Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
22/01/2021 10:01
Ecarts de conformité
Concernant la prescription [CONF-A], il ne semble pas raisonnable de laisser une porte ouverte à une réparation des écarts de conformité au delà de la VD4. Ces écarts, qu'ils soient génériques ou non et qui sont loin d'être anodins, sont connus depuis plusieurs années par l'exploitant et peuvent remettre en cause profondément le concept de défense en profondeur.
Nous devrions exiger d'un exploitant responsable de ne pas laisser perdurer ces écarts à partir d'une certaine durée de vie de l'installation.
De la même manière, un délai de remise en conformité des écarts détectés en VD4 devrait être fixé.
22/01/2021 09:01
Consultation Publique
Avis favorable.
EDF a prouvé sa capacité de maintien en conditions opérationnelles du parc, en assurant leur mise à niveau lors des visites décennales, sous la surveillance de l'ASN, garant du respect de la sureté.
Les besoins en énergie propre justifient le maintien des centrales, et à coût moindre que la construction des nouveaux réacteurs, luxueux et chers.
Hérésie que d'avoir sacrifié Fessenheim sur l'autel de la politique, et dont les 2 tranches fonctionnaient parfaitement. Et de faire tourner les centrales à charbon pour compenser...
22/01/2021 09:01
Avis défavorable
Je considère que les conditions pour autoriser la prolongation des réacteurs de plus de 40 ans ne garantissent pas la sécurité des populations. Les arguments ont été développés par de multiples déposants (parmi lesquels et sans exclusive les élus de Lyon et de Grand Lyon, EELV Savoie, mais aussi l'ANCLI) et je les partage. En conséquence je donne un avis défavorable.
22/01/2021 09:01
Avis sur la prolongation
- En principe, après la fin de leur durée de vie prévue, soit 40 ans, les centrales nucléaires de 900 MWe devraient être considérées comme hors service. Il ne devrait y avoir des exceptions à ce principe que lorsque le risque lié à l’exploitation d’une telle centrale est équivalent au niveau de sûreté de l’EPR.
- Les risques liés au terrorisme ne sont pas en compte par l’ASN alors qu’ils se sont largement accrus depuis la construction des premières centrales. En particulier, de récents rapports ont révélés le risque présentant les piscines d’entreposage du combustible. Toutes les centrales doivent être consolidées pour prévenir cet accroissement des risques (non liés au vieillissement mais inhérent aux nouveaux contextes d’exploitation).
- le risque d’inondation ou de « tsunami » liés notamment aux marées mais aussi à la rupture de barrages doit être rajouté et la résistance des centrales à ces accidents vérifiée. Les moyens de défense devront être renforcés à la hauteur du risque.
- Les risques inhérents à la baisse de régime des fleuves doivent être pris en compte, notamment sur le Rhône.
Pas d'autorisation de fonctionnement avant réalisation des travaux.
22/01/2021 09:01
Avis défavorable
Je reprends la déposition EELV dont je partage l'opinion : L’ASN souhaite définir les conditions de prolongation des centrales nucléaires au delà de 40 ans. Aussi, pour garantir une exploitation minimisant les dangers, elle propose des moyens pour améliorer « la maitrise du vieillissement » et « mieux prendre en compte les risques internes et externes » concernant les centrales elles-mêmes (infrastructures technologiques) et l’exploitant (les modes d’exploitation). Cependant l’ASN oublie de prendre en compte plusieurs risques majeurs.
Les centrales existent et les accidents se produisent avec une fréquence importante : On compte 10 accidents graves ou majeurs sur des centrales qui n’avaient pas 40 ans (dont Maïak/Union soviétique, Tree Mile Island /USA, Windscale/ GB, Ontario/canada, Tchernobyl/ Union soviétique, Fukushima/Japon) sur un parc mondial de 450 réacteurs en 2019 soit une probabilité 2,2 %. Cela est énorme et justifie qu’aucun assureur souhaite s’aventurer, aujourd’hui, à prendre en charge ce risque.
Que l’on soit pour ou contre le nucléaire, la question est donc de savoir comment protéger les populations contre ce risque pharaonique. Les élus locaux, en charge de la sécurité des administrés, s’intéressent logiquement, de plus en plus, à ce problème.
L’ASN a la préoccupation de sécuriser l’exploitation des centrales de plus de 40 ans pour minimiser ce risque. La lecture attentive des propositions de l’ASN conduit EELV aux 12 observations et réserves cruciales suivantes :
1- Dans son projet de décision, l’ASN énumère une impressionnante liste de vérifications à charge de l’exploitant. Les rédiger et les préciser, ainsi juridiquement, signifie que l’exploitant ne procédait pas (ou fort mal) à ces vérifications. Ni n’anticipait la gestion des risques à circonscrire. On note à la lecture du projet de décision de l’ASN que des risques ont été sous-évalués comme le risque de séisme. Le système de contrôle interne de l’exploitant apparait donc terriblement dégradé.
Ø Conclusion/proposition : Même avec les précautions nommées par l’ASN, nous sommes en droit de nous interroger sur la pertinence de confier des centrales vieillissantes à un exploitant faisant preuve d’aussi peu de prévention et de contrôle, au point que l’autorité publique soit obligée de lui signifier dans ces détails.
2- L’ASN prévoit des échéances pour les différents essais techniques que l’exploitant doit opérer pour vérifier la conformité des installations. Ces échéances s’échelonnent de décembre 2021 à 2031.
Il semble exister un vice majeur dans les procédures proposées par l’ASN. L’exploitant obtient l’autorisation d’exploitation au-delà de 40 ans... et il est contraint de procéder à ces essais et contrôles de conformité APRES avoir eu l’autorisation de prolonger l’exploitation. L’exploitant, se concentrant sur l’exploitation, risque donc, après coup, de négliger ces essais et contrôles. Cette hypothèse est largement vérifiée par le nombre de rappels à l’ordre que l’ASN est obligé de signifier à l’exploitant chaque année.
Ø Conclusion/proposition : Vu les types d’essais et de contrôle, le principe de précaution nécessite que tous les essais soient réalisés au plus vite, à des échéances plus courtes.
EELV demande, par ailleurs, instamment que les essais et contrôles de conformité soient réalisés AVANT de donner l’autorisation d’exploiter au-delà de 40 ans. Pas APRES.
3- Les essais et contrôles que l’ASN exigent ne sont pas estimés financièrement. Afin de mieux connaitre le réel prix de ce prolongement d’activité des centrales, l’exploitant doit s’engager à une transparence financière totale sur le cout des essais et travaux correctifs nécessaires.
Ø Conclusion/proposition : EELV demande à ce que l’ASN exige de l’exploitant qu’il communique le coût prévisionnel et le coût réel de chaque opération ainsi que les couts totaux sur chaque centrale afin de mesurer objectivement le cout global de la maitrise du vieillissement. Ces couts réels doivent être certifiés par un Commissaire aux comptes indépendant nommé par l’ASN, ou mieux le Défenseur des Droits (au droit que la population soit valablement informée)
4- Dans l’économie générale du projet de décision, l’ASN exige de l’exploitant qu’il évalue lui-même les risques. L’histoire a montré que l’exploitant a plusieurs fois minimisé les risques ou a déclaré tardivement les accidents.
Ø Conclusion/proposition : Compte tenu des risques d’accident évoqués ci-dessus, il est nécessaire que les risques liés au vieillissement soient évalués par une ou des expertises indépendantes, à charge de l’ASN dont les dépenses seront remboursées par l’exploitant (sur le même mécanisme de financement des Enquêtes publiques garantissant l’indépendance des Commissaires enquêteurs).
5- L’ASN réévalue le risque de séisme à la hausse (pour Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Tricastin). Ceci confirme que les premières études et estimation des risques étaient trop optimistes et ont fait courir un plus grand danger aux populations. Il est heureux que l’ASN relève le niveau des mesures à prendre mais on doute, sans être architecte, que les travaux de consolidation (devant à priori toucher les fondations, le gros œuvre et la souplesse de l’ensemble des infrastructures lourdes) soient significativement efficaces.
Ø Conclusion/proposition : par sécurité, et parce que la capacité d’intervention de l’exploitant est terriblement limitée face à la réalité du risque constaté, il convient donc d’envisager la non prolongation de l’exploitation au-delà de 40 ans, des centrales que l’ASN a identifiées comme sujettes à un risque réévalué de séisme.
6- L’ASN n’évoque aucunement les risques d’inondations et les risques liés à la baisse de régimes des masses d’eau utilisées pour le refroidissement des centrales, pourtant affectées par les sécheresses à répétition et le changement climatique.
Ø Conclusions/ propositions:
- le risque d’inondation ou de « tsunami » liés notamment aux marées mais aussi à la rupture de barrages doit être rajouté et la résistance des centrales à ces accidents vérifiée. Les moyens de défense devront être renforcés à la hauteur du risque. Si ces moyens de défense ne peuvent garantir la totale sécurité d’un site, il convient de ne pas prolonger l’exploitation du site. A notre connaissance, sont concernés, sans exclusive d’autres sites que nous ne connaissons pas, les sites de :
• Bugey : rupture du barrage de Vouglans exposant la ville de Lyon et le couloir rhodanien- voir le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de la Drome.
• Tricastin : idem + vicissitudes du Rhône et de ses affluents (Ardéche, Drome)… l’ASN ayant déjà obligé l’exploitant récalcitrant à renforcer des digues en amont de la centrale…
• Blayais : déjà impacté par une montée des eaux et une inondation frôlant le risque majeur il y a quelques années. Cette centrale est en outre exposée aux risques de rupture des barrages de la Garonne et de la Dordogne.
- Les risques inhérents à la baisse de régime des fleuves ne sont pas pris en compte par l’ASN et doivent être considérés comme très importants compte tenu du réchauffement climatique et de la fréquence croissante des sécheresses. Cela concerne notamment (mais sans exclusive) le Rhône et la Loire particulièrement impactés.
7- Les risques liés au terrorisme et aux accidents d’avion ne sont pas pris en compte par l’ASN alors qu’ils se sont largement accrus depuis la création des premières centrales.
Ø Conclusion/propositions : Toutes les centrales doivent être consolidées pour prévenir cet accroissement des risques (non liés au vieillissement mais inhérents aux nouveaux contextes d’exploitation). En particulier Bugey, centrale en activité désormais la plus vieille de France, est très concernée par le risque d’accidents d’avion parce qu’elle se situe dans le couloir de décollage/atterrissage de Lyon St Exupéry.
A défaut de pouvoir être suffisamment consolidées, la prolongation de l’activité de ces centrales ne pourra être autorisée.
8- L’ASN ne prend pas en compte le risque que fait porter l’urbanisation industrielle autour des centrales. En effet, en plus de 30 ans, l’environnement géographique des centrales s’est largement urbanisé. Des usines dangereuses, voire des sites SEVESO se sont développés à coté de centrales. Cette situation de concomitance et de démultiplication des risques est très mal évaluée mais réelle (Exemple : le voisinage de la centrale du Bugey est composé de plusieurs sites industriels dont 3 sites SEVESO seuil bas et 3 sites SEVESO seuil haut)
L’évaluation de ces risques croisés n’est pas faite, ce jour, mais on peut l’estimer, à minima, doublement dangereux (effet « poudrière » et/ou « domino »)
Ø Conclusion/proposition : En vue de réduire ces risques croisés de proximité de centrales vieilles et de sites industriels dangereux, l’ASN doit imposer à l’ensemble de la filière et aux collectivités un principe de précaution maximum en obligeant l’exploitant à renoncer à l’exploitation de centrales nucléaires âgées non conçues pour résister aux risques SEVESO des industries voisines. Et en l’absence d’informations précises et contrôlées, l’ASN doit reconnaitre que les conditions d’exploitation des centrales ne peuvent être validées.
9- Dans sa proposition d’arrêté, l’ASN stipule « Au plus tard le 31.12.2024, l’exploitant évalue la capacité des systèmes socio-techniques complexes que constituent ses centrales nucléaires à faire face à la diversité des situations réelles d’exploitation » (page 14)
L’injonction de contrôle parait totalement insuffisante. En effet, les procédures de contrôle interne, qu’elles touchent à la technologie ou aux ressources humaines, doivent être mises en œuvre et totalement opérationnelles depuis le début de l’exploitation. Il n’est pas acceptable que l’autorité publique oblige l’exploitant à cela au bout de 40 ans seulement…. Et 4 ans après avoir eu le droit de prolonger l’exploitation des vieux réacteurs.
D’autre part, le recours de plus en plus systématique aux sous-traitants par l’exploitant EDF complique et affaiblit dangereusement les « capacités des systèmes socio-techniques complexes » des centrales nucléaires.
La formulation de l’ASN ne fait référence à aucun critère objectif et précis. Suffirait-il que l’exploitant adresse à l’ASN un dossier de quelques feuillets volants pour justifier qu’il a procédé à cette « évaluation de la capacité des systèmes socio-techniques » ?
Ø Conclusion / Propositions : Il est indispensable que l’ASN exige de l’exploitant une évaluation permanente et immédiate de la capacité des systèmes socio-techniques, c’est-à-dire des capacités de management et d’exploitation de base. Il n’est pas possible d’attendre 2024 pour cela. Cette évaluation aurait du être réalisée avant 2021 : elle doit être immédiate et préalable à toute autorisation de prolongation.
Cette évaluation doit, en outre, être complétée de manière fondamentale par une expertise externe indépendante de l’exploitant.
Le contenu de l’évaluation doit être codifié et documenté de manière précise en fixant des objectifs, des niveaux de compétences et d’organisation, des critères de capacité selon les différentes situations éventuelles de dysfonctionnement…
Si l’exploitant ne peut pas garantir cette capacité, en la justifiant de manière matérielle et très documentée, preuve à l’appui, dés 2020, il n’est pas légitime à se voir confier une exploitation prolongée d’une quelconque centrale. Cela doit être sans appel tant l’efficacité et la sureté des installations reposent sur la qualité de ces systèmes socio-techniques.
Pour évaluer la capacité de l’exploitant, l’ASN doit considérer le recours à la sous traitance comme un critère qui justifie l’incapacité à assurer la qualité des systèmes socio-techniques : si l’exploitant confie la charge de réalisation à un tiers, c’est qu’il se considère incapable d’assurer le geste ou la procédure ou le service qui constituent une part de ces systèmes socio-techniques. En outre, il est de reconnaissance mondiale que le recours à la sous-traitance (notamment à l’échelle où l’exploitant la pratique dans les faits) affecte tous les systèmes de management de la production et du contrôle.
10- L’ASN demande à l’exploitant de procéder à la consolidation des études d’impact pour les centrales dont l’exploitation seraient prolongées. (en faisant référence aux articles R122.5 et R 593.17 du code de l’environnement). Elle évoque notamment l’enjeu d’études d’impact consolidées sur le Rhône et la Loire (probablement du fait que les régimes de ces fleuves sont impactés par les sécheresses … voir ci-dessus – et par l’augmentation de la température de l’eau liée aux rejets des centrales)
Ø Conclusion/proposition : Les études d’impact doivent être conduites par des expertises indépendantes, en associant les collectivités territoriales et la société civile, notamment pour celles qui concernent le Rhône et la Loire qui concentrent les enjeux d’un grand nombre de centrales donc constituent un enjeu particulièrement imposant pour l’exploitant.
L’ASN doit exiger de l’exploitant qu’ils sollicitent, ensemble, la CNDP (commission nationale de débat public) pour garantir la meilleure qualité de la partie « concertation/implication des populations » de ces études d’impact.
11- Pour les centrales à proximité de frontières, EELV rappelle que la prolongation de leur exploitation au-delà de 40 ans impose d’informer et de solliciter l’avis des pays limitrophes comme l’oblige le droit international et notamment :
- La Charte Européenne des Droits de l’Homme CEDH
- La Convention d’Espoo (et la Convention d’Arrhus)
- Les Directives EIE, ESIE et la Directive aux émissions industrielles
(EELV rappelle que plusieurs collectivités suisses ont porté plainte pour mise en danger d’autrui du fait de la vétusté de la centrale du Bugey, estimant qu’elle menace l’intégrité sanitaire du territoire genevois.)
Cette consultation est d’autant plus nécessaire que, suite à l’accident de Fukushima, la quasi-totalité des pays voisins de la France ont décidé d’arrêter leur production nucléaire : Italie, Suisse, Allemagne, Belgique, Luxembourg (sans compter d’autres pays européens comme l’Autriche, la Suéde, la Norvége…..etc)
Ø Conclusion/propositions : Avant de donner l’autorisation d’exploiter des centrales de plus de 40 ans dont les accidents pourraient impacter une partie du territoire européen, l’ASN doit alerter l’Etat français de la nécessité absolue et juridiquement obligatoire d’élargir la présente concertation aux collectivités et Etats transfrontaliers concernés par des centrales nucléaires (notamment et sans exclusive : pour Bugey : Suisse, Italie / pour Gravelines : Belgique, Pays Bas, Grande Bretagne / pour Chooz et Cattenom : Belgique, Luxembourg, Allemagne…)
12- Enfin, l’ASN n’évoque à aucun moment la question d’une meilleure information des populations locales et des CLI (commissions locales d’information). Or le vieillissement et les nouveaux types de risques nécessitent une plus grande vigilance dans l’information des acteurs locaux.
Par ailleurs, l’organisation des secours en cas d’accidents, rendu plus probables du seul fait du vieillissement, n’est pas évoquée.
La nouvelle doctrine établie par l’Etat et l’IRSN (établie en 2014 suite à Fukushima) en cas d’accident ne parait pas opérationnelle : les documents établis font 2 volumes et plusieurs centaines de pages, ces documents sont peu diffusés, les acteurs mal formés. Des préfets, par exemple, refusent de donner des informations à des élus locaux pendant que d’autres préfets ne savent pas que leur territoire est impacté directement par une centrale…. C’est dire le faible état de vigilance sur la question des secours.
Le nombre de DICRIM ou de DDRM qui intègrent le risque nucléaire est très réduit, quasi néant. Aucun Plan communal de Sauvegarde, hormis dans la zone de 20 km des PPI nucléaires n’inclut le risque nucléaire à la hauteur des enjeux (…et alors que l’ASN elle-même a évoqué la nécessité d’élargir les PPI à 100 km)
Ces seules observations de terrain montrent que, en cas d’accident grave, le système de secours et d’assistance n’est pas du tout opérationnel.
Ø Conclusion/proposition : tant que les conditions de protection des populations ne sont pas explicites et garanties, il est impératif, par précaution, de minimiser tout risque, notamment en n’autorisant pas la prolongation d’exploitation d’une quelconque centrale au-delà de 40 ans.
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En conséquence de ce qui précède, plutôt que de « définir les conditions d’exploitation des centrales vieilles de plus de 40 ans », il convient que l’ASN définisse les conditions de démantèlement de ces centrales qui font peser trop de risque sur les populations.
On rappelle que le démantèlement des sites arrêtés (Creys, Fessenheim, Bugey1) pose de gros problèmes que l’exploitant ne sait pas gérer. Sur certains sites, pour évacuer ces difficultés, il préfère reporter le démantèlement à 2100 (cas de Bugey 1 au moins).
On ne saurait donner l’autorisation d’exploiter des sites de plus de 40 ans si on ne sait pas les démanteler et stopper correctement leur exploitation quand leur obsolescence est reconnue.
22/01/2021 08:01
Avis favorable, mais que dit Elisabeth B? la démocratie n'est pas l'intox dogmatique...
Dans une démocratie on commence par appliquer l’honnêteté intellectuelle…
Franchement vos propos sont plus qu’abusifs ils sont faux et je les classe dans le dénigrement systématique de dogmatiques antinucléaires qui fait ses preuves dans ce pays avec succès il faut bien le reconnaître, car il agit même au plus haut de nos administrations et de l’état maintenant.
Il n’y a pas un pays au monde ou ces débats et informations techniques et scientifiques soient donnés à un tel niveau de transparence.
Alors que se sont des sujets d’une extrême complexité….pas accessible facilement et l’on doit saluer l’ASN et surtout l’IRSN pour la qualité de divulgation et le nombre des dossiers accessibles.
Vous avez raison, c’est même anormal de demander son avis au public, il faut des années pour se faire une opinion sereine à condition d’en avoir le temps et la volonté.
C’est l’ASN le gendarme pas EDF, EDF doit répondre c’est voulu ainsi c’est démocratique, les experts de l’ASN et IRSN sont reconnus internationalement.
Beaucoup de pays nous envie sur le sujet.
Des débats il y en a eu pléthores, je suis d’accord souvent saboté par les antinucléaires dogmatiques, j’ai souvenance d’un débat d’importance sur les déchets nucléaires à Bagnols sur Cèze, ou le chahut d’ampleur a causé l’annulation, les malheureux citoyens en quête d’information directe en sont restés pour leur frais .
Vous croyez que 2000 années d’exploitation cumulée de réacteurs sur notre territoire sans victime ;ni sur les déchets ce fait par hasard ? Le moindre cout est un mensonge de plus ce sont des dizaines de milliards d’€ consacrés au maintien et sans cesse élévation de sureté des installations qui de ce fait sont fort différentes de l’origine. Mais le cout au client est des plus faible contribuable.
Vous passez sous silence les 4000 pétroliers économisés en 40 ans , les 200000 vies aussi préservées morts qu’aurait provoqué la pollution de l’air par les moyens carbonés que l’on aurait inévitablement sollicités. Même pas la reconnaissance du ventre
Le risque insensé c’est l’Allemagne qui le fait prendre à l’Europe, tant sur l’aspect pollution de l’air que géopolitique, la croissance noire du vent et du soleil par son intermittence donne une dépendance accrue au fossile charbon et gaz en particulier. D’ailleurs la France se chauffe deux fois plus au gaz qu’à l’électricité et sa c’est zéro pour les GES.
Les déchets du nucléaires on sait ou ils sont, et n’en déplaise on sait très bien ce que l’on va en faire , ceux de la combustion qui nous tuent maintenant et demain seront catastrophiques jetés à qui voudra s’en occuper.
La folie la voilà.
Arrêter brutalement Fessenheim pour des raisons idéologiques, ou d'ego ce qui est un comble pour notre démocratie, infondées techniquement au grand dam de la France , qu’il faut délester en période de chahut, et au sourire de l’électricité Allemande carbonnée.
22/01/2021 08:01
Avis favorable, mais que dit Elisabeth B? la démocratie n'est pas l'intox dogmatique...
Dans une démocratie on commence par appliquer l’honnêteté intellectuelle…
Franchement vos propos sont plus qu’abusifs ils sont faux et je les classe dans le dénigrement systématique de dogmatiques antinucléaires qui fait ses preuves dans ce pays avec succès il faut bien le reconnaître, car il agit même au plus haut de nos administrations et de l’état maintenant.
Il n’y a pas un pays au monde ou ces débats et informations techniques et scientifiques soient donnés à un tel niveau de transparence.
Alors que se sont des sujets d’une extrême complexité….pas accessible facilement et l’on doit saluer l’ASN et surtout l’IRSN pour la qualité de divulgation et le nombre des dossiers accessibles.
Vous avez raison, c’est même anormal de demander son avis au public, il faut des années pour se faire une opinion sereine à condition d’en avoir le temps et la volonté.
C’est l’ASN le gendarme pas EDF, EDF doit répondre c’est voulu ainsi c’est démocratique, les experts de l’ASN et IRSN sont reconnus internationalement.
Beaucoup de pays nous envie sur le sujet.
Des débats il y en a eu pléthores, je suis d’accord souvent saboté par les antinucléaires dogmatiques, j’ai souvenance d’un débat d’importance sur les déchets nucléaires à Bagnols sur Cèze, ou le chahut d’ampleur a causé l’annulation, les malheureux citoyens en quête d’information directe en sont restés pour leur frais .
Vous croyez que 2000 années d’exploitation cumulée de réacteurs sur notre territoire sans victime ;ni sur les déchets ce fait par hasard ? Le moindre cout est un mensonge de plus ce sont des dizaines de milliards d’€ consacrés au maintien et sans cesse élévation de sureté des installations qui de ce fait sont fort différentes de l’origine. Mais le cout au client est des plus faible contribuable.
Vous passez sous silence les 4000 pétroliers économisés en 40 ans , les 200000 vies aussi préservées morts qu’aurait provoqué la pollution de l’air par les moyens carbonés que l’on aurait inévitablement sollicités. Même pas la reconnaissance du ventre
Le risque insensé c’est l’Allemagne qui le fait prendre à l’Europe, tant sur l’aspect pollution de l’air que géopolitique, la croissance noire du vent et du soleil par son intermittence donne une dépendance accrue au fossile charbon et gaz en particulier. D’ailleurs la France se chauffe deux fois plus au gaz qu’à l’électricité et sa c’est zéro pour les GES.
Les déchets du nucléaires on sait ou ils sont, et n’en déplaise on sait très bien ce que l’on va en faire , ceux de la combustion qui nous tuent maintenant et demain seront catastrophiques jetés à qui voudra s’en occuper.
La folie la voilà.
Arrêter brutalement Fessenheim pour des raisons idéologiques, ou d'ego ce qui est un comble pour notre démocratie, infondées techniquement au grand dam de la France , qu’il faut délester en période de chahut, et au sourire de l’électricité Allemande carbonnée.
22/01/2021 08:01
avis défavorable à la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires
pourquoi vouloir prolonger la durée de vie des centrales ?
Tout l'argent, le temps et la science mis à cela pourrait être utilisés pour développer des économies d'énergie et les énergie renouvelables et former les citoyens à un usage plus sobre de l'énergie.
Au lieu de cela, on entretient l'idée que l'électricité n'est pas cher et qu'on peut continuer à l'utiliser, voire en développer les usages (voiture électrique), au lieu de remettre en cause le système de production et de consommation, l'aménagement du territoire, ...
Nous savons que plus une installation vieillie et plus il y a d'incidents. L'ASN le sait bien vu le nombre de rapports qu'elle fait.
Il faut tout de même arriver à se passer de ces centrales et s'en donner vraiment les moyens, ça va prendre du temps mais plus on attend pour s'y mettre et plus on retarde l'échéance de sortie du nucléaire.
22/01/2021 08:01
Une consultation, ça ?
Je suis indigné par la forme de cette consultation : comment pouvez vous imaginer obtenir une représentation fidèle de la position des français sur cette question avec un formulaire à deux champs, alors qu'il suffit de déposer avec plusieurs adresses email différentes ?
Trop facile de faire dire à cette consultation ce que l'on veut a posteriori ...
Une consultation dont on connaît déjà le résultat !
Ma position, si toutefois cela peut vous être utile, est la suivante : je suis contre la prolongation de la durée de vie du parc au delà de 40 ans.
Je suis réellement inquiet sur les conditions de sous-traitance, et la dissolution des compétences et des responsabilités que cela implique.
Par ailleurs, l'aléa est peut être minime mais le risque est tellement énorme...
22/01/2021 08:01
Avis Favorable
Il n'y a pas d'autres solutions pérennes à la vue des échéances inéluctables qui nous attendent (Voitures électriques, climatisation etc...)
22/01/2021 07:01
Avis favorable - Le maintien est nécessaire
Certes les CNPE présente un risque sûreté. Cependant, à ce jour notre problématique est le C02. Les CNPE sont la moins mauvaise solution pour nous permettre de ne pas aggraver la situation dans l'attente du développement des autres sources d'énergie moins polluante en quantité suffisante pour répondre à nos besoins. Ne nous trompons pas d'objectif, le réchauffement climatique est notre priorité. J'invite les pessimistes à prendre note des réflexions d'un scientifique, environnementaliste et Prix nobel, M. James LOVELOCK qui en explique et en défend la nécessité.
Oui les centrales font peur, mais à ce jour elles restent la meilleure réponse à fournir. Leur remise en question ne doit pas être à l'ordre du jour pour les prochaines 20 années minimum. Battons nous pour les budgets de développement des autres énergies, battons nous pour mettre fin aux énergies fossile et dans cette attente battons nous pour permettre le maintien dans les plus hauts niveaux d'exigences sûreté des CNPE.
22/01/2021 05:01
Conditions de la sous-traitance
Ne pas prendre en compte les facteurs SOCIAUX des salariés d'entreprises sous-traitantes est IRRESPONSABLE ! Dumping social = LOW-COST Association Ma zone Contrôlée http://www.ma-zone-controlee.com/
22/01/2021 00:01
Avis Défavorable
Bonjour,
Tenant compte notamment des rapports ci-dessous:
- Contribution de Greenpeace France dans le cadre de la consultation publique de l’ASN sur
les prescriptions génériques pour les réacteurs de 900 MWe;
- L'étude commandée par Greenpeace du Docteur Mertins, l'évaluation critique des exigences génériques de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) relatives à la prolongation de la durée de vie des réacteurs de 900 MWe en France;
- L'analyse de sureté de la centrale du Tricastin par Bernard Laponche : LA SÛRETÉ DE LA CENTRALE DU TRICASTIN A L’AUBE DE SA QUATRIÈME VISITE DECENNALE;
Je m'oppose énergiquement à la prolongation de tous les réacteurs nucléaires de 900 MWe au delà des 40 ans pour lesquels ils ont été conçus.
21/01/2021 23:01
Pas de prolongation des réacteurs de 900 MW . Un CHOIX DE SOCIETE à faire en 2022
Cette "consultation du public" est largement biaisée :
- Caractère très technique des prescriptions imposées à EDF dans l’annexe 1 dont la lecture n’est accessible qu’à un public spécialiste ou très averti, voire uniquement à l’ASN et à EDF.
- Aucune information n’est donnée sur la méthode qui sera utilisée par l’ASN pour « exploiter » les réponses, ni sur les moyens humains et matériels qui seront utilisés, ni sur la « pondération » entre les contributions individuelles et les contributions collectives.
- Cette consultation, en les laissant s’exprimer, n’a-t-elle pas aussi pour objet :
d’affaiblir les opposants à la poursuite de ces réacteurs et de les « aider » dans un travail de deuil d’une société française dénucléarisée
d’encourager les partisans de la poursuite du nucléaire à dire, sans craindre la mauvaise foi, le nucléaire c’est bien on en est contents depuis 40 ans, c’est super, continuons.
L’ASN consulte le public sans produire une demande formelle d’EDF de prolonger les réacteurs 900MW de 10 ans. Ne fait-elle pas là du « zèle » mal placé alors qu’elle sait que la loi Energie et Climat et la PPE prévoit une baisse de 75% à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2035, ce qui représente la fermeture de 15 à 20 réacteurs d’ici 2035.
L’ASN sait aussi que plus de 100 cœurs de réacteurs (combustibles usés) sont stockés à la Hague depuis 40 ans, et que le projet Cigeo a du plomb dans l’aile (cf avis récent de l’Autorité Environnementale)
Dans le projet d’avis, aucun aspect financier n’est évoqué alors qu’il est très important aussi pour la sureté nucléaire. EDF est déjà lourdement endettée avant même de commencer le grand carénage. Moins d’argent = tirer sur les prix = pressurer les sous-traitants= réduire les marges de sécurité = risque accru que « ça nous pète à la gueule ».
Qui sera responsable ? Personne !!
On nous avait bien dit que le risque zéro n’existait pas !
Ou alors, après 30 ans de procédure, le malheureux technicien qui n’a pas appuyé sur le bon bouton, ou l’ingénieur - alors décédé - qui aura mal conçu telle pièce,
Ou peut-être le public, ces abonnés d’EDF à qui on précise bien sur la facture : « origine de l’électricité vendue en 2019 par EDF : 87.7 % nucléaire »
EDF-SA joue la montre et ne fermera volontairement aucun réacteur. Pour les déficits, l’Etat paiera. Mais aucun autre industriel, financièrement responsable, irait aujourd’hui s’engager dans le rafistolage de vieux réacteurs nucléaires. Les majors mondiaux de l’énergie investissent dans les énergies renouvelables et EDF-SA « champion mondial » de l’électricité nucléaire n’est qu’à la 7ème place mondiale pour la production d’énergies solaire et éolienne (Le Monde du 31 décembre 2020).
L’article 1er du projet de décision reste flou sur la marge qui sera donnée à EDF SA dans le respect des prescriptions. A partir de quel niveau de « non-respect » la centrale sera fermée ?
L’article 3 laisse à EDF une grande latitude dans le temps pour appliquer les prescriptions figurant aux annexes 1 et 2 de l’article 1. Elle ouvre même la possibilité de ne pas appliquer certaines prescriptions en cas de difficultés rencontrées par l’exploitant.
Dans les faits, EDF SA va pouvoir continuer à faire fonctionner ses centrales pendant encore de nombreuses années au-delà des 40 ans.
Le « public » a-t-il eu un jour la possibilité de donner son avis sur l’intérêt pour la société française de prendre de tels risques pour produire de l’électricité, disponible sans dangers avec les énergies renouvelables ? La réponse est non.
Je demande à l’ASN de ne pas autoriser la prolongation des réacteurs de 900 MW.
S’agissant d’un choix de société, le public doit pouvoir s’exprimer (hors consultation de l’ASN), par exemple lors de l’élection présidentielle de 2022 :
- Poursuivre le nucléaire(=aller dans le mur) et rater le virage énergétique que le monde est en train de prendre.
- Choisir l’option 100% énergies renouvelables, et non intermittentes si on prends la peine de mobiliser la recherche et l’industrie sur des modes de stockages de l'électricité surs,écologiques et peu coûteux.
21/01/2021 23:01
Pas de prolongation des réacteurs de 900 MW . Un CHOIX DE SOCIETE à faire en 2022
Cette "consultation du public" est largement biaisée :
- Caractère très technique des prescriptions imposées à EDF dans l’annexe 1 dont la lecture n’est accessible qu’à un public spécialiste ou très averti, voire uniquement à l’ASN et à EDF.
- Aucune information n’est donnée sur la méthode qui sera utilisée par l’ASN pour « exploiter » les réponses, ni sur les moyens humains et matériels qui seront utilisés, ni sur la « pondération » entre les contributions individuelles et les contributions collectives.
- Cette consultation, en les laissant s’exprimer, n’a-t-elle pas aussi pour objet :
d’affaiblir les opposants à la poursuite de ces réacteurs et de les « aider » dans un travail de deuil d’une société française dénucléarisée
d’encourager les partisans de la poursuite du nucléaire à dire, sans craindre la mauvaise foi, le nucléaire c’est bien on en est contents depuis 40 ans, c’est super, continuons.
L’ASN consulte le public sans produire une demande formelle d’EDF de prolonger les réacteurs 900MW de 10 ans. Ne fait-elle pas là du « zèle » mal placé alors qu’elle sait que la loi Energie et Climat et la PPE prévoit une baisse de 75% à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2035, ce qui représente la fermeture de 15 à 20 réacteurs d’ici 2035.
L’ASN sait aussi que plus de 100 cœurs de réacteurs (combustibles usés) sont stockés à la Hague depuis 40 ans, et que le projet Cigeo a du plomb dans l’aile (cf avis récent de l’Autorité Environnementale)
Dans le projet d’avis, aucun aspect financier n’est évoqué alors qu’il est très important aussi pour la sureté nucléaire. EDF est déjà lourdement endettée avant même de commencer le grand carénage. Moins d’argent = tirer sur les prix = pressurer les sous-traitants= réduire les marges de sécurité = risque accru que « ça nous pète à la gueule ».
Qui sera responsable ? Personne !!
On nous avait bien dit que le risque zéro n’existait pas !
Ou alors, après 30 ans de procédure, le malheureux technicien qui n’a pas appuyé sur le bon bouton, ou l’ingénieur - alors décédé - qui aura mal conçu telle pièce,
Ou peut-être le public, ces abonnés d’EDF à qui on précise bien sur la facture : « origine de l’électricité vendue en 2019 par EDF : 87.7 % nucléaire »
EDF-SA joue la montre et ne fermera volontairement aucun réacteur. Pour les déficits, l’Etat paiera. Mais aucun autre industriel, financièrement responsable, irait aujourd’hui s’engager dans le rafistolage de vieux réacteurs nucléaires. Les majors mondiaux de l’énergie investissent dans les énergies renouvelables et EDF-SA « champion mondial » de l’électricité nucléaire n’est qu’à la 7ème place mondiale pour la production d’énergies solaire et éolienne (Le Monde du 31 décembre 2020).
L’article 1er du projet de décision reste flou sur la marge qui sera donnée à EDF SA dans le respect des prescriptions. A partir de quel niveau de « non-respect » la centrale sera fermée ?
L’article 3 laisse à EDF une grande latitude dans le temps pour appliquer les prescriptions figurant aux annexes 1 et 2 de l’article 1. Elle ouvre même la possibilité de ne pas appliquer certaines prescriptions en cas de difficultés rencontrées par l’exploitant.
Dans les faits, EDF SA va pouvoir continuer à faire fonctionner ses centrales pendant encore de nombreuses années au-delà des 40 ans.
Le « public » a-t-il eu un jour la possibilité de donner son avis sur l’intérêt pour la société française de prendre de tels risques pour produire de l’électricité, disponible sans dangers avec les énergies renouvelables ? La réponse est non.
Je demande à l’ASN de ne pas autoriser la prolongation des réacteurs de 900 MW.
S’agissant d’un choix de société, le public doit pouvoir s’exprimer (hors consultation de l’ASN), par exemple lors de l’élection présidentielle de 2022 :
- Poursuivre le nucléaire(=aller dans le mur) et rater le virage énergétique que le monde est en train de prendre.
- Choisir l’option 100% énergies renouvelables, et non intermittentes si on prends la peine de mobiliser la recherche et l’industrie sur des modes de stockages de l'électricité surs,écologiques et peu coûteux.
Sommaire de la consultation
- Introduction
- Modalités de la consultation
- Documents à consulter
- Les contributions des internautes
- Que permet le module de participation du public ?
- Quelles sont ses fonctionnalités ?
- Pourquoi créer un compte sur le site de l'ASNR ?
- Confidentialité
Date de la dernière mise à jour : 25/02/2021