Dossier de mise en service ICEDA

BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA 3.4 EVALUATION DES TRANSFERTS PAR LES DIFFERENTS VECTEURS 3.4.1 Dispersion atmosphérique La modélisation de la dispersion des effluents dans l'atmosphere permet d'évaluer l'activité volumique de l'air. Les effluents radioactifs atmosphériques issus de l’lCEDA sont rejetés par une cheminée de ventilation de hauteur 25 m environ. L’activité volumique en un point de l’atmosphere est fonction d'une part du débit de rejet et d'autre part d'un Coefficient de Transfert Atmosphérique (CTA) qui tient compte de la distance au point de rejet et des conditions météorologiques. Ce CTA est déterminé sur la base de modeles utilisant un grand nombre de données expérimentales (abaques << Le Quinio >> — cf. Réf. Erreur ! Source du renvoi introuvable.). Ce coefficient est pondéré par les données météorologiques locales ; il tient compte notamment des proportions de temps sec et de temps de pluie, de la fréquence du vent dans la direction du lieu pour lequel le calcul est effectué et de la probabilité d'etre en conditions de diffusion << normale >> ou << mauvaise >> par temps sec et par temps de pluie. Les données météorologiques utilisées pour effectuer cette pondération sont issues du rapport météorologique du Site du Bugey sur la période 1999-2008 (cf. Ref. |9|). La rose des vents interannuelle du site sur la période 1999-2008, par temps sec et par temps de pluie, est présentée en Annexe 1. Compte tenu de la hauteur de la cheminée, les données de vents a 10 m ont été considérées pour ICEDA. ll est suppose que le sujet récepteur est en permanence sous le vent de ce secteur et que le rejet se fait au niveau du sol ce qui est une hypothese majorante. Les caractéristiques de transfert atmosphérique retenues sont précisées en Annexe 1 - Tableau 2. 3.4.2 Dépét au sol et remise en suspension Les calculs de depot au sol ne prennent pas en compte le tritium et le carbone 14, émetteurs d’un rayonnement ionisant ([3) a faible pouvoir de penetration dans l’air, qui ne contribuent pas a la dose efficace due au depot. Une partie de l'activité rejetée dans l’atmosphere est transferee au sol par depot des radionucléides selon des lois différentes en fonction du type de temps, sec ou pluvieux. La terre fixe les radionucléides par sorption, l’eau de pluie les entraine par lessivage, l’équilibre entre les deux actions conduit a une << accumulation-décroissance >>. Un coefficient d’<< accumulation- décroissance >> du radionucléide au cours du temps comptabilise l’ensemble des apports compte tenu de la décroissance radioactive et des pertes écologiques. Pour les aerosols, la vitesse de depot sur le sol nu est de 5.10'3 m/s, le taux de lavage du panache par la pluie est de 3.10'4 s1 et le facteur de transfert entre l’atmosphere et l’eau de pluie est de 0,5 m2/L. L’activité volumique atmosphérique due a la remise en suspension dans l’air des depots au sol (vent, pratiques culturales, etc.) est négligée. En effet, sur la base d’une activité surfacique totale de 8,3.10'2 Bq/m2 au lieu << Le Vivier >> (groupe de référence retenu) calculée aux valeurs limites de rejet et en considérant un facteur de remise en suspension de 10'8 m'1 (valeur utilisée dans le cadre des études réalisées par le Groupe Radioécologie Nord Cotentin3 correspondant a l’ambiance généralement rencontrée), l’activité volumique totale de l’air, estimée a 7,0.10'3 Bq/m3 pour le lieu le plus expose, ne serait augmentée que de 8,3.10'10 Bq/m3 environ. 3 Groupe Radioécologie Nord Cotentin - GT4 — Volume4 - «Estimation des doses et des risques de leucémie associés. >> - Juillet 1999. MARS 2016 Piece 6 : Mise a jour de l'étude d'impact Page 5 / 19 Annexe A6 : Impact dosimétrique des rejets radioactifs atmosphériques de Indice A I'ICEDA en fonctionnement normal

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