accordées aux centrales nucléaires. Personnellement, quand dans mon travail je rencontre un écueil technique, je redouble de travail ou je demande des contre expertises de personnes qualifiées. Je ne viens pas chercher l'avis du peuple.

S'il vous manque des experts, vous n'avez qu'à recruter. Si vous voulez avoir une idée de l'opinion générale sur ces prolongations à titre indicatif (bien que je ne comprenne pas bien à quoi cela vous serve ?) pourquoi ne pas faire appel à un institut spécialisé dans les sondages ?

Votre travail n'est pas simple et trop souvent critiqué, mais ce n'est pas à nous de décider si oui ou non un réacteur peut fonctionner en toute sécurité. C'est votre travail.

Ensuite, à nous de voter pour des élus qui, en fonction de leur orientation politique, proposeront de forcer ou pas les fermetures des centrales nucléaires. (Bien que je sois personnellement chagriné que le nucléaire qui nécessite une vision au long terme doive résister aux assauts des politiciens tous les cinq ans)

Si vous aviez fait un sondage qui posait une question simple et accessible à tous : est-ce que je me sens en sécurité avec des centrales de plus de quarante ans par exemple ? Je vous aurais répondu oui, mais si vous me demandez est-ce qu'elle doivent fonctionner, je m'en remets à vous. Je ne suis pas sûr que de faire ce genre de consultation renforce votre position d'autorité forte.
Bonne soirée.

(correction of our previous submission)

Mesdames et Messieurs,

In Germany, the legislative body decided to phase out of nuclear energy because of the residual risk. Accidents with far-reaching, transboundary radiological consequences may happen in nuclear power plants (NPPs). Newer types of NPPs are in general less risky than older types because of their improved design. Consequently, in order to reduce the residual risk for the general public, we oppose lifetime extensions beyond the initial design basis.

In the previous consultation, the Concertation sur l’amélioration de la sûreté des réacteurs de 900 MWe du parc nucléaire français dans le cadre de leur 4ème réexamen périodique, Baden-Wuerttemberg referred to the weaknesses in the design of the 900 MW NPPs. We requested that these weaknesses should be addressed in the process of VD4 of the 900 MW NPPs. Even by the extensive backfitting measures proposed by EDF or requested by ASN, some of the mentioned design weaknesses are still remaining. Examples are the low physical protection of the reactor building and the spent fuel pool building (especially against crashes of heavy air planes), the insufficient separation of redundancies (interconnection via common tanks and little spatial separation) and the low redundancy of vital parts of the safety system. The hardened safety core adds redundancy/diversity for certain cases but is not equivalent to a general n+2 design. In comparison to state-of-the-art designs like EPR, several weaknesses are not completely eliminated by the backfitting measures requested in VD4, so that the safety level of the 900 MW reactors will still be lower than that of the third generation reactors.

The results of the generic phase of VD4 show the need for safety improvements. In the intended ASN decision the backfitting measures are requested in order to allow a lifetime extension beyond 40 years of operation. However, most of them are not connected with aging effects and lifetime, but with safety deficits. They should be removed as fast as possible. In view of the safety significance, the time limits for completion of the measures (in Annexe 2 of the proposed decision) are too far in future. For several plants, this means that necessary backfitting measures have to be conducted in 2030 or later, in case of Cruas 2, Chinon B3 and Graveline 6 in 2035, in case of Chinon B4 even in 2036. Some of the measures have been discussed as part of the hardened safety core since the Fukushima accident in 2011. Now a decision with the requirements will be made. Thus, it is technically feasible and for the safety necessary to start the required studies immediately and install the technical improvements within six years for all 900 MW NPPs.

Meilleures salutions

Gerrit Niehaus
Ministerium für Umwelt, Klima und Energiewirtschaft Baden-Württemberg

EPR, EPR, c'est vite dit ! Déjà, L'EPR, il n'existe pas (ce qu'on pour l'instant, c'est un ratage complet à la réalisation) donc on ne sait pas. Et quand un scientifique ne sait pas, il ne dit pas qu'il sait (contraire à la déontologie). Ensuite, l'EPR a des piscines bunkérisées, ce qui n'est pas prévu par ASN pour les vieilles cocottes rafistolées (et pour les récupérateurs corium, c'est du même acabit). Ensuite, les travaux post-Fukushima (ça fait 10 ans maintenant) sont à peine commencés et sont loin de suffire pour éviter Fukushima en France. Et à Fukushima, 10 ans après la catastrophe, rien n'est réglé par contre, le cauchemar ne fait que commencer. Et les prescriptions de l'ASN ne sont qu'une liste à la Prévert de vœux pieux irréalistes et irréalisable, sans argent pour les réaliser et sans aucune garantie de réussite ni de prévention de quoi que ce soit (terrorisme, crash d'avion, inondations, sécheresse, failles sismiques, affaissement de terrain). Et on continue d'accumuler des combustibles usés et du plutonium qui attendent dans nos piscines saturées et fragiles. EDF est en faillite et va être démantelé. Les Français vont récupérer le pouilleux. Aucun référendum en vue. 30 ans de retard dans le renouvelable. Tout cela n'est pas très réjouissant.

AVIS FAVORABLE

Le CÉRÉMÉ, Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique, est un think tank créé par un groupe de citoyens soucieux que la France atteigne les objectifs de la transition énergétique de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Ces objectifs pour être atteints doivent être traduits par des politiques fondées sur une analyse objective et scientifique des faits débarrassée de toutes scories idéologiques, politiques ou portées par des intérêts financiers.

Le nucléaire, parmi les principales sources d’électricité accessibles, est la source d’énergie bas carbone par excellence et socle technique d’un système électrique bien conçu et pilotable auquel la France doit depuis 35 ans sécurité d’approvisionnement et prix de l’électricité avantageux, tant pour les ménages que pour la compétitivité de ses entreprises.

Des erreurs stratégiques ont été commises, dont la responsabilité semble peser avant tout sur des choix politiques voulus par les gouvernements qui se sont succédé depuis 20 ans, qui ont concouru à une perte temporaire de compétences. Celles-ci ont néanmoins touché essentiellement les domaines du génie civil, des nouvelles constructions et de la maîtrise d’ouvrage, ce que l’on a mesuré par les difficultés constatées pour mener le projet d’EPR premier de série. Celles-ci n’ont en revanche jamais concerné ni entamé la surveillance, l‘inspection, ou la mise aux normes les plus exigeantes et la maintenance des centrales du parc nucléaire français dont le niveau de sécurité est resté très élevé.

C’est dans ce contexte de confiance envers la qualité et l’indépendance des délibérations et des décisions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire que doit être situé le projet d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans. Les exigences posées par l’ASN sont par ailleurs d’un niveau très élevé et apportent des améliorations pérennes, propres à ouvrir des perspectives d’opération long terme avec la confiance des populations.

Pour les raisons que nous rappellerons ci-après : besoins massifs et croissants en électricité auxquels seule peut répondre une production dense au plan énergétique, pilotabilité, maîtrise des prix, énergie décarbonée, ce caractère durable des améliorations apportées, du fait de leur haut niveau d’exigence, nous semble devoir être d’autant plus soutenu et plébiscité.

Le CEREME donne donc un avis favorable aux conditions posées par l’ASN et acceptées par l’exploitant EDF pour autoriser la poursuite des opérations du palier 900 MWe.

Le CÉRÉMÉ considère, en outre, qu’il conviendrait de communiquer plus directement et plus efficacement auprès du public sur le fait qu’un renouvellement d’autorisation de fonctionnement n’est pas une durée de vie et que celle de ces réacteurs pourrait, peut-être « devrait », être portée à 60 ans voire à 80 ans, comme il a été décidé dans de grandes nations faisant appel aux mêmes technologies (USA) dans une perspective industrielle de long terme qui est la seule efficace en matière d’énergie.

En effet, si le Cérémé approuve sans réserve les objectifs généraux de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) adoptée par décret par le Gouvernement le 21 avril 2020, en application de la loi

Energie Climat du 8 novembre 2019 (réduire les consommations d’énergie en priorisant la baisse des consommations des énergies les plus carbonées et substituer aux énergies fossiles des énergies décarbonées), il souhaite promouvoir les choix les plus efficaces : décarboner notre économie peut s’accompagner d’une maîtrise du triptyque dépense publique - pouvoir d’achat des français - protection de l’environnement.

La maîtrise de l’énergie doit être associée à une maîtrise des risques afférant à ce triptyque, dans un contexte d’électrification croissante de nos sociétés post-industrielles.

Les électricités renouvelables et intermittentes (éoliens, solaire photovoltaïque) ne respectent pas cette triple exigence : fonctionnant sur la base d’un système de subventionnement, ayant pour résultante une augmentation sans fin des prix à la consommation, destructrices de l’environnement (biodiversité, paysage, patrimoine, attractivité des territoires), elles sont en outre couplées à de centrales à gaz en raison de leur intermittence et de leur non-pilotabilité, dont il résulte au bilan global une hausse des émissions de CO2.

L’hydraulique, ou plutôt les hydrauliques n’ont pas ces défauts. Pilotables, elles connaissent cependant des limites structurelles : conflits d’usage, et rareté des sites encore accessibles et de leur acceptabilité. Des investissements sont encore possibles, mais pour des puissances limitées. Elles constituent cependant un apport précieux pour le stockage de l’électricité au travers de STEP (Stations de Transfert d’Energie par Pompage).

Les centrales nucléaires sont exploitées au quotidien par du personnel expérimenté depuis de longues années en respectant scrupuleusement les procédures. Les unités de maintenance assurent régulièrement l'entretien des matériels dès que nécessaire. Enfin l'ASN (et d'autres organismes indépendants) assurent une surveillance pointue de ces installations fixant des critères de sûreté ré-évalués afin d'augmenter la sûreté. De part ce travail continu (études, interventions, justifications ...) et l'investissement fait lors des visites décennales, la démonstration de prolonger le fonctionnement des réacteurs 900MWe au-delà de 40ans est pleinement apportée.

Attendu que les réacteurs nucléaires français à eau pressurisée de 900 MWe exploités par EDF :
- sont les mieux connus parmi les réacteurs nucléaires français et bénéficient du retour d'expérience d'exploitation le plus important, en particulier pour ce qui concerne les bonnes pratiques des agents d'exploitation ;
- bénéficient des améliorations consécutives aux études de sûreté de conception de l'EPR ainsi qu'aux études complémentaires post-Fukushima ;
- sont régulièrement contrôlés par l'ASN et bénéficient également d'un retour d'expérience conséquent de ces contrôles ;
je considère qu'il est favorable de poursuivre leur fonctionnement au-delà de 40 ans et pendant toute la durée que l'ASN jugera acceptable et en particulier tant que ces conditions favorables à la sûreté nucléaire seront réunies.

Je réponds ici en tant que citoyen scientifique retraité. J'espère que les services de l'état, entreprises du secteur énergétique, ONG, instances représentatives, élus, au niveau national et local plus légitimes, ont pu le faire plus largement.
Je ne peux donc qu'émettre un avis de bon sens, mais normalement à prendre en compte quelque part en vraie démocratie pour des décisions aussi importantes.
Le risque zéro n'existant pas, plus la durée de risque est allongée et plus le risque augmente même si on fait "le maximum" pour le maintenir en dessous d'un seuil fixé (non nul donc). Prolonger les durées de vie au delà de 40 ans (durée optimale lors de leur conception) nécessite donc des contrôles et adaptations de plus en plus importants avec des coûts exponentiels quand on veut de surcroit intégrer des risques non prévus au départ (retour d'expérience des accidents nucléaires n'ayant pu être évités dans le monde, dérèglement climatique en cours : inondations, sécheresses...).
Au moment du choix majeur de consacrer des milliards d'euros au parc énergétique du 21 ieme siècle, il me parait irresponsable de réparer pendant encore des décennies des installations du siècle dernier porteuses d'accident majeur, plutôt que d'investir massivement sur les énergies renouvelables, décentralisées à faible impact local totalement maitrisable.
De plus, en France comme ailleurs, le traitement de la COVID démontre que tout est fait comme si l'accident majeur n'arrivera jamais : les autorités compétentes, les procédures, organisations, matériels... se sont démobilisées au fil des années sans accident, pour des questions financières et pour ne pas "perturber les citoyens"... Ainsi la population habitant à moins de 100 km d'une centrale nucléaire (dont la plupart des métropoles françaises) n'est-elle pas du tout informée des risques encourus et des procédures en cas d'accident majeur. Tout ce qui relève du nucléaire est exclu des schémas, plans et consultations réglementaires "habituels" d'aménagement du territoire, connus et maitrisés au quotidien par les services de l'état, les élus, services d'urgences, pompiers, médecins, gestionnaires de réseau et infrastructure... car faisant l'objet d'exercices réguliers... et d'occurences d'accidents ! Je ne suis pas sûr que les plans ORSEC, PPI et autres dispositifs réservés au nucléaire soient aussi opérationnels en cas d'accident majeur, les seuls acteurs impliqués (CLIN, services, élus...) étant ceux dans un rayon de 10 à 20 km des centrales... il parait clair à tous aujourd'hui que les plans de protection et d'évacuation de millions de personnes, animaux, patrimoine naturel et culturel, matériels sensibles...seraient inefficaces à grande échelle, en absence de tout exercice de crise à grande échelle depuis l'installation du programme nucléaire français (donc en plus de 40 ans).
C'est donc au nom de la raison que je ne souhaite pas la reconduction d'autorisation de fonctionnement des centrales nucléaires... jusqu'à l'occurence de l'accident majeur

Le nucléaire est une énergie du passé et encore trop du présent mais pas du futur, l’uranium n’étant ni renouvelable ni local. Chaque euro perdu d’avance dans le maintien en vie de vieilles centrales malgré le sérieux de l'ASN, n’est pas investi dans la sensibilisation à la sobriété, le déploiement des énergies renouvelables et dans la recherche & développement pour le stockage et le pilotage de ces mêmes énergies vertes.
De nombreux scénarios de transition existent et l’on peut rappeler celui de l’Institut Négawatt et ses trois briques , financé par la Région CVDL pour une version locale
1- Sobriété
2- Efficacité
3- Renouvelable

Perspectives du SRADDET orienté 100 % énergies renouvelables pour la région Centre
https://www.centre-valdeloire.fr/comprendre/territoire/centre-val-de-loire-la-region-360deg

Fermons les vieux réacteurs atteints par la limite d'âge, pour une région résiliente et solidaire !
Il faudra assumer et mettre tout ce qui en notre pouvoir pour accompagner et faciliter les reconversions des travailleurs, des territoires, des industries de l’ère des énergies « faciles » à l’ère de la résilience et de la prospérité soutenable. Le bassin d’emploi de la Région CVDL a par exemple un potentiel à exploiter sur la production de panneaux solaires, le biogaz, la construction bois, l’agroécologie, l’éco-tourisme ou encore la recherche & développement en matériaux biosourcés. Nous serons les partenaires de cette transition .
La Région est l’échelle parfaite de coopération et d’interdépendance. L’entraide entre territoires voisins est la seule voie à suivre pour une transition écologique vertueuse et réconciliatrice entre ruraux et urbains.
On ne peut ignorer le bassin d'emplois autour de l’industrie nucléaire et nos collectivités devront être solidaires du sort de tous les salariés concernés. Il faudra défendre le maintien d’un maximum d’emplois sur site durant toute la période du démantèlement, et la mise en œuvre d’un fonds de reconversion qui leur soit dédié.
Soulignons aussi que toutes les études sur des scénarios de transition écologique montrent que ceux-ci sont des modèles qui créent plus d’emplois qu’ils n’en détruisent. Ainsi, l’ADEME chiffre à +340.000 les emplois supplémentaires a 2035 et +900.000 à 2050, notamment parce que les économies d’énergie et les énergies renouvelables sont plus intensives en emploi que le nucléaire.
Défendre l’emploi : ce n’est donc pas en maintenant le nucléaire mais en demandant l’accélération de la transition écologique !

A FOND pour la poursuite de l'exploitation des réacteurs 900 MWe jusqu'à 50 ans et même au-delà en toute sûreté, seule solution de production électrique décarbonée permettant d'assurer notre avenir en toute tranquillité.
Il faut persuader plus de 70 % des Français, que le fonctionnement des centrales nucléaires ne contribue pas au réchauffement du climat. Nous devons aussi les convaincre que le développement à outrance des énergies renouvelables (éolien, photo voltaïque) dues à l’ intermittence de fonctionnement, à leur remplacement par des énergies fossiles, est néfaste au climat.

Ça pue le piège à con à plein nez votre truc (fuite en avant, cheval de Troie, prise de risque inconsidérée, impréparation volontaire, sabotage d'une politique voulue par Nicolas Hulot et non désirée par la dictature nucléocrate, sans référendum, à charge pour le peuple de tout payer pour risquer Fukushima en France, sans demander l'avis des voisins, au détriment de tout le monde...). La France est la seule à tirer dans le mauvais sens, contre tout le monde, contre son propre peuple et son propre intérêt et tout notre fric tout le camp dans un trou sans fond à l'image de tous nos services publics qui ont fait notre grandeur. Elle mérite donc le bonnet d'âne (à cause de son entêtement dans la bêtise criminelle) comme le pensent et nous le disent tous nos voisins. Et on fait semblant de ne rien voir et de ne rien entendre. C'est la honte.

Demandons à l’ASN de refuser la prolongation de 10 ans des réacteurs de 900MW.
L’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a émis un avis très argumenté sur les conditions de poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW d’EDF au-delà de leur quarantième anniversaire, durée pour laquelle ils ont été tous conçus. Concernant la Région Centre Val de Loire, 4 à Dampierre-en-Burly (45), 2 à St-Laurent-des-Eaux (41) et 4 à Chinon (37).

Est -il besoin de faire la liste des très nombreux incidents dans tous les domaines et la fâcheuse tendance d'EDF à minimiser les problèmes de non respect des protocoles, d’étanchéité, de corrosion… départs d'incendie, feu d'hydrogène, accident du travail... ainsi que l'impossibilité absolue de remplacer des éléments essentiels à la sûreté comme la cuve ?
Priorité numéro 1 : la protection des habitant.e.s du centre Val de Loire :
un réacteur nucléaire sûr est un réacteur arrêté ! Demandons l’arrêt définitif de ces 10 réacteurs au fur et à mesure de leur limite d'âge.
- Les 10 réacteurs concernés des Centrales de Dampierre en Burly, Chinon et de St Laurent sont désormais les plus anciens en activité en France, rendant leur entretien et maintien en activité, extrêmement coûteux, les incidents de plus en plus nombreux et la probabilité d'accidents gravissimes plus élevée avec un coût humain, sanitaire, social, économique, financier, et écologique.
- 75% de l'électricité nucléaire produite en Région Centre est exportée vers d'autres régions, alors que les habitants de la région Centre ont les risques inhérents au nucléaire et garderont probablement, ad vitam æternam, une partie des déchets nucléaires

Priorité numéro 2 : Respecter la Loi, tout simplement.
Oui à la non prolongation des vieux réacteurs ; et pour inciter le gouvernement à respecter ses propres engagements :
Rappel :
La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, élaborée entre 2017 et 2019 et adoptée le 21 avril 2020 par le gouvernement, entérine l’objectif de réduire la part du nucléaire dans le mix électrique à 50% en 2035 et de fermer 14 réacteurs d’ici 2028, promesse déjà repoussée, avant même le décret d’adoption, à 2035.
La transition énergétique décrite dans la Loi TECV sur ce point souligne le nécessaire étalement des fermetures de centrales nucléaires afin de ne pas subir l'« effet falaise »
Cf  l"étude 100% Enr en Région Centre qui envisage un arrêt des centrales programmé de façon à "lisser" les fermetures d'ici 2035 pour rendre plus faciles les reconversions économiques des sites.
http://energies-centre.regioncentre.fr/home/prospective/scenario-100-renouvelable-2050.html

les 10 réacteurs pré-cités font partie de la liste transmise par EDF au gouvernement pour une fermeture prévue avant 2035. Demandons une clarification au plus tôt de ce calendrier par l’exploitant et le gouvernement.
Troisième priorité : Passer d’un modèle à l’autre, et en tirer tous les avantages possibles.
Devrait on continuer à adapter coûte que coûte la production d’énergies aux besoins, toujours croissants, de l’humanité ? Ou devrait-on plutôt accepter les limites de capacités de production d’énergies renouvelables de notre planète et y plafonner les besoins de l’humanité ?
Ce dilemme majeur risque de trouver sa réponse dans la confrontation brutale en ce début de 21ème siècle du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité et de l’épuisement des ressources minières.
Devenons responsables, modérons-nous.
Et anticipons !

Nos besoins en énergie électrique ne diminuent pas et ne diminueront pas (d'autant plus avec l'augmentation des véhicules électriques en circulation). Pour autant, aucune solution de production d'énergie à grande échelle ne semble émerger à court terme pour répondre à ce besoin grandissant. Seul le nucléaire permet d'assurer une production d'électricité à grande échelle.

Tant qu'aucune solution équivalente de production d'énergie n'est trouvée et tant que la sureté des installations est assurée par l'ASN, je suis favorable à la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires.

Je trouve d'ailleurs dommage que Fessenheim ait été fermée alors que tous les investissements pour garantir la sureté de cette installation avaient été réalisés par EDF.

La veille de la fermeture de cette consultation, j'aimerai également apporter mon soutien au projet de prolongement de la durée de vie des centrales.
Premièrement car l'arrêt de ces centrales ne pourra pas être bien compensé par la mise en place de nouveaux moyens de production d'énergie , c'est a dire renouvelable intermittent et nucléaire (on voit quand même les difficultés que l'EPR a pour être mis en place).
Secondement , la durée de vie de 40 ans a seulement été un chiffre donné lors de la construction de la centrale , mais il ne signifie rien , surtout si l'on est capable de changer les composants vieillissants. (Sauf pour la cuve sur laquelle il faut être précautionneux).
Enfin, car en tant que futur ingénieur de demain, je crois sincèrement a un mix électrique nucléaire renouvelable , et pour que ce dernier se mette en place (en supprimant peu a peu les quelques moyens de production d'electricite fossiles présent en France), il faut garder le nucléaire qui fonctionne.

Je respecte les institutions, aussi parce que, faut il le rappeler, nous les avons choisies. Je fais donc confiance à l'autorité de sureté dont l'indépendance par rapport aux producteurs ne saurait être contestée. En outre cet avis de l'autorité est étayé par analyses techniques des dossiers très fournis présentés par EDF qui sont menées sans collusion ni complaisance. Nous avons également choisis nos gouvernants et ceux-ci ont décidé que la part de l'énergie nucléaire serait au plus de 50% en 2035 et ce de manière à développer les énergies renouvelables. Que l'on soit pour ou contre c'est la règle et tout le monde s'y conformera, EDF comme d'autres. Pour autant nos besoins domestiques et industriels en matière d'énergie sont là et il faut y répondre. Le principe de réalité s'applique et nécessite la prolongation de moyens de production décarbonés qui ne sont pas obsolètes, qui sont régulièrement entretenus et remis à niveau pour garantir un fonctionnement en toute sureté. Dans ces conditions je suis favorable à la prolongation.