L’ASN met à jour les décisions encadrant les prélèvements et les rejets d’effluents de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly

Ces nouvelles décisions de l’ASN sont consécutives à la demande d’EDF de modifier certaines modalités d’exploitation de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly,  afin, notamment, de :

• mettre en œuvre un traitement biocide par monochloramine pour les réacteurs 2 et 4 qui n’en disposent pas encore. Ce traitement permettra de prévenir les risques résultant de la dispersion de micro-organismes pathogènes (légionelles et amibes) par les installations de refroidissement des circuits secondaires équipés de tours aéroréfrigérantes ;

• mettre en œuvre un traitement antitartre qui permettra de limiter l’encrassement des installations, ce qui est favorable à la prévention de la formation de colonies de micro-organismes pathogènes ;

• installer un dispositif d’appoint ultime en eau qui permettra d’évacuer la puissance résiduelle des réacteurs et des piscines d’entreposage des combustibles en situation de perte totale de la source froide.

Les décisions adoptées par l’ASN encadrent notamment :

• l’augmentation des limites de rejet applicables jusqu’à présent en ce qui concerne les substances chimiques issues du traitement à la monochloramine du fait du déploiement de ce traitement sur deux réacteurs supplémentaires ;

• le rejet d’une nouvelle substance issue de la mise en œuvre du traitement antitartre des circuits de refroidissement des condenseurs (antitartre organique) ;

• les conditions de prélèvements d’eau souterraine nécessaires pour les essais réalisés durant les travaux et lors de l’exploitation du dispositif d’appoint ultime en eau.

L’ASN considère que ces modifications sont acceptables car elles ne présentent pas d’impact significatif sur l’environnement et ne génèrent pas de risque sanitaire.

Ces décisions ont été adoptées par l’ASN après consultation du public et de la commission locale d’information.

En savoir plus :