Dossier de mise en service ICEDA

BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA Sur la période 1986-1988, on observe une augmentation du nombre de radionucléides artificiels issus oles rejets d’effluents radioactifs liq3uides de l’installation. En effet, outre le césium 137 (137Cs) (31 a 860 Bq.kg'1 secg, |e césium 134 (1 4Cs) (13 a 340 Bq.kg'1 sec), |e cobalt 57 (57Co) (285 Bq.kg'1 sec), |e cobalt 58 (8C0 (45 a 1260 Bq.kg'1 sec), |e cobalt 60 (6°Co) (21 a 351 Bq.kg'1 sec) et |e manganese 54 (MM (2 a 48 Bq.kg'1 sec) qui ont déja été mis en evidence entre 1979 et 1985, on trouve également de l’argent 110 métastable (11°mAg) (3,6 a 130 Bq.kg'1 sec). La detection de cérium 144 (144Ce) dans une mousse aquatique (0,8 Bq.kg'1 sec) en 1988 peut étre attribuée aux retombées oles tirs atmosphériques ou plus récemment a l’accident de Tchernobyl. L’impact de l’accident ukrainien est confirmé par l’augmentation oles activités du ruthénium 103 (1°3Ru) (8 a 680 Bq.kg'1 sec) et du ruthénium 106 (1°6Ru) (23 a 580 Bq.kg"). Compte tenu de leur courte période physique de décroissance (respectivement 39,3 jours et 1,0 an), ces deux radionucléides disparaissent rapidement de l’écosysteme. De l’iode 131 (131i) est détecté a l’amont de l’installation dans un échantillon de phanérogame immergée (184 Bq.kg'1 sec). Entre 1989 et 1995, |es activités en radiocésium diminuent (césium 137 (137Cs) : 1,3 a 110 Buikg'1 sec et césium 134 (134Cs): 1,3 a 50 Bq.k '1 sec). Les activités en argent 110 métastable (11 "‘Ag (4 a 240 Bq.kg'1 sec), manganese 54 (5 Mn) (1,2 a 67 Bq.kg'1 sec) et radiocobalt (cobalt 57 (7C0): 0,9 Bq.kg'1 sec, cobalt 58 (58Co) : 2,8 a 1 000 Bq.kg'1 sec et cobalt 60 (6°Co) : 0,9 a 630 Bq.kg'1 sec) restent élevées a l’aval du site. De facon plus exceptionnelle, oles antimoine (antimoine 124 ( 24Sb) : 11 i 1 Bq.kg'1 sec et antimoine 125 (1253b) : 1,8 a 28 Bq.kg'1 sec) sont également mesurés a l’aval de l’installation. A partir de 1996, |es activités en césium 137 (137Cs), présentes a l’amont et a l’aval de l’installation, sont faibles et comprises entre 0,9 et 11,3 Bq.kg'1 sec. Bien que l’activité diminue au cours du temps et que, dans la plupart des prélevements, le rapport d’activité 137Cs/134Cs soit proche de celui oles retombées de Tchernobyl, au moins deux échantillons de mousses aquatiques prélevés en aval de l’installation en 1998 et 2000 témoignent d’une contribution oles rejets d’effluents liquides du Site du Buge1y a l’apport de radiocésium dans |e mi|ieu récepteur (0,7 J; 0,2 Bq.kg'1 sec en 1998 et 0,6 J; 0,3 Bq.kg' sec en 134Cs en 2000) (of. Figure 6-3.2.1-b). Les rapports d’activité 137Cs/1340s correspondants (16 et 19 respectivement) sont tres inférieurs a celui caractéristique oles retombées de l’accident de Tchernobyl (entre 77 et 192 pour la période 1998-2000). A Vég étaux aquatiques prélevés a I'amont o Vég étaux aquatiques prélevés a l'aval Rapport caractéristique des rejets d'effluentsdu site du Bug ey Rappo rt d 'activité caractéristique d e Tch ernobyl 1000 10 / 0,1 137Cs/134cs 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 An née Figure 6-3.2.1-b Rapports d’activité des radiocésium (‘37Cs/‘34Cs) caractéristiques des retom bées de l’accident de Tchernobyl, com parés a ceux mesurés dans |es végétaux aquatiques (mousses aquatiques, phanérogames immergées et semi-immergées) du Rhone prélevés a proximité du Site du Bugey et a ceux des rejets d’effluents radioactifs de l’installation pour la période 1986-2003 Mars 2016 Piece 6 : Mise a jour de l'étude d'impact Page 35 / 96 Annexe 4 : Bilan radioécologique de l'environnement terrestre et aquatique du Indice A Site du Bugey de 1974 a 2009