Dossier de mise en service ICEDA

95%!» mm?“ *2 «a: was?“ fine 1% “ Paysage a l’est du Site du Bugey : le RhOne, la plaine puis, au second plan le plateau de l’ile Cremieu © EDF 2.3. ENVIRONNEMENT AQUATIQUE Le Site du Bugey est implanté sur la rive droite du Rhéne, a 10 km environ, en amont de la confluence avec I’Ain. Le Rhéne prend sa source dans les Alpes a plus de 4 000 m d’altitude, ce qui lui confere un regime glaciaire caractérisé par des forts debits d’ete et de faibles ecoulements en hiver. Cette caractéristique est atténuée lors de sa traversée du lac Léman. A l’aval du Len‘an, le principal affluent du RhOne est I’Arve, de regime nival au niveau de sa confluence avec le Rhéne. Apres sa traversée et sa confluence avec I’Arve, le RhOne a donc un regime composite, influence par trois types d’alimentations : glaciaire, nivale et pluviale. Les debits sont relativement réguliers tout au long de l’annee, les plus faibles débits mensuels étant rencontrés en automne et en hiver. || faut noter également que le Rhéne est un fleuve profondément aménagé : six barrages hydroélectriques sont implantés dans les 120 km en amont du site. Régime nival : se dit des cours d’eau qui sont alimentes par la fonte des neiges. Au niveau du Site du Bugey, le débit moyen du Rhéne est de 457 ma/s. Au cours des 90 dernieres années, le débit le plus faible a été observe en 1972, avec 99 ma/s et le plus élevé en 1990, avec 2 340 ma/s. Les vitesses de courant elevees ne permettent pas l’installation d’un peuplement dense de plancton végétal. Elles limitent également le développement de la végétation aquatique et les potentialités de diversification des habitats. Le peuplement du fond du fleuve est dominé par les crustacés, les insectes et les vers. Le peuplement piscicole est largement dominé par le chevaine, suivi de loin par le barbeau, le spirlin et le goujon. 1 4 Installation de Conditionnement et d'Entreposage des Dechets Actives (ICEDA) - INB 173 Demande d’Autorisation de Mise en Service - Resume Non Technique de la mise a jour de l’etude d’impact