Les documents d'accompagnement

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Les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima ont montré que des territoires peuvent être durablement touchés. Les conséquences d’un accident nucléaire sont d’ordre social, économique, environnemental et sanitaire. En interrelation les unes avec les autres, elles doivent toutes être gérées. C’est pourquoi la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire nécessite l’engagement de tous au plan local et national en associant les populations, les élus, les acteurs économiques et sociaux.

Se préparer à agir ensemble est déterminant pour affronter une telle situation de manière efficace. Ce site de sensibilisation a ainsi pour objectif de partager des expériences et leurs enseignements afin de susciter la réflexion, de faciliter l’engagement des acteurs locaux et d’accompagner les acteurs des territoires dans leur démarche de préparation. Il peut favoriser les initiatives locales pour permettre d’intégrer la gestion post-accidentelle dans un projet de territoire.

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Le Plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur (PNR-ANRM) est un outil d’aide à la décision pour la gestion d’un accident nucléaire. Il regroupe, sous forme de fiches-actions, l’ensemble des mesures qui peuvent être mises en place pour protéger la santé de la population, pour restaurer la qualité de l’environnement, pour permettre la continuité de la vie économique et pour la préservation des relations internationales.

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Composé de 28 fiches thématiques, ce guide vise à répondre aux questions concrètes que se poserait la population suite à un accident. Il a été élaboré par un groupe pluraliste du Codirpa sous le pilotage de l’ASN, du CEPN et de l’IRSN. Il rassemble des bonnes pratiques de radioprotection, des conseils de vie quotidienne et des informations sur la radioactivité, sur l’environnement et sur les méthodes de mesure de la radioactivité.

Il est fondé sur le retour d’expérience des accidents de Tchernobyl et de Fukushima et sur les enseignements concrets des communautés vivant dans les territoires contaminés de Biélorussie, de Laponie et du Japon.

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La démarche suivie par le comité directeur pour la gestion post-accidentelle d'un accident nucléaire (Codirpa) a abouti à l’élaboration d’éléments constitutifs d’une première doctrine nationale pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire d’ampleur moyenne entraînant des rejets de courte durée (moins de 24 heures), publiée en 2012.

Suite aux travaux du Codirpa pour mieux prendre en compte les enseignements de l’accident de Fukushima, le retour d’expérience des exercices de crise, les évolutions réglementaires et les évolutions des recommandations internationales, une nouvelle version des recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire a été publiée en 2022.

Ce document constitue aujourd’hui le socle de la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire en France. Il est destiné aux acteurs locaux et nationaux concernés. Il a vocation à la fois à susciter la réflexion de ces acteurs quant à la préparation d’une telle situation et à les guider pour la gestion d’une crise réelle.

Après avoir défini les différentes phases d’un accident nucléaire, le document présente les principes retenus par le Codirpa pour soutenir la gestion post-accidentelle nucléaire. Il s’attache ensuite à présenter les principales actions à mettre en œuvre ou à engager dès la sortie de la phase d’urgence ainsi que les lignes directrices  de la gestion post-accidentelle.

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Ce guide s’adresse particulièrement aux personnes qui souhaiteraient s’impliquer dans ce type de démarche métrologique et éducative. Il apporte des réponses pratiques aux premières questions qui se posent : que peut-on ou ne peut-on pas mesurer par soi-même ? Avec quel(s) appareil(s) ? Comment faire un prélèvement ? Comment faire une mesure ? Le guide ne prétend pas être exhaustif ; il ne promet pas non plus de réaliser des mesures de haute précision, encore moins de remplacer les méthodes et les outils qui sont utilisés par les experts en situation normale ou après un accident radiologique.
Il permet en revanche d’aborder la mesure de la radioactivité de façon simple et pratique en donnant des conseils sur l’utilisation des appareils disponibles dans le commerce à des prix accessibles au grand public. Il donne également des clefs pour l’interprétation des résultats de mesures de la radioactivité.

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C’est une déclinaison des nouvelles recommandations du Codirpa, afin d’expliquer la stratégie globale de protection de la population fondée sur le zonage post-accidentel.

La mise en place des actions de protection de la population au sein des territoires affectés par l’accident repose sur une stratégie de zonage géographique. Ce zonage, proposé par l’ASN au préfet, est évolutif et suit le principe de précaution. Il se fonde sur les mesures disponibles et la modélisation prédictive fournies par l’IRSN. Il est affiné en fonction des résultats de mesure sur le terrain, des actions de réduction de la contamination et des contrôles sur les denrées alimentaires produites localement. Le délai d’élaboration d’une première cartographie va de 48 h à une semaine après les rejets, dû au temps nécessaire pour effectuer les mesures.

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Dans le cadre du Codirpa, des recommandations ont été faites pour développer la culture de sécurité et de radioprotection. Deux actions ont été menées à ce titre, la première avec la chambre de métier et de l’artisanat du Loiret et le soutien de la Commission locale d’information (CLI) de Dampierre, la seconde avec la CLIN de Paluel-Penly et l’union des artisans et commerçants locaux, soutenue par les communautés de communes Falaises du Talou (autour de la centrale nucléaire de Penly) et côte d’Albâtre (autour de la centrale de Paluel).
Des rencontres ont été organisées avec des artisans et commerçants exerçant dans le périmètre des centrales, dans le but d’identifier leurs besoins d’information. Ce travail a permis de faire des recommandations sur la poursuite d’activité des PME et TPE en situation post-accidentelle nucléaire et de rédiger ce guide.

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Affiche destinée aux entreprises pour les aider à faire face à un accident nucléaire.

Rappel des conduites à tenir. Document pdf remplissable.

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Les professionnels de santé constituent des tiers de confiance, vers lesquels la population se tournerait en cas de crise avec une dimension sanitaire. Afin de leur fournir les éléments de connaissance utiles pour répondre aux questionnements qui leur seraient posés, le Codirpa a conçu un « questions/réponses » qui leur est destiné. Ce document est le fruit du travail collectif d’un groupe de professionnels de santé exerçant à proximité d’une centrale nucléaire (médecin, praticien hospitalier, infirmière, pharmacien, vétérinaire), qui a produit un ensemble de plus de 200 questions sur les répercussions d’un accident nucléaire, et d’un groupe d’experts issus d’organismes institutionnels ou associatifs, chargé de rédiger les réponses à ces questions.

Les questions, et les réponses associées, couvrent en premier lieu les aspects médicaux ou sanitaires d’un accident nucléaire, mais aussi de nombreux sujets ayant trait à la vie quotidienne, à l’organisation des secours, à la gestion de l’environnement, etc. Toutes questions que les professionnels de santé ont imaginé se voir poser par leur patientèle, ou qu’ils se posent eux-mêmes.

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L'Association de Coordination Technique Agricole (ACTA) et l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ont réalisé un outil de gestion du milieu agricole en cas d'accident nucléaire adapté au contexte français.

Ce projet, cofinancé par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche et l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), s'est inscrit dans le cadre des travaux du Comité Directeur pour la Gestion Post-Accidentelle d'un accident nucléaire (CODIRPA). Cet outil est destiné aux services du Ministère chargé de l'agriculture qui viennent en appui aux Préfets en situation d'urgence radiologique, tout en étant d'un grand intérêt pour tous les acteurs ; il est centré sur les premiers instants de la phase post-accidentelle pendant lesquels l'urgence de la situation ne permettrait pas une concertation élargie pour le choix des options de gestion.

Sa vocation est double : il constitue, en temps de crise, un outil d'aide à la décision opérationnel et, en dehors toute situation accidentelle, un outil de formation des acteurs de la crise.