Dossier de mise en service ICEDA
BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA Les études menées dans le cadre de l’état de référence initial et avant la mise en service industrielle des unites de production francais ont été réalisées durant Ia période des essais atmosphériques chinois (1964-1980). De nombreux radionucléides, présentés dans |e Tableau 61.2 2- b, ont été mis en evidence (tritium(3H), césium 137 (137,Cs) cérium - praséodyme 144 (144Ce- Pr), ruthénium - rhodium 106 (1°3Ru- Rh)Zn ruthénium 103 (1°3Ru), cobalt 60 (3,000) antimoine 125 (1258b), niobium 95 (35Nb) et zinc 65( Si la majorité des radionucléides dispersés dans l’atmosphére suite aux essais nucléaires atmosphériques a disparu (radaionucléides de période0 radioactive courte1), ceux de période plus longue comme le césium 137 (13 7Cs), le strontium 90 (9°Sr), le carbone 14 (14C), le tritium 13( H) et les transuraniens (plutonium 238 (238Pu), plutonium 239 et 240 (2391240Pu), américium 241 (241Am), etc.) persistent aujourd’ hui dans les matrices environnementales prélevées en France. 1.2.2.2 Retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl L’accident de Tchernobyl est survenu en Ukraine le 26 avril 1986. Sous l’influence des conditions météorologiques, le panache radioactif émis dans la troposphere s’est déplacé vers les pays nordiques, l’Europe Centrale et la Méditerranée. II a atteint la vallée du Rhone puis l’est de la France au cours de la premiere semaine de mai 1986. Le dépét des particules radioactives contenues dans |e panache a été favorisé par les précipitations. Dix- neuf radionucléides ont été détectés dans les retombées de Tchernobyl et sept ont été mis en evidence plus significativement sur |e territoire francais(iode 131 (71311), tellure 132 (132Te), ruthénium - rhodium 106(10 Ru- Rh) ruthénium 103 (1°3Ru), césium 137( 13 césium 134 (1340s) et argent 110 metastable (11°mAg)). La nature des radionucléides détectés dans les échantillons environnementaux ainsi que leur rapport d’activité permettent d’identifier leur +o.rigine Lors de l’accident de Tchernobyl, le rapport isotopique d’activité137Cs/134Cs était de 2,00 0,17, Ref. |10|. Compte tenu de la période radioactive des radiocésium (30, 0 ans pour |e césium 137 (1370s) et 2, 1 ans pour |e césium 134 (1340s)) et dans |e cas ou aucun apport notable de ces deux radionucléides n ’est décelé dans l’environnement, le rapport d’ activité 137Cs/134Cs augmente au cours du temps. En 2009, ce rapport était de 1 812 J; 154. De nos jours, si les deux radiocésium sont détectés dans un échantillon et si leur rapport d’activité est voisin de celui caractéristique de l’accident ukrainien, alors l’origine de ces radionucléides peut lui étre majoritairement attribuée. Si ce rapport est supérieur au rapport associé a l’événement de Tchernobyl, les retombées anciennes peuvent étre incriminées mais l’accident de Tchernobyl reste visible. En revanche, s’il est inférieur, H y a probablement un mélange des trois sources de radiocésium (essais atmosphériques, accident de Tchernobyl et rejets actuels d’effluents radioactifs de l’industrie nucléaire), le césium 134 (1340s) étant alors a attribuer aux rejets des installations concernées. Les apports en radionucléides et en particulier les dépéts de césium 137 (1370s) consécutifs a l’accident de Tchernobyl, ne sont pas homogenes sur |e territoire francais (cf. Figure 6-1.2.2-b). Mars 2016 Piece 6 : Mise a jour de l'étude d'impact Page 14 / 96 Annexe 4 : Bilan radioécologique de l'environnement terrestre et aquatique du Indice A Site du Bugey de 1974 a 2009
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