Livre blanc du Tritium & bilan des rejets de tritium pour les INB

245 Cell nucleus seeking OBT: a still neglected problem? 1 Background It is well-known that organically bound tritium (OBT) is more dangerous to cells than HTO or HT (Diabate et al., 1993). An increase in risk in the order of about 2 is discussed. Quite frequently, however, it is overlooked that the extent of risk very much depends on the specific chemical compound to which tritium is bound. The low-energy betamitter tritium (mean energy 5.7 keV) presents no threat to living organisms as long as its decay happens more than about 7 µm away from a critical target in an aqueous solution. This is the maximum range of its beta ray in water with an average of about 1 µm. The situation is completely different, when the decay occurs very close to a critical target or even within this target (Fig. 1). In the latter case, all of the energy is deposited in this crucial compartment resulting in comparatively high doses (Bond et al., 1966) and correspondingly high effects. Fig. 1: Energy deposition of a tritium decay in the cytoplasm and in the cell nucleus 1 Contexte Il est connu que le tritium organiquement lié (TOL) est plus dangereux pour les cellules que l’eau tritiée (HTO) ou que l’hydrogène tritié (HT) (Diabate et al., 1993). Une augmentation du risque de l’ordre de 2 est discutée. Tout à fait fréquemment, toutefois, il est négligé que l’augmentation du risque dépend beaucoup du compose chimique spécifique auquel le tritium est lié. Le tritium, émetteur bêta de basse énergie (énergie moyenne 5,7 keV) ne présente pas de menace pour les organismes vivants aussi longtemps que sa désintégration radioactive a lieu à environ 7 µm d’une cible critique en milieu aqueux. C’est la portée maximale de son rayonnement bêta dans l’eau, avec une portée moyenne d’environ 1 µm. La situation est complètement différente quand la désintégration se produit très près d’une cible critique oumême à l’intérieur de celle-ci (Fig. 1). Dans ce dernier cas, toute l’énergie est déposéedans ce compartiment crucial, impliquant des doses relativement élevées (Bond et al., 1966) et des effets correspondants forts. Fig. 1: Dépôt d’énergie d’une désintégration de tritium dans le cytoplasme et dans le noyau Cell nucleus seeking OBT: a still neglected problem? TOL et noyau de la cellule : un problème encore négligé ? Wolfgang-Ulrich Müller1 1Institut für medizinische Strahlenbiologie Universitätsklinikum Essen 5 CHAPITRE

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