Dossier de mise en service ICEDA

BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA L’origine du césium 137 (137Cs), également détecté a l'amont de |'insta||ation (01 a 0,3 Bq.kg'1 frais), est en partie attribuable aux retombées des essais nucléaires atmosphériques ; néanmoins les activités plus importantes détectées a l’aval ne permettent pas d’exclure une contribution du site. La presence de zinc 65 (65Zn), de niobium 95 (95Nb) et de césium 134 (134Cs) semble Iiée aux rejets d’effluents liquides de la tranche UNGG (Bugey 1) en exploitation depuis 1972. En revanche, la presence du zirconium 95 (95Zr), détecté avant la mise en service de la tranche UNGG, est certainement a attribuer aux retombées des tirs atmosphériques. 2.6.5.2.2 1978-1989 : premiere décennie d’exploitation du Site du Bugey Suite :21 la divergence des quatre Réacteurs :21 Eau Pressurisée (mai 1978 :21 juillet 1979) et avant l’accident de Tchernobyl (avril1986), la recherche de radionucléides émetteurs gamma indique la presence quasi systématique de césium 137 (137Cs) a l’amont et a l’aval dans les matrices étudiées : sediments (3,3 a 6,0 Bq.kg'1 sec a l’amont ; 5 a 34 Bq.kg'1 sec a l’aval), poissons (0,04 a 0,80 Bq.kg'1frais a l’amont; 0,02 a 4,7 Bq.kg'1 frais a l’aval) et phanérogames immergés (5 a 20 Bq.kg'1 sec a l’aval). L’origine de ce radionucléide est a attribuer aux retombées des essais et aux rejets d’effluents liquides du site, sans que l'on puisse distinguer leurs parts respectives. A la meme période (1978-1985), la contribution des retombées des essais atmosphériques d'armes nucléaires se traduit par la detection du cérium 144 (144Ce) (20 a 75 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés ; 0,8 Bq.kg'1 frais dans les poissons), du zirconium 95 (95Zr) (32 a 62 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés), du ruthénium 106 (1°6Ru) (36 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés ; 0,5 a 2,5 Bq.kg'1 frais dans les poissons) et du ruthénium 103 (1°3Ru) (11 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés). A ce spectre s’ajoute en aval de |'insta||ation du cobalt 58 (58Co) (107 a 2407 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés; 0,1 a 210 Bq.kg'1 frais dans les poissons ; 1,9 a 7,1 Bq.kg'1 sec dans les sediments), du cobalt 60 (6°Co) (3 a 462 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immer és ; 0,1 a 42 Bq.kg'1 frais dans les poissons ; 2,8 a 3,4 Bq.kg' sec dans les sediments), du cobalt 57 (5 Co) (0,4 a 47 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés, 0,1 a 0,4 Bq.kg'1 frais dans les poissons), du manganese 54 (“MM (47 a 249 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés, 0,1 a 17 Bq.kg'1 frais dans les poissons), du zinc 65 (65Zn) (0,4 a 6,5 Bq.kg'1 frais dans les poissons) et du césium 134 (134Cs) (1,2 a 1,6 Bq.kg'1 sec dans les sediments ; 0,04 a 1,9 Bq.kg'1 frais dans les poissons ; 1,7 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergés). Des traces d’argent 110 métastable (11°mAg) sont visibles dans les poissons (0,1 Bq.kg'1 frais a l’aval, détecté une fois sur 149 mesures). Ces radionucléides, dont l’activité est tres faible ou inférieure a la Limite de Detection a l’amont, traduisent une contribution des rejets d’effluents radioactifs liquides du site. Sur la période 1986-1989, on note une augmentation, a l’amont et a l’aval du site, de l’activité des radiocésiums137 et134 (137Cs:25a860 Bq.kg'1 sec dans les mousses aquatiques, 9 a 389 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergées et semi-immergées, 5 a 270 Bq.kg'1 sec dans les sediments, 0,2 a 38 Bq.kg'1 frais dans les poissons ; 134Cs: 3,4 a 340 Bq.kg'1 sec dans les mousses, 1,3 a 192 Bq.kg'1 sec dans les phanérogames immergées et semi-immergées, 0,7 a 132 Bq.kg'1 sec dans les sediments, 0,1 a 19 Bq.kg'1 frais dans les poissons). La presence de ces radionucléides est principalement imputable aux retombées de l’accident de Tchernobyl, survenu deux ans plus tot, comme en témoigne le rapport d'activité 137Cs/1340s proche du rapport caractéristique des retombées de cet accident. Néanmoins, ce rapport calculé a partir des mesures réalisées sur les poissons péchés en aval tend a se rapprocher du rapport associé aux effluents liquides rejetés par le site. Ces résultats mettent donc en evidence une contribution du site. L’apparition dans certaines matrices et l’augmentation des activités du ruthénium 103 (1°3Ru) (8 a 680 Bq.kg'1 sec dans les mousses, 10 a 594 Bq.kg'1 sec dans les végétaux aquatiques et semi-aquatiques, 13 a 160 Bq.kg'1 sec dans les sediments, 0,6 a 3,6 Bq.kg'1 frais dans les poissons) et du ruthénium 106 (1°6Ru) (165 a 580 Bq.kg'1 sec dans les mousses, 23 a 193 Bq.kg'1 sec dans les végétaux aquatiques et semi-aquatiques, 24 a 77 Bq.kg'1 sec dans les sediments) peuvent étre attribuées aux retombées de l'accident de Tchernobyl ou a une rémanence des tirs atmosphériques. La detection de cérium 144 (144Ce) dans une mousse aquatique (0,8 Bq.kg'1 sec) a la meme origine. Bien qu’une contribution des retombées de Tchernobyl ne puisse étre exclue, la detection d'argent 110 métastable (11°mAg), principalement en aval du site, a la meme période (11 a 240 Bq.kg'1 sec dans les mousses, 3,6 a 8 Bq.kg'1 sec dans les végétaux aquatiques et semi-aquatiques, 2,6 a 7 Bq.kg'1 sec dans les sediments, 0,3 a 3,1 Bq.kg'1 frais dans les poissons), provient principalement des rejets d’effluents liquides du site. MARS 2016 Piece 6 : Mise a jour de l'étude d'impact Page 22/33 Indice A Chapitre 2.6 : Etat de référence radioécologique

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