Les centrales nucléaires de Fukushima
(Visuels Source : ©Tepco)
L'accident nucléaire de Fukushima a eu lieu le 11 mars 2011 au Japon mais ses suites n'étaient toujours pas stabilisées en août 2013, plus de 2 ans après l'accident.
Cet accident a impliqué les réacteurs 1, 2 et 3 et la piscine de désactivation du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Le séisme du 11 mars 2011 a entraîné :
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À la suite du tsunami provoqué par le séisme, des groupes électrogènes de secours sont tombés en panne. Des débris ont pu obstruer des prises d'eau.
Ces défaillances ont causé l'arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés.
Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit des fusions partielles des cœurs de trois réacteurs nucléaires puis d'importants rejets radioactifs.
Il s'agit d'un accident nucléaire majeur classé au niveau 7 de l'échelle INES, ce qui le place au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl (1986), compte tenu du volume important des rejets.
L'accident nucléaire de Fukushima est un accident combinant les effets d'un accident nucléaire et d'un tremblement de terre.
Mise hors service depuis l'accident, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est annoncée devoir être démantelée sur une durée évaluée à quarante ans.
Par ailleurs, la centrale nucléaire de Fukushima Daini (incident de niveau 3) et la centrale nucléaire d'Onagawa ont également été endommagées à la suite du tremblement de terre et du tsunami.
(Visuels Source : ©Tepco)
Après un arrêt du réacteur (arrêt des réactions nucléaires), le combustible usé continue à dégager de la chaleur ("puissance résiduelle").
Temps après arrêt du réacteur | Puissance résiduelle (% de la puissance en fonctionnement) |
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1 seconde | 17% |
1 minute | 5% |
1 heure | 1,5% |
1 jour | 0,5% |
1 semaine | 0,3% |
1 mois | 0,15% |
1 an | 0,03% |
Le combustible n’est plus refroidi, un échauffement se produit qui peut conduire :
Si la hausse de la température n’est pas maîtrisée et augmente très au-delà de 1200°C, l’eau se décompose au contact des gaines en zirconium en produisant de l’hydrogène
(Visuels Source : ©Tepco)