Avis de consultation du public sur la demande d’autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Ferraillage rafistolé de justesse.

Coulage du béton de la piscine non conforme puis rapiécé

Forgeage du lingot de la cuve par Framatome, foiré.

Nombreuses soudures pourtant radiographiées, non conformes, refaites puis re-refaites.

Aucune meilleure idée que d'enterrer des déchets mortels pendant des milliers d'années.

Une dette abyssal qui sans le sauvetage de l'Etat aurait conduit EDF et AREVA à mettre la clé sous la porte.

Un kilowatt heure quasiment 2x plus cher à terme.

Non, vraiment, je ne comprends pas qu'on puisse défendre aussi aveuglement ce fiasco.

Rien n'est allé droit depuis le début, c'est foutu et tant mieux.

Trop dangereux, trop dépendant

Les amoureux de l'atome qui s'expriment ici prétendent que tout est carré, sous contrôle, que cet EPR représente notre salut et qu'il est temps d'allumer ce chef d'oeuvre.

Je ne partage pas du tout cette vision et m'inquiète de son démarrage prochain:



Ni les coûts ni les délais n'ont été maîtrisés, rien n'a été bien fait du premier coup, pire, la pièce maîtresse est entachée d'avaries dans la composition de son acier, ce qui devrait interdire son utilisation puisqu'EDF nous l'a vendu en "exclusion de rupture".

Ce réacteur loupé n'empechera pas l'utilisation des centrales à gaz qui permettent de réguler la production des mastodontes atomiques. En effet, ces derniers risquent l'empoisonnement au xénon à la baisse de puissance trop brutale et risquent, à la hausse, la rupture de toutes leurs vieilles soudures et cuves fatiguées de 40ans de bombardement neutronique.

Je ne suis donc rassuré ni par les anciennes à bout de souffle ni par la nouvelle avec son réacteur raté.

Enfin, prétendre que nous allons devenir indépendant énergétiquement avec cet EPR est une farce: La totalité du combustible étant produit à l’étranger depuis des années, toute nouvelle centrale augmentera notre absolue dépendance de ce minerai.



Une marche arrière est toujours possible, nucléaire non merci.

Compte tenu des travaux menés par l’exploitant en concertation avec l'ASN pour obtenir les meilleurs standards de sûreté sur cette installation, il est désormais nécessaire que cette installation démarre et produise une électricité quasiment dépourvue de CO2. Cette technologie éprouvée est l'héritage du parc nucléaire français avec son retour d'expérience considérable, au service de l'indépendance énergétique du pays, avec des économies notables sur les terrains occupés et sur les ressources consommées (y compris les métaux rares) pour une puissance produite importante et non intermittente.

Le réacteur de l'EPR qui devrait bientôt (??) démarrer contient des "ségrégations de carbone" en quantité supérieure à la demande du client, il s'en trouve donc notablement fragilisé et la majorité des experts de l'ASN ont conclu qu'il ne présentait plus la même résistance à la propagation d'une fissure.

Une minorité d'entre eux est allée jusqu'à émettre des doutes sur sa tenue en cas de conditions extrêmes et a décidé de ne pas cautionner l'avis favorable de leurs pairs.



Je ne sais pas vous, mais si un expert du domaine me dit NON, c'est NON.

On n'allume pas un four à pain mais une centrale nucléaire dont le réacteur peut tout à fait s’éventrer subitement, avec les conséquences qu'on commence à bien connaitre...

Je suis favorable au démarrage de l'EPR de Flamanville.

EDF a su maîtriser toutes les difficultés rencontrées lors de ce projet.

L'EPR de Flamanville a fait l'objet d'Essais de Requalification permettant de garantir son démarrage en toute sûreté, afin de produire une électricité bas carbone de manière pilotable. Le démarrage de l'EPR de Flamanville sera le début de la renaissance du nucléair en France, indispensable dans le cadre de la lutte contre le changement climatique et la souveraineté énergétique de la France.

Par principe et de manière générale, le nucléaire est une énérgie

 extrêmement dangereuse pour plusieurs raisons à savoir (liste incomplète)

- risque d’erreur ou de négligence humaines (cf. tout dernièrement l’article dans Ouest France du 10-11 février 2024, « Des barreaux d’uranium oubliés à la Hague ») ;

- risques de catastrophes causées par des circonstances indépendantes de l’humain (cf. Fukushima)

- problème du stockage des déchets toujours pas réglé

- dépendance de la France de fournisseurs d’uranium

- problème du réchauffement climatique (et donc des eaux douce et salée qui se réchaufferont aussi [moindre qualité de refroidissement] et qui seront encore plus chauffées par le retour dans la mer avec tout ce que cela entraîne pour la biodiversité)

 extrêmement coûteuse, compliquée et lente à réaliser (cf. chantier de Flamanville !) et donc pas faite pour produire de l’énergie dans un avenir proche.



En particulier, l’EPR de Flamanville constitue une menace, cf.

- les défauts successifs constatés sur le chantier

- avec l’aberration d’un couvercle devant être remplacé dans un an ou deux

- et dés défauts sur la cuve (mauvaise qualité du métal)



pour n’en citer que quelques facettes.



Je ne peux donc souscrire aux observations déposées par F.L le 11/02/2024 17:02

et aussi par Ephais (= Anne-Marie Duchemin / Cotentin Nature Qualité de Vie) le 10/02/2024 18:02 et prie ASN de prendre mon observation en tous points équivalente de ces deux observations faites antérieurement à la mienne.

Donc : Non au démarrage de l'EPR de Flamanville.



Maxi Krause

La transition énergétique ne se fera pas sans énergie nucléaire. C'est une énergie décarbonée et pilotable, qui mobilise peu d'espace par MWh produit. EDF a une solide expérience dans ce domaine-clé de la souveraineté énergétique de la France. En outre, les centrales nucléaires sont les installations les plus surveillées au monde.

Des réacteurs EPR fonctionnent déjà à Taishan et en Finlande. Flamanville peut donc être mis en service dès lors que les essais se sont déroulés avec succès.

L'EPR réussit l'exploit de concilier bâclage et triplement des délais: Aussi imparfait que dispendieux, il produira de l'électricité beaucoup plus cher qu'avec du vent ou du soleil, avec, cerise sur le gâteau, des déchets pour des dizaines de milliers d'années!

La personne qui reformule les même leitmotiv sous des pseudos différents ne représente pas la majorité des français inquiets pour leurs habitations à proximité, leur descendance qui devra gérer l'ingérable, ou encore l'indépendance énergétique du pays:



Non, nous ne serons pas plus indépendants après avoir tout misé sur la fission d'un combustible venant du Kazakhstan ou du Niger.

Non, le nucléaire n'est pas la solution unique à la décarbonation de l'électricité, tous nos voisins l'ont bien compris, excepté l'Angleterre qui s'en mord déjà les doigts (ce fichu "retour d’expérience" qui refuse encore d’être au rendez vous!!)

Non, un réacteur atomique ne se pilote pas de 0 à 100 en 2 minutes comme on voudrait nous le faire croire, et oui, il s’arrête plus d'un mois tous les 15 mois pour rechargement, exactement comme une énergie intermittente.



Le réacteur de Flamanville contient des imperfections dans son acier qui le rendent fragile, il ne doit donc pas être mis en service en l’état.

Je fais partie des nombreux citoyens qui entendent des informations et attendent des précisions claires par rapport à l’EPR de Flamanville.

L’industrie du nucléaire en France paraît en grande difficulté, ce que nous entendons avec inquiétude après les accidents terribles qui se sont produits dans le monde entier (Mayak, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima) et ceux qui ont été évités de justesse...



Mon avis est absolument défavorable car :



1- Des dysfonctionnements inquiétants ont été observés sur les EPR en fonctionnement (Chine et Finlande), au cours des constructions et au cours des essais :



• Des vibrations non expliquées au niveau du pressuriseur

• Des vibrations hydrauliques dommageables pour la protection du cœur, une rupture de gaine, des dommages sur les assemblages de combustibles, des fuites radioactives dans le circuit primaire

• Une corrosion des gaines d’assemblage

• Des dysfonctionnements du système de pilotage et des problèmes d'architecture du contrôle-commande

• .Des dysfonctionnements de soupapes de sécurité et de refroidissement au cours des essais : endommagement des clapets par corrosion sous contrainte.







2- Dès 2015  des anomalies dans la composition de l'acier de la cuve du réacteur (couvercle et fond) sont relevées, à la suite de quoi l’ASN demande des contrôles en service sur le fond de cuve et un changement du couvercle après plusieurs années de fonctionnement.

EDF parle d’un nouveau couvercle disponible cette année, alors pourquoi ne pas le remplacer avant la première divergence du réacteur ?



3- Fin 2023, ont été organisés des transports de combustible de l’EPR de Flamanville sans explication officielle. Pourquoi tant d’ombres et de silences autour de l’EPR français ?

Cet EPR présente des risques objectifs. Risques pour les travailleurs, risques pour la population, risques pour la région et pour l’ensemble du système de l’industrie nucléaire.





Les difficultés d’installation des EPR et de celui de Flamanville en particulier nous interrogent vraiment sur les prolongations de fonctionnement des centrales et sur la relance du nucléaire en France.

Ce réacteur qui sera le plus sûr de sa génération doit être mis en service, surtout en cette période ou les énergies renouvelables vont créer sur le réseau des difficultés de gestion très importantes. Les réacteurs nucléaires qui au départ devaient être utilisés en base ont à présent évolués et sont les seuls à pouvoir moduler en fonction de la production erratique (vent et soleil) et de la consommation qui fluctue souvent. De plus, il est situé en bord de mer et peut donc fonctionner sans problème d'approvisionnement de sa source froide contrairement aux centrales sur fleuve.