Avis de consultation du public sur la demande d’autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

L'électronucléaire a été classé "énergie verte" par le parlement européen en 2022, en même temps que le gaz.



Oui madame, "vert" le gaz qui recrache du CO2 et "vert" le nucléaire qui fabrique des déchets multiséculaires!

On voudrait même nous faire croire qu'une fraction des écolos serait devenue pro-nucléaire grâce au bas carbone de nos centrales à bout de souffle...

La désinformation de Jancovici est à l'oeuvre: oublié le danger des chaudières atomiques fissurées de partout, oublié les ségrégations de carbone de l'EPR, oublié la dépendance à l'uranium étranger, les nucléocrates ne parlent plus que du faible impact carbone, en oubliant de dire que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques sont tout aussi bas carbone.

Les déchets seraient officiellement "bien gérés", ha ha ha, faites moi rire: A part les séparer , les comptabiliser et les empiler, rien n'est fait depuis 50ans, normal, il n'y a rien à faire avec.

Pire, des anciens stériles miniers sont abandonnés au grès du ruissellement pluvial, du tritium est relargué par Orano La Hague en quantité monstrueuses, et on s’apprête à enfouir au dessus de la nappe phréatique du Dogger, les déchets les pires qu'on n'ait jamais produit.



L'EPR de Flamanville ne doit pas démarrer, et aucun autre réacteur ne doit être construit tant qu'on ne saura pas quoi faire d'autre de nos déchets que de les glisser sous le tapis.

La France, grâce au nucléaire, a de l'énergie électrique peu chère, efficace et surtout totalement décarbonée... A moins de vouloir poursuivre un schéma de décroissance comment peut-on vouloir se priver de l'énergie nucléaire, elle qui nous garantit un approvisionnement maitrisé et non dépendant des aléas politiques. Cette énergie a fait ses preuves depuis longtemps maintenant et nous sommes largement capables de maîtriser les risques qui y sont afférents dont il ne faut pas nier qu'ils existent. Certains préfèrent le charbon qui tuent des millions de gens à "petit feu" et qui dégage des quantités astronomiques de gaz à effet de serre, ils sont bizarres et au fonds idéologues et incompétents.

Flamanville sera le troisième EPR conçu par nos ingénieurs - avec difficulté il est vrai - après ceux de Chine et de Finlande (qui fonctionnent très bien), à entrer en service. On peut estimer que le savoir-faire acquis (comme cela a été le cas dans les années 70) nous permettra d'accélérer la transition énergétique, avec des moyens de productions solides et non intermittents.

Il faut évidemment mettre en service ce réacteur qui nous permettra de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.



Tous les dossiers fournis montrent que le REX d'exploitation des réacteurs actuels à bien été pris en compte et donne entièrement confiance sur l'exploitation à venir.



Je profite également de cet avis pour poser une réelle question à l'ASN : qu'attendez vous d'une telle consultation (hormis satisfaire à une exigence réglementaire)?



Quand on voit la très faible qualité des arguments contre le démarrage du réacteur, cela n'a aucun intérêt (ni technique, ni scientifique, ni social, ni environnemental,...)

Les antis ne changeront jamais, pourquoi leur poser la question?

Environnement Développement Alternatif - Lille



IL EST TEMPS D'ARRÊTER LES FRAIS

Dès le début des travaux les malfaçons ont été connues (béton du radier inapproprié, défaut majeur au fond de la cuve, défauts majeurs du couvercle avec l'obligation de le changer à court terme après une mise en fonctionnement de courte durée, problèmes de corrosion sous contrainte... Il aurait été raisonnable de stopper il y a fort longtemps ce qui s'avère maintenant un énorme gâchis financier et de nombreuses incertitudes pour garantir une sûreté de long terme. Une fuite en avant pour pallier une succession d'erreurs et justifier les coûts pharamineux déjà engagés et surtout en occasionner encore davantage.



NON à un démarrage courant 2024 lié surtout à l'échéance imminente de deux prolongations de l'autorisation de création et qui dépassée, obligeraient les opérateurs à reprendre à zéro l'ensemble des dossiers.

En l'état, l'EPR3 de Flamanville est voué à un arrêt à court terme, ne serait-ce que pour changer le couvercle. Pourquoi s'acharner à poursuivre un projet dont le fonctionnement nécessitera, à l'évidence, au vu des défauts majeurs de conception connus dès la pose de la cuve et n'ayant pu être complètement résolus, une maintenance une surveillance permanentes très coûteuses avec, aussi, une sûreté non garantie à long terme.

Tous les EPR de ce type connaissent des retards conséquents et onéreux pour leur démarrage puis rapidement des problèmes de fonctionnement qu'il s'agisse de l'EPR finlandais ou les futurs EPR d'Hinkley Point.

Les EPR chinois ont été mis en service mais ont été rapidement mis à l'arrêt à cause de la rapide dégradation des gaines de combustibles liée à des vibrations dont les causes sont en cours d'évaluation. Un défaut de conception que risque de connaître l'EPR de Flamanville. NON au démarrage – mieux vaut admettre l'échec !



OUI au développement de l'isolation d'une multitude de bâtiments et de la pose de panneaux solaires sur un maximum de toits : davantage de confort pour les habitants, des investissements tout à fait adaptés à l'atteinte des objectifs de réduction des consommations énergétiques en lien avec les objectifs 2030



OUI au développement massif des énergies renouvelables dont les coûts sont devenus tout à fait compétitifs, comme s'y emploie largement d'ailleurs la plupart des pays européens : à l'évidence l'EPR de Flamanville est déjà obsolète avant même son démarrage.

Ce réacteur ne doit pas démarrer si on exige la parfaite qualité qu'il devait avoir initialement.

Sa cuve et son couvercle sont ratés à cause d'enclaves de carbone qui rendent l'acier plus fragile que prévu.



Tant qu'il n'y aura pas de filière pour neutraliser la radioactivité des déchets qui sortent des réacteurs, il ne faut pas en reconstruire.

Notre dépendance vis à vis des pays producteurs d'uranium nous rend bien fragile en ces périodes troubles, prions pour qu'ils arrêtent de nous en vendre, et passons aux énergies vertes.

Je donne un avis très favorable au démarrage du réacteur EPR de Flamanville 3.



Ce réacteur bénéficie de toutes les améliorations techniques issues du retour d'expérience français et étranger et présente, de ce fait, un très haut niveau de sûreté.



Il produira une électricité décarbonée, indispensable pour que notre pays accentue sa contribution aux objectifs français et européen de réduction des rejets de gaz à effet de serre, permettant de lutter contre le réchauffement climatique.



il va permettre d'augmenter la production d'électricité pilotable en France, indispensable pour sécuriser le réseau et y accepter de plus en plus de moyens de production intermittents, tels que le solaire et l'éolien.



L'investissement réalisé doit maintenant être rentabilisé et ce serait une totale hérésie que de ne pas en profiter.



Le retour d'expérience qui sera issu de son démarrage puis de son fonctionnement, ajouté au retour d'expérience des 3 autres réacteurs EPR déjà en fonctionnement, bénéficiera au nouveau programme des EPR2 qui doit être prochainement validé, et dont les premiers travaux débutent sur le site de Penly.

L'électricité nucléaire est la seule source de production d'électricité dégageant peu de CO2 qui est en mesure de palier à l'intermittence de l'éolien et des éoliennes. L'hydraulique pourrait également y contribuer mais il n'est pas envisageable de construire de nouveaux barrages en France et les sites possibles sont rares.

Pour résoudre le problème de l'intermittence, l'Allemagne a développé les centrales au gaz et au charbon et elle demeure un des plus gros pollueur en l'Europe.

L'électricité d'origine nucléaire est la bonne solution comme l'a souligné le rapport du GIEC..

Je fais confiance à l'ASN et je donne un avis favorable à la mise en service de l'EPR de Flamanville.

JLG

Le chantier a tellement de retard que plusieurs pièces et composants ont déjà vieilli avant même d’avoir servi. Il va falloir les remplacer ce qui va rallonger encore la facture déjà bien trop salée de cette machine.

Avant de démarrer on sait que le couvercle de la cuve devra être remplacé après seulement un cycle de fonctionnement (12 à 18 mois), ce qui va coûter très cher en argent, en dose de rayonnement pour les travailleurs et va créer un déchet radioactif supplémentaire à gérer. Rien ne garantit le succès de l'opération et expose travailleurs et population à une lourde contamination.

Les dysfonctionnements.

Les fuites radioactives sur l’EPR de Taishan (Chine), Les fissures apparues sur l’EPR finlandais, les défauts sur la cuve devraient conduire à la seule décision humainement supportable à savoir ne pas démarrer l'EPR de Flamanville.

Le réacteur EPR n’est pas dimensionné pour faire face aux aléas climatiques (inondations, sécheresse, températures extrêmes, orages, tornades, neige etc.) à venir et ça coûtera beaucoup trop cher de le modifier sans que ce soit possible rapidement ni efficace durablement.

Le réacteur a déjà coûté trop cher (près de 19 milliards selon la Cour des comptes) pour s'engager dans un démarrage dont on sait qu'il sera suivi de nombreux travaux lourds et coûteux. L'argent à investir, sans compter celui déjà investi, serait plus utilement investi dans l’isolement des logements. Il faut arrêter de dépenser pour l'EPR et mettre les sous ailleurs !

Les études faites pour mesurer les impacts sur l’environnement de ce réacteur sont trop anciennes et obsolètes. Elles ne tiennent pas compte des effets du réchauffement climatique, avec en particulier la question de l'eau et de son réchauffement.



Pour toutes ces raisons et bien d'autres, il est temps d'arrêter les frais et ne pas prendre des risques inconsidérés pour l'avenir. L'EPR ne doit pas démarrer.

L'EPR de Flamanville a tardé à être prêt à démarrer et nous pouvons tous que le déplorer. Ces deux dernières années sa présence sur le réseau aurait été très utile. Aujourd'hui, il est en cours d'achèvement et nous ne pouvons que s'en réjouir. Le nucléaire est plus que jamais la solution pour permettre une alimentation en électricité décarbonée pour notre pays. Ce palier est en service dans d'autres pays et a déjà montré toute sa fiabilité et sa productivité.

Ce palier sert de retour d'expérience pour le prochain de type EPR2 qui sera lancé sur une grande échelle avec 14 réacteurs.

Je suis donc FAVORABLE à la mise en service de ce réacteur.