Avis de consultation du public sur la demande d’autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Même avec un réacteur parfaitement réussi, et on en est loin, notre dépendance à l'uranium étranger reste totale, et il n'existe pas de solution écologique au problème du combustible usagé.



Ce réacteur pourra en outre fonctionner au MoX, combustible extrêmement plus radiotoxique que l'uranium enrichi, et nécessitant un refroidissement de près de 50ans en piscine d'entreposage après utilisation (non recyclable une seconde fois alors qu'il sera devenu extrêmement plus radioactif).

Est ce bien ce que veut la majorité des français qui paieront? Je ne le pense pas, donc je m'insurge.

PAS DE MISE EN SERVICE, MERCI

Plus cher que les ENR, délais farfelus, pollutions éternelles, opacité maladive, le nucléaire est mort, vive le vent et le soleil.

Le meilleur moyen pour notre pays d’assurer une production d’électricité décarbonée, fiable et à coût raisonnable est de renforcer et de relancer le nucléaire, tout en poursuivant le développement des ENR et en particulier de l’éolien.

Les retards accumulés avant la mise en service de la tranche EPR de FLA3 et l’arrêt inutilement anticipé des 2 tranches 900MW de Fessenheim ont largement contribué aux difficultés d’approvisionnement rencontrées l’hiver dernier dans notre pays ainsi qu’au redémarrage à titre préventif, d’une centrale au charbon cet hiver 2023/2024 pour sécuriser notre alimentation en électricité.

Le couplage sur le réseau de FLA 3 dans des conditions de sûreté garanties par l’ASN, devient donc une priorité en 2024.

Dans un contexte global et mondial de plus en plus favorable au nucléaire, il est réjouissant de voir enfin la France prendre résolument un tournant décisif pour l’avenir de la production d’électricité, en bâtissant un parc nucléaire EPR qui sera un atout formidable pour lutter contre le réchauffement climatique (3,6 gr de CO2 par KWh) et permettra d’assurer la sécurité d’alimentation de la France à un coût très compétitif.



Je suis très satisfait de l’exhaustivité et de la pertinence des documents présentés dans le cadre de la consultation publique. Je n’ai aucune réserve et je fais confiance à l’ASN.



En conclusion, je suis évidemment et totalement favorable à la mise en service du réacteur EPR de Flamanville 3 et au couplage sur le réseau électrique de la centrale de FLA3.

Demandons aux 15-25ans ce qu'ils en pensent par referendum, sans omettre le démantèlement et l'enfouissement des déchets hautement radioactifs, et tranchons ensuite seulement.

Les discours des salariés d'EDF côtoient ici les discours des amoureux de la nature à la retraite: Nous ne sommes pas représentatifs des contribuables qui financeront le sarcophage, la dépollution, l'enfouissement des déchets ou la démolition en fin de vie de toutes ces vieilles centrales hors d'age.



Je propose également de stopper ce simulacre de démocratie consistant à donner la paroles à des citoyens qu'on ne lira jamais, comme un défouloir qu'aucun décideur ne parcourra avant de trancher de manière non représentative.

On ne peut que dire brutalement qu’il est temps que cette folie des consultations du public s’arrête, et que ce réacteur EPR puisse enfin démarrer dans l’intérêt du pays et de ses citoyens. Depuis un an il y a eu en mars une consultation sur le couvercle de cuve, de juin à septembre une consultation sur l’autorisation de mise en service , maintenant une nouvelle consultation sur le même sujet (pour consulter une autorité environnementale antinucléaire par principe), et bientôt une consultation sur le même sujet complété par des prescriptions techniques. De quoi en faire une pièce de théâtre tristement comique !

Cette succession apporte la preuve du disfonctionnement de l’ensemble ASN/IRSN, qui aurait pu mieux planifier son action, et de l’invraisemblable inefficacité des procédures d’autorisation. Il est temps que tout soit remis à plat et que l’ensemble ASN/IRSN soit regroupé afin que le fardeau financier des retards accumulés dans les analyses et les procédures soit allégé : ce sont les familles et l’économie qui payent ces dérives.

Sur le fond, il est évident que cette autorisation doit être donnée au plus vite (au diable la prochaine et inutile consultation du public sur des prescriptions techniques complexes), que le démarrage du réacteur ait lieu, et que la montée en puissance ne soit pas à nouveau freinée par le pointillisme d’un IRSN sans réelle expérience industrielle. Ce démarrage est de la responsabilité de l’exploitant. Le démarrage du réacteur finlandais est de ce point une excellente nouvelle.

Par ailleurs la décision prise par l’ASN d’imposer le changement de couvercle de cuve lors du premier arrêt pour rechargement me semble à nouveau excessif. Pour ceux qui connaissent tant soit peu la robustesse de tels composants, cette nécessité, justifiée par l’ASN en raison d’écarts avec une réglementation ESPN connue pour sa dureté (excessive ?), devrait être revue en tenant compte de l’impact réaliste de ces écarts sur la sûreté. Il serait sage, devant la faiblesse du mix électrique français, de reporter ce changement de couvercle au moins à la première visite décennale. Faut-il rappeler que les trois derniers présidents de l’ASN se sont inquiétés du manque de puissance pilotable en France suite à la diminution de 11 GW constatée depuis 15 ans (l’ASN aurait été courageuse si elle avait demandé le maintien en fonctionnement de Fessenheim compte tenu de cette inquiétude). Je rappelle que le bon fonctionnement du réseau électrique français contribue à la robustesse de l’ensemble du potentiel productif national, y compris nucléaire.

Démarrons l’EPR et remettons l’ASN sur de bon rails face à un programme de relance du nucléaire essentiel.

La construction de cet EPR en France aura pris beaucoup plus de temps que prévu. Ces retards sont en lien avec l'ensemble des investigations complémentaires qui ont été nécessaires pour assurer la sûreté de ce réacteur. L'ASN, autorité indépendante, a donné sont accord pour le démarrage. Je suis en phase avec cette décision.

Il ne faut pas opposer les énergies renouvelables au nucléaire. Les 2 sont complémentaires. Ce n'est pas parce que l'on fait du nucléaire que l'on abandonne les énergies renouvelables.

Si l'on autorise l'epr de flamanville avec tous ses défauts à démarrer, on peut être sûr que l'on autorisera tous les prochains si ils ont encore plus de défauts.



Cette industrie à haut risque mérite la perfection absolue pour épargner ses riverains et le budget de l'Etat.

Au lieu de cela, on a navigué à vue pendant 17 ans, rajoutant du ferraillage là où il en manquait, rebouchant les nids de cailloux dans la paroi de la piscine d'entreposage du combustible usé, rajoutant des colliers de maintien autour des viroles trop grandes sur le circuit primaire, refaisant puis re-refaisant des soudures nécessitant la perfection pour être considérées hâtivement en exclusion de rupture, mais autorisant la cuve non conforme à être utilisée, comprenne qui pourra.



La cuve du réacteur, c'est le chaudron où se passe la fission de l'uranium: La moindre fuite serait hautement radioactive, la moindre brèche serait explosive (passage subit de l'eau à 320°/155bar de liquide à vapeur) et conduirait à une fusion incontrôlable du coeur, c'est à dire le pire accident nucléaire de niveau 7, comme tchernobyl ou fukushima.

Alors oui, il y a des sécurités et des sécurités de sécurités, mais rien pour prévoir cette rupture et rien pour refroidir le "pied d'éléphant" de corium fondu qui devrait tomber dans le cendrier dessous à la condition qu'il ne contienne pas déjà de l'eau ce qui serait pire que mieux, mais ca personne ne peut le prévoir non plus puisque c'est un gadget jamais testé.



La conclusion qui s'impose, c'est qu'il vaut mieux prévoir des parcs éoliens offshore, et des parking photovoltaiques un peu partout en France.

Pourquoi démarrer un réacteur dont on sait déjà que la cuve est défectueuse ?

Il serait plus judicieux, et plus sûr pour tou.te.s, d'en faire un musée avec un parcours explicatif sur le gaspillage monstrueux d'argent public que représente le nucléaire, basé sur le mensonge du début à la fin, depuis le budget ridiculement sous-estimé, jusqu'à la non-gestion des déchets.

Le nucléaire est en chute libre au niveau mondial, n'a jamais été et ne sera jamais rentable si l'on prend en compte toutes ses nuisances.

Il est urgent d'en sortir.

Pour toute la Bretagne qui a pourtant du courant électrique en quantité suffisante, je propose d'installer une nouvelle usine à cancer entre St Brieuc et Vannes, pour pouvoir avoir encore plus de courant électrique à envoyer dans le reste du territoire national, à la condition unique de rendre au préalable le site nucléaire de Brennilis à la population locale, dépollué et enherbé.

Rendez vous en 2078



Plus sérieusement, l'EPR de Flamanville est le stéréotype de l'impréparation puis du rafistolage.

Le fleuron de l'industrie française a du plomb dans l'aile, le nez qui coule et les chaussettes trouées.

Bon courage pour les 6 prochains.