Recommandations pour la gestion post-accidentelle

Recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire 17 ressources ou la distribution de l’eau en fonction du risque ;  une nouvelle gouvernance fondée sur la vigilance et la participation active des personnes concernées est nécessaire pour engager, si la situation radiologique le permet, la reconquête de la vie économique et la redynamisation des territoires concernés ;  la formation et l’information de la population est indispensable pour établir la confiance, permettre la reprise de la vie économique et sociale, et pérenniser la vigilance à long terme dans les territoires contaminés. En particulier l’éducation à la culture de radioprotection et l’aide à la réalisation de mesures par les citoyens contribuent à la bonne prise en compte des actions de protection par la population ;  les actions de réduction de la contamination, indispensables à la reconquête des territoires, et la gestion des déchets d’origines et de natures diverses sont mises en place. Selon le lieu, la nature des matériaux à décontaminer, etc. les actions de réduction de la contamination sont différentes et engendrent des déchets radioactifs différents de ceux habituellement issus des installations nucléaires. Un afflux important de déchets radioactifs nécessite de mettre en place des solutions de gestion temporaires qui seront remplacées progressivement par des solutions de gestion pérennes. 4 La période de transition post-accidentelle 4.1. La situation au début de la période de transition postaccidentelle La fin de la phase d’urgence se caractérise par le retour de l’installation à un état maîtrisé et stable, la fin des rejets radioactifs significatifs et l’absence de nouvelle menace de rejet. La période de transition de la phase postaccidentelle qui s’en suit et qui peut durer quelques jours à quelques semaines, est marquée par une connaissance encore imprécise de l’état réel de la contamination de l’environnement. Les risques d’exposition des personnes peuvent être encore importants mais changent de nature. Le risque d’inhalation, prédominant durant la phase d’urgence, n’est plus le principal risque. L’ingestion d’aliments contaminés et l’exposition externe deviennent les voies d’exposition prépondérantes. En fin de phase d’urgence, la population peut avoir été évacuée ou mise à l’abri. Le retour des personnes évacuées et/ou la levée de la mise à l’abri, si les conditions radiologiques le permettent, est accompagné d’une information précisant les comportements à adopter. Les restrictions d’activités, de consommation des denrées fraîches produites localement (y compris les produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette) et des mises sous séquestre de productions agricoles mises en place pendant la phase d’urgence peuvent être prolongées ou adaptées. 4.2. La protection de la population Au début de la période de transition de la phase post-accidentelle, les actions de protection de la population prises durant la phase d’urgence (évacuation, mise à l’abri, prise d’iode stable, interdiction de consommation des denrées

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