Recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire 56 de gérer les relations avec la presse : centraliser les demandes d’information et d’entretiens et diffuser de façon coordonnée les informations ; de réaliser une veille et une analyse des retombées médiatiques ; diversifier les outils d’information tenant compte des nouveaux modes de communication est indispensable. Il convient donc de développer des outils tels que : sites Internet de crise, veille et présence sur les réseaux sociaux, forums, diffusion de vidéos pédagogiques, etc. Une attention particulière est portée au partage de l’information entre les services de l’État et les collectivités territoriales. Les maires, qui sont des acteurs de terrain essentiels, sont tenus informés de l’ensemble des décisions prises et des messages de communication associés afin de pouvoir les relayer et les expliciter. B.3.2. Préparer l’information du public sur la phase post-accidentelle Concernant l’information du public, quelle que soit la stratégie de protection retenue, notamment sur l’alimentation, les principes suivants peuvent être retenus : Principe 1 : délivrer une information claire, compréhensible par le grand public, accessible et actualisée de la situation et de l’éventuel niveau de risque pour la population ; Principe 2 : en lien avec le premier principe, disposer de mesures en nombre suffisant et rendre accessibles ces résultats de mesure ; Principe 3 : être en mesure d’expliquer simplement la stratégie de protection de la population retenue et disposer des outils d’accompagnement associés ; ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 23 Fiches mesures 11 et 12 du Plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur. 24 Agence internationale de l’énergie atomique. Principe 4 : donner dès le début de la phase post-accidentelle une perspective temporelle aux actions de protection de la population prises (évolution des zonages, etc.). B.3.3. Informer les instances internationales Encadré 11 Les mécanismes internationaux de notification et d’assistance à la suite d’un accident nucléaire ou radiologique En situation d’urgence radiologique, les autorités françaises23 informent la Commission européenne, l’AIEA24 et les autorités de sûreté et de radioprotection européennes, notamment celles des pays voisins. Des conventions bilatérales existent avec les pays limitrophes de la France pour transmettre au plus vite les informations sur l’évolution de la situation et harmoniser les actions de protection de la population prises, aussi bien durant la phase d’urgence que durant la phase post-accidentelle. La France peut également apporter ou demander une assistance internationale avec le dispositif RANET, orchestré par l’AIEA. Les autorités françaises doivent fournir rapidement une information fiable et traduite en anglais. En situation post-accidentelle, elles sont amenées à gérer de multiples demandes d’information, ainsi qu’à publier de façon structurée des points de situation, des décisions, des résultats de mesure. Pour rendre cette information accessible aux instances étrangères et internationales, il est indispensable de la traduire au moins en anglais. Les pays étrangers peuvent être concernés directement par la situation en France (voyages, coopération économique, etc.). Aussi, la création d’une relation de confiance entre ambassades étrangères et autorités nationales est primordiale pour assurer la cohérence des messages destinés aux ressortissants étrangers vivant en France, pour transmettre les
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