Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Dans une démocratie, ce devrait être aux citoyens de se prononcer sur la décision politique de poursuite ou non du nucléaire et à l'ASN d'imposer aux exploitants, et de contrôler, les conditions techniques pour garantir que l'arrêt ou la poursuite se feront dans les conditions de sûreté prévues.
En France, il n'a jamais été demandé ni aux citoyens, ni à leurs élus, de se prononcer sur l'opportunité de mettre en œuvre une filière nucléaire, elle leur a été imposée, y compris par la force.
Ainsi, les études préalables sur les avantages, les inconvénients et les risques de cette filière, ainsi que ceux de ses alternatives, n'ont jamais été étudiés, ni mis en débat, par les pouvoirs publics.
Seules existent des études réalisées par des initiatives privées que la propagande d'EDF ou d'ORANO et de tous ceux qui bénéficient personnellement de cette industrie essayent d’étouffer, avec de très gros moyens.

Dans cette consultation publique comme dans toutes les autres et dans les débats publics sur le nucléaire, les rôles sont renversés.

Ne continuons plus ainsi, reprenons les choses dans l'ordre et réalisons les études sur l'opportunité de la poursuite de la filière nucléaire. Les suisses, les italiens et les autrichiens ont été consultés par référendums ou votations, que les français le soient aussi, puisque la France se prétend un exemple pour les droits de l'homme et la démocratie.
On évaluerait alors les risques que nous font porter la prolongation de ses réacteurs, les dégâts économiques, humains en cas d'accident, mais aussi en cas de fonctionnement normal et les citoyens pourront alors être consultés en connaissance de cause.

L'ASN demande à la population de donner son avis sur les préconisations techniques qu'elle propose suite à la lecture des dossiers que lui a fourni EDF. Ces dossiers ne sont pas à la disposition du public. EDF refuse de les fournir, même après un avis favorable de la CADA, même après un jugement du Tribunal Administratif. EDF ne choisit de donner que certains documents, qu'elle fournit caviardés des éléments techniques qui ont quelque importance. Ainsi, même les meilleurs experts du sujet ne peuvent rien analyser. Cette consultation n'est qu'un leurre pour donner un verni démocratique à des décisions prises par EDF, qui a intérêt à une poursuite au moindre coût, et entérinées par l'ASN qui n'a pas les moyens de son indépendance.

Quand EDF ne souhaite pas respecter les préconisations de l'ASN, il lui suffit de dire que les préconisations demandées nécessiteraient des investissements qui ne sont pas économiquement justifiés. En effet, pour des équipements usés, soumis à des pannes fréquentes, avec un risque d'empêcher la poursuite de l'exploitation, tout investissement de maintenance est de rentabilité incertaine, a fortiori s'il n'a d'autre finalité que la sûreté. L'acceptation, par l'ASN, des demandes d'EDF prouve son défaut total d'autorité et d'indépendance. Demander à EDF d'apporter la preuve que, malgré le dépassement des normes, malgré les malfaçons et les falsifications, elle dispose de marges de sécurité est une aberration. Chercher à prouver que l'on peut se satisfaire de marges de sécurité plus faibles que celles fixées pas les normes revient à les contourner. Si l'ASN n'exige plus le respect des normes, que l'industrie nucléaire s'est fixée elle-même, il n'y a plus aucune limite et on va à l'accident.
De plus, lorsque l'ASN donne des préconisations, elle donne des délais sans exiger l'arrêt des réacteurs, ces délais sont très souvent repoussés à plusieurs reprises et pendant ce temps la sûreté n'est pas assurée. Par exemple après l'accident de Fukushima, une évaluation de sûreté a été réalisée pour tous les réacteurs nucléaires français. Toutes ces évaluations ont donné lieu à des préconisations de l'ASN en 2012. Au début ses préconisations devaient être réalisées dans les mois suivants, puis ont été reportées au moment de la 4ème visite décennale et maintenant l'ASN donne de nouveaux délais de plusieurs mois après la 4ème visite décennale, sans arrêter les réacteurs pendant ce temps. Qui peut croire que ces préconisations seront respectées un jour ?

Il est temps d'arrêter cette folie et de ne plus soumettre toute la population européenne à un risque insensé . En effet, l'accident de Tchernobyl l'a montré et des chercheurs de l'université de Genève l'ont confirmé et chiffré par des simulations, l'accident grave d'un seul réacteur peut toucher des populations de toute l'Europe, occasionnant des maladies, contaminant des terres agricoles et ruinant des économies durablement.

First of all I would like to react firmely Baden-Württemberg purpose.
Germany decided without commun compliance with Europe, linked by the electric grid, to close his nuclears powerplant. But cannot reach totaly because she needs controlled electric power.
I would like also to remember peoples that Siemens took a large part in EPR, sold a lot of equipments and live when we cannot come back?
The problem is in this decision, Germany lies with the main urgent target: decrease as soon s as possible combustion.
Definitively wrong on this, because of the result: his average Co²/kwh 300gr for around 50 since 10 years for France, in the other hand gives to Europ the most quantity of pollution GAS.
While Germany have now the double of electricity capacities because of un half, 200GW in mainly wind generators, this provides now to much intermittence to the grid and , as the pollution, now the grid stability is translate to the poor contributive clients,
In addition of climate changes consequences, OMS said that mortality is directly link with air pollution, and this huge combustion gaz pass above the border already, from time to time ok.
We well understand that Germany prefer the immediate uncontrolled and known risk of climate change an air pollution, not only for his inhabitant also for Europeans.
But we applaud the economic result for Germany is well profitable as usual the real target seem to be: used his coal and gaz, decrease electric imports from France and mandatory sold his wind Electricity at any time with subventions allowed to other countries. Well done but zero for climate changes.
France shown during 40 years, his great efforts to permanent increase safety operation, save thousands oil tankers and thousands lifes for pollution, without death due to nuclear civil effect, event for nuclear wastes.
The world nuclear feedback experience is seriously take into account, condition for this result, and continue to do by the way, the ASN proposal is important and well adapted to further safe operation of 900Mw nuclear French plants as Europeen Grid absolutely need.

Bonjour, aujourd’hui il semble difficile de remplacer la production d’électricité de masse bas carbone qu’est le nucléaire par du renouvelable dont nous constatons tous les limites.
La transition énergétique sera longue et coûteuse mais à terme inévitable.
En attendant, le nucléaire reste incontournable, et ce pour de longues années. EDF malgré nombre de critiques modifie, améliore, entretient et contrôle ses installations afin de produire en toutes sûreté (même si le risque zéro n’existe pas).
Mon avis est que nous devons faire confiance à l’ASN pour surveiller le bon fonctionnement et le bon état des instalations, ainsi qu’aux professionnels du nucléaire qui œuvre en ce sens.
Pour ma part, je suis marié avec deux enfants, et nous habitons au pied d’un CNPE (Centre Nucléaire de Production d’Electricité) et cela ne m’inquiète aucunement. Les principaux accidents graves survenues dans nos industries, ne sont pas imputables aux sites nucléaires mais à des sites chimiques ou pétrochimiques qui sont beaucoup moins surveillés, entretenus et médiatisés que le nucléaire et qui pourtant présentent pour nombres d’entres eux des risques énormes pour les populations et l’environnement. (Constat personnel lié à ma profession qui me permet de travailler dans ces différentes industries à risques).
Je suis sans aucun état d’âme pour la prolongation de la durée d’exploitation de nos centrales.

Je demande formellement à l’ASN de refuser la prolongation de 10 ans des réacteurs de 900MW. la Région Centre Val de Loire en compte 10, 4 à Dampierre-en-Burly (45), 2 à St-Laurent-des-Eaux (41) et 4 à Chinon (37).
L’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) propose un avis très argumenté, mais il reste que les préconisations comporteraient des coûts dont on aimerait être sûrs qu’EDF les assumera, et qui n’empêcheraient pas qu’on fasse fonctionner des installations au-delà de leur quarantième anniversaire, durée pour laquelle elles ont toutes été conçues.

Mon avis repose sur trois grandes raisons

La question de la sécurité en premier lieu. C’est au regard de la gravité des accidents nucléaires que les mesures de sécurité et les durées de vie des centrales ont été prévues. Au dela de 30 ans on voit déjà les incidents se multiplier. La probabilité d’effet domino et de simultanéité de plusieurs incidents d’origine diverse ne peut que croître. En outre, il est impossible de remplacer des éléments essentiels comme la cuve.

La question du respect de la loi et des engagements pris.
La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, élaborée entre 2017 et 2019 et adoptée le 21 avril 2020 par le gouvernement, entérine l’objectif de réduire la part du nucléaire dans le mix électrique à 50% en 2035 et de fermer 14 réacteurs d’ici 2028, promesse déjà repoussée, avant même le décret d’adoption, à 2035.
La transition énergétique décrite dans la Loi TECV sur ce point souligne le nécessaire étalement des fermetures de centrales nucléaires afin de ne pas subir l'« effet falaise ».
Quel intérêt cela a-t-il de prévoir la prolongation de 10 réacteurs en région Centre Val de Loire si ce n’est pour anticiper dès maintenant qu’on n’appliquera pas la loi. Les scénarios qui envisagent sérieusement des fermetures de centrales programment leur arrêt de façon à "lisser" les fermetures d'ici 2035 pour rendre plus faciles les reconversions économiques des sites (voir l’étude 100% Enr en Région Centre http://energies-centre.regioncentre.fr/home/prospective/scenario-100-renouvelable-2050.html)

L’urgence d’un changement de modèle
Prolonger les vieux réacteurs c’est prolonger un modèle de croissance des consommations d’énergie, et repousser d’autant les changements nécessaires. Chaque euro perdu d’avance dans le maintien en vie de vieilles centrales n’est pas investi dans la sensibilisation à la sobriété, les progrès de l’efficacité, le déploiement des énergies renouvelables de leur stockage, du pilotage de leur production et de leur consommation.
Tout le contraire des perspectives, par exemple , du SRADDET de la Région Centre Val de Loire (https://www.centre-valdeloire.fr/comprendre/territoire/centre-val-de-loire-la-region-360deg)
Il vaut mieux fermer les vieux réacteurs progressivement quand ils atteignent la limite d'âge, et prévoir dès maintenant la transition, les reconversions des travailleurs et des territoires qui assureront la soutenabilité du modèle et les emplois que promet cette transition.

Gilles DEGUET, secrétaire régional d'EELV en Centre Val de Loire

N'empêche qu'ils substituent le nucléaire par le renouvelable et que leur consommation de charbon n'augmente pas.
Ils ont arrêté le nucléaire pour ne pas avoir Fukushima chez eux et pas nous.
En plus, du charbon, ils en ont chez eux et ce n'est pas interdit (alors que ça devrait).
Nous, la seule chose qu'on a c'est le renouvelable et on n'a rien d'autre (pas d'uranium, pas de charbon, pas de gaz naturel, pas de pétrole). Et on prend l'uranium parce que ce n'est pas interdit (alors que ça devrait) alors qu'on n'en a pas chez nous.
Et ce qu'on a aussi , c'est tous les déchets nucléaires des autres, dont on ne sait que faire. On est la plus grosse poubelle nucléaire du monde.

Parce que c'est l'énergie renouvelable pilotable esclave du nucléaire impilotable (sans l'hydraulique, le nucléaire ne marcherait pas). Donc elle sert à avoir Fukushima en France et des combustibles usés, du plutonium et matériaux irradiés à n'en savoir que faire toxiques (radiologiquement et chimiquement) pendant 100000 ans. C'est donc de l'instrumentalisation du renouvelable pour un dogme (ou plutôt deux pour le prix d'un). Le dogme nucléocrate selon lequel c'est bon pour l'homme et le dogme de la croissance infinie dans un monde fini, physiquement impossible qui serait bonne pour l'homme. Ces dogmes sont évidemment faux. Il faut changer de paradigme.

Emmanuel, allez voir un peu les chiffres que vous occultez sur les renouvelables! Allez regarder la pollution au C02 et au méthane en Allemagne! Vous croyez que le nord de la France subit des pollutions aux fines particules depuis quelques années pour quelle raison? Les Allemands tournent au charbon (et du charbon de la plus mauvaise qualité en termes de rendement énergétique) pour compenser ce que les renouvelables ne peuvent pas produire! C'est intermittent par définition et le réseau doit être stable! Quant à l'hydraulique, c'est très bien mais vous croyez que la France ne s'est pas donnée les moyens de l'exploiter partout où elle le pouvait? Vous êtes mignon avec vos discours d'ensembles finis etc mais vous n'êtes pas capable de regarder la réalité en face et d'être objectif devant les faits. C'est beau de rêver et de faire des beaux discours utopistes qui ne sont absolument pas crédibles… Vous avez vu le coût de l'électricité en Allemagne? Ce sont des augmentations de 300% que vous voulez en France? Ca vous fait rêver les gens qui meurent de froid comme ça a été le cas au Japon après l'arrêt de leurs centrales qui a entrainé une explosion du coût de l'électricité? Ils les ont redémarrées, c'est bizarre non? Bon sang, mais revenez sur Terre! C'est du théâtre ou de la philosophie que vous auriez du faire, pas de la physique…

"Les électricités renouvelables et intermittentes (éoliens, solaire photovoltaïque) ne respectent pas cette triple exigence : fonctionnant sur la base d’un système de subventionnement, ayant pour résultante une augmentation sans fin des prix à la consommation, destructrices de l’environnement (biodiversité, paysage, patrimoine, attractivité des territoires), elles sont en outre couplées à de centrales à gaz en raison de leur intermittence et de leur non-pilotabilité, dont il résulte au bilan global une hausse des émissions de CO2."

1) Toutes les énergies renouvelables ne sont pas intermittentes par exemple l'hydraulique, le power to gaz et gaz to power avec dihydrogène renouvelable ou le biométhane renouvelable.
2) une centrale nucléaire n'est pas pilotable (régime constant).
3) le renouvelable est pilotable et une centrale nucléaire ne peut pas piloter du renouvelable intermittent, par contre, le renouvelable non intermittent peut le faire. Pas besoin de boulet.
4) l'industrie de la fission de l'uranium-235 est subventionnée à mort, infiniment plus que le reste et si une centrale pète, pas d'assureur privé (bien trop cher : 3000 milliards pour rien car l'irréparable ne se répare pas avec de l'argent, il n'y a qu'à voir Fukushima où le cauchemar ne fait que commencer 10 ans après). Le problème de la radioactivité, c'est que c'est tenace. C'est tenace pendant 100000 ans et c'est inégalable (c'est spécifique de l'interaction forte). On ne trouve ça nulle part ailleurs. En plus, les externalités négatives du nucléaire ne sont pas internalisées dans le prix de vente et elles sont gigantesques (incalculables puisqu'on ne peut pas prévoir l'avenir tout comme le coût externe du réchauffement climatique et de l'inaction climatique pour l'énergie fossile, incalculable et gigantesque : 1000 milliards par ans pour le contribuable contre 30 milliards de bénéfice par an pour TOTAL et compagnie). Il y a beaucoup moins d'externalités négatives dans les énergies renouvelables et on en a chez nous, contrairement aux autres. Et il n'y a pas de combustible usé, de plutonium et de risque Fukushima (ça enlève 3 énormes épées de Damoclès, ça compte, ça pour nous, nos enfants et nos voisins et c'est con pour nos voisins qui font plein d'efforts de les voir anéantis d'un seul coup par un nuage radioactif qui traverse les frontières).
5) l'industrie de la fission de l'uranium-235 engendre du CO2, beaucoup plus qu'on le dit et quand on dit quelque chose, on ment car on ne connaît pas l'avenir (nombre d'accidents qui vont arriver). Quand un scientifique ne sait pas (parce qu'il ne peut pas savoir exactement ce qui va se passer dans le futur), il ne dit pas qu'il sait. Et surtout, le bilan global d'émission du CO2 n'a que faire du nucléaire qui est minoritaire. Il dépend surtout du gaspillage effréné d'énergies de stock bradées. Quand on baisse le prix, on augmente ipso-facto la consommation. Or, la meilleure énergie est celle qu'on ne consomme pas, donc qu'on ne produit pas. C'est elle qui fait baisser le CO2 et pas le cercle vicieux du gaspillage à base d'énergie sale pas chère (les Allemands l'ont bien compris).
6) Si on couple à des centrales à gaz et que le gaz est d'origine renouvelable, c'est bon.
7) Si on a Fukushima en France, on peut dire définitivement adieu au tourisme, patrimoine, attractivité des territoires, paysage, patrimoine. La biodiversité va peut-être se régénérer mais avec des risques de mutations qui vont se transmettre de génération en génération. On joue à l'apprenti-sorcier là. C'est complètement irresponsable.

Avis d'experts BMK ..qui veut laver plus blanc que blanc pour mettre l'Autriche à l'abri de quoi ; à 500 km de nos unités?
Par ailleurs l’expert dérape dans ses propos :
- sur la durée de vie, 40 ans étaient donné en à priori une autorisation administrative, pour voir comment vieilliront les installations, notamment la cuve, or il s’avère que le retour d’expérience Français sur le sujet est excellent, les plus veilles centrales américaines vont vers les 80 ans.
- Evidemment que le 900mw première génération ne peut pas arriver au niveau actuel voulu pour l'EPR c'est enfoncer une porte ouverte.
Déjà on part mal dans les doléances....

Cependant, le maintien des installations, car même des gros composants ont déjà été remplacés, les modifications actuelles et l'état de fonctionnement des tranches rendent déjà peu probable l’accident de TMI, les causes on été traitées. Prendre sur chaque site une vague de 16m de haut semble improbable et malgré tout les dispositions déjà en place auraient évité à coup sur la majorité des conséquences de Fukushima, à dire de retour d’expérience de la conduite de l’accident, pour ne prendre que les exemples proches du PWR Français.
Le projet de l’ASN se montre particulièrement exhaustif , parfois même allant un peu trop loin dans la justification du comportement du matériel dans des situations accidentelles plus qu’improbable , et se terminera par des essais destructifs de gros composants à l’évidence allant au-delà raisonnable Compte tenu des 2000 ans de retour d’expérience d’exploitation des réacteurs Français. Un excès est toujours l’ennemi même du très bien.
Les remarques dues à la tenue face au séisme sont exagérée, le séisme du Teil , après inspection renforcée montrent la très bonne tenue des installations.
Aller méditer sur les faiblesses en cas d’agression extérieure, est là encore excessif, sur deux points, la chute de quoi que se soit sur le site, est strictement surveillé pour en avoir fait une expérience malheureuse, n’étant pas Greennpeace j’ai été vertement recadré, mais pas que la résistance des installations on en dira pas plus.
Déjà dans le niveau de sureté avant post Fukushima , le nucléaire Français et non pas l’Autriche, avait fait économiser en 40 ans ; 4000 pétroliers de 250 000t donc autant de pollution de l’air évitée pas seulement à La France mais à l’Europe, une économie aussi de 200000 vies au bas mot, sans aucun accident nucléaire ni morts dus à ses déchets. Ce n’est pas le fruit du hasard et l’exploitation de telles installations est complexe et rigoureuse ainsi que la gestion des déchets : les faits sont là.
Il est vrai que l’on devrait s’intéresser de plus près au pays qui dépassent les 5t/hab de co² qui finalement préfèrent le risque immédiat mortel et à venir due à la combustion ,dont les déchets sont abandonnés à l’humanité tout entière, alors que sa diminution drastique est l’objectif prioritaire.
Mais nous sommes d’accord pour aller toujours plus avant et tangenter autant que raisonnablement possible les exigences sans cesse en accroissement du nucléaire.
Dans ces conditions et sous la surveillance de l’ASN la prolongation du PWR actuel ne posent pas de pb majeur, bien au contraire, dommage de mettre à la poubelle une voiture à 100000km qui est en parfait état. la France n’a pas les moyens de se payer un gaspillage enfantin destructeur et suicidaire comme la Fermeture de Fessenheim dont on perçoit bien les conséquences aujourd’hui.